Madame Carré née le 16 juin 1910
Je suis née dans une ferme. Je suis une fille de la terre née de parents et de grands-parents foncièrement "agricole". Le berceau de la famille est vendéen. Je suis la cinquième et dernière d’une famille de cinq. Quand je suis arrivée, je fus très entourée par mes grandes sœurs qui avaient 10, 13 et 14 ans de plus que moi. Mon frère avait sept ans de plus que moi. Nous vivions au milieu d’une grande famille. La ferme était gérée par mes grands parents. (...)
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Un service traditionnel d’ECRIVAIN PUBLIC, un service à la personne et à l’institution
L’autre plus vieux métier du monde : une aide indispensable pour tous vos actes quotidiens, familiaux, dans vos entreprises, dans vos collectivités, associations...
un service à la personne, dans notre local ou un service à domicile...
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Un travail de biographe : http://www.lettresetmemoires.net/biographies-169326.htm
Nous allons bientôt ouvrir un site de lettres types d’ecrivain public où vous aurez à votre disposition plus d’une centaine de courriers....http://www.lettresetmemoires.net/modeles-lettres.htm
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Exploitation agricole à la Tranche sur Mer
15 février 2010, par Frederic Praud -
Génération guerre d’indochine et Algérie
15 février 2010, par Frederic PraudMonsieur Gruber, née en 1929 à Paris.
Je n’ai pas connu mes parents. Ma mère est décédée alors que j’avais un an et mon père quand j’avais 14 ans. Il est mort à 64 ans. J’ai vécu pendant la guerre avec mes frères et sœurs. Il n’y avait plus rien, ni ravitaillement, plus de voitures, plus d’essence, pas de médecins. Tout était un gros problème, notamment pour quelqu’un qui avait des ennuis de santé. J’étais au lycée pendant la guerre.
Jeune, je n’ai jamais eu une idée précise de ce que (...) -
De la Vendée à Bizerte lors du débarquement américain
15 février 2010, par Frederic PraudMadame Pain née le 5 février 1907
Je suis née à la Roche sur Yon, rue de la République en 1907. J’y ai vécu jusqu’à 20 ans. Mariée en 1928, j’ai quitté la Roche pour y revenir de manière épisodique. Je ne peux plus parler de ce qui se passait dans la ville à partir de 1935 car je suis partie en Afrique. J’ai épousé un aviateur.
La Roche avait à peu près 12000 habitants. La ville se résumait au marché et à la place Napoléon avec toutes les constructions qui avaient été faites aussitôt (...) -
mon réseau de résistance a été dénoncé
15 février 2010, par Frederic PraudMadame M., née en 1920
Enfant je voulais être assistante sociale. J’étais fille de militaires, père et mère. Ma mère avait le matricule 17 comme infirmière militaire à la guerre de 14. J’ai été élevé dans un style militaire. À la fin de la guerre 14, ma mère a été désignée Patronne du Val de Grâce et j’ai donc toujours baigné dans le milieu social.
Mon père était officier à la légion. Il était très fier d’être ancien combattant de 14. J’ai été élevée dans cet esprit de patriotisme. (...) -
l’égalité entre professeur et élèves a changé les choses
15 février 2010, par Frederic PraudMadame D, née en 1909
Je suis née en janvier 1909 à Besançon. Les gens de là-bas ont un caractère ouvert et franc. Je suis partie de cette ville car mes parents avaient trouvé un travail sur Macon. Je suis alors entrée comme interne au Lycée de Macon. D’abord au Lycée de filles et ensuite au Lycée de garçons parce qu’il n’y avait pas de Bac. L’internat se passait bien car j’étais capable de parler aux gens, de les écouter en leur disant ce que je pense. À 10/12 ans, j’étais allée sonner (...) -
Il faut faire l’Europe
15 février 2010, par Frederic PraudLe nom d’Ennequin, c’est une petite noblesse campagnarde. Hennequin c’était une petite campagne à côté de Lille. Quand j’étais jeune, on m’appelait toujours Le Thierry. Personne ne disait le nom d’Ennequin. Il n’y avait rien d’extraordinaire concernant cette bonne bourgeoisie.
J‘ai connu l’occupation allemande en 14/18. J’étais très patriote. On était totalement sous la domination allemande. Nous étions obligés d’héberger des soldats. Ils avaient réquisitionné des chambres. La ville de (...) -
Je me souviens du "J’accuse"
15 février 2010, par Frederic PraudMonsieur E, né en 1899
Je suis né le 15 décembre 1899, à Paris. J’ai toujours vécu à Paris puis à Enghien. Mes parents étaient dans le commerce. Nous avions une villa à Chelles avec un grand jardin. J’y ai des souvenirs jusqu’à 10 ans. Nous étions le long de la Marne où nous pouvions nous baigner. J’ai été un peu bébé jusqu’à 13 ans. A 15 ans les hommes sortaient de leur côté, les femmes également. Dans un certain milieu les femmes sortaient accompagnées d’une personne, qui venait (...) -
Débarquement des troupes américaines au Maroc le 8 novembre 1942
15 février 2010, par Frederic PraudHistoire du débarquement des troupes américaines au Maroc le 8 novembre 1942. Au Maroc, nous n’avions pas de soldats allemands mais une commission d’armistice, composée d’hommes en civils, qui se chargeaient surtout de faire envoyer en Allemagne des produits alimentaires, fruits et agrumes. Il nous restait de toutes petites mandarines que mon père appelait des billes. Cette commission était logée dans le plus bel hôtel de la ville de Mohammedia.
Nous n’entretenions guère de rapports avec (...) -
Une carrière d’infirmière
15 février 2010, par Frederic PraudMême si la femme reste au foyer, le travail de la maison a été revalorisé et facilité par l’évolution technique. De plus, le droit de vote a amené une certaine égalité.
.Madame A née en 1909
Je suis née le 19 octobre 1909 à Marennes en Charente-Maritime. J’ai habité jusqu’en 1926 dans cette petite ville. Marennes comptait alors 2500 habitants. C’était une sous-préfecture. Physiquement, la ville était répartie autour d’une grande rue. Mon père était avoué au palais de justice de la (...) -
les poinçonneurs faisaient partie du quotidien
15 février 2010, par Frederic PraudMadame G, née en 1939
Je suis née à Saint-Leu la Forêt. Mon père était entrepreneur en maçonnerie, et ma mère, mère au foyer. Saint Leu c’était la campagne. J’avais un très grand jardin, avec toutes sortes de fleurs et puis à l’arrière un potager. Il y avait même un petit coin poulailler, mon père l’avait fabriqué en béton. Les poules, les coqs avaient leur ouverture dans le ciment pour rentrer et sortir comme ils voulaient dans un enclos. Ils étaient en semi-liberté. Il m’arrivait (...)