texte Frederic Praud Je suis né en 1941 au Cambodge, dans un petit village de la province de Kandal, situé à soixante kilomètres au sud de Phnom Penh, la ville capitale. Je suis le cadet de la famille. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de mon village natal. Á ce moment-là, le Cambodge était peu peuplé. Il comptait environ vingt habitants au kilomètres carrés. Dans mon village, nous étions donc peu nombreux mais on vivait bien…
Mon père était agriculteur. Il a ensuite quitté la campagne (...)
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Parcours de Sarcellois
Vous trouverez dans cette rubrique les parcours des hommes et femmes qui vivent aujourd’hui à Sarcelles... Venus du monde entier ou du coeur de la France, ils font partie d’une cité en devenir....
Sarcellois.... Citoyens du monde... Ces deux expressions sont peut être un plénoasme.
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CAMBODGE - J’ai quitté le Cambodge en 75 parce que les Khmers Rouges ont gagné la guerre
13 avril 2010, par Frederic Praud -
BOURGOGNE - quand les vieux quartiers insalubres ont été démolis, on nous a refoulés sur Sarcelles
13 avril 2010, par Frederic Praudtexte Frederic Praud Je suis originaire de Bourgogne. Je suis née en 1919 à Sens, dans le département de l’Yonne. Á l’époque, c’était une petite ville de province, tranquille. J’y ai passé une jeunesse heureuse. On vivait entre nous. J’habitais un quartier pavillonnaire où les enfants se réunissaient ensemble le soir. On se baladait, sans penser à rien, sans penser à faire de mal, et on rentrait en temps et en heures à la maison. Il y avait une certaine crainte des parents ! Mon père était (...)
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COMORES - mon père est français mais je suis arrivé en 2004
13 avril 2010, par Frederic Praudtexte Frederic Praud Enfance aux Comores
Je suis né en 1981, aux îles Comores. Mon père est français. Il est venu ici en 1975 et il a travaillé à la ville de Paris. Aujourd’hui, il est retraité. Il est rentré aux Comores. Moi, je suis arrivé en décembre 2004 et je vis actuellement avec mon grand frère mais je ne sais pas encore bien parler la langue française car aux Comores, si l’école est obligatoire pour apprendre à lire et à écrire le français, on ne nous oblige pas à le parler. (...) -
Tunisie - mon père est venu en France en 1972, nous y étions déjà depuis 1960
13 avril 2010, par Frederic Praudtexte Frederic Praud Enfance au pensionnat des sœurs de Tunis
Je suis née le 14 novembre 1952 à Tunis. Je suis arrivée en France le 11 janvier 1960. Mon père était cochet. Avec ses frères, il avait pris la succession de mon grand-père. Ils transportaient les gens dans des calèches à quatre chevaux. Il n’y avait pas de voitures à ce moment-là ! Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de cette époque car j’étais très très jeune. Mais, mon père m’a raconté tout ça lorsqu’il est venu s’installer (...) -
Vietnam - réfugiés politique - l’amicale des vietnamiens de Sarcelles
13 avril 2010, par Frederic Praudtexte Frederic Praud Mr et Mme Le Goff
Les propos de Mme Le Goff sont repris en italique et ceux de Mr Le Goff en caractère normal
Hué et Da Nang, deux villes du centre du Vietnam
Je suis né en 1949 dans la ville de Hué, l’ancienne capitale des rois, d’un père breton et d’une mère vietnamienne. Après avoir fait son service militaire, mon père a travaillé chez EDF, au Vietnam. Ma mère était secrétaire de bureau chez les Français. Mes parents ont eu en tout cinq enfants : deux garçons (...) -
De la campagne normande à la région parisienne, aux retraités citoyens
13 avril 2010, par Frederic Praudtexte Frederic Praud Je suis née en 1948, à côté de Dieppe, en Normandie. J’ai grandi dans un petit village qui comptait environ mille cinq cent habitants. C’était la campagne ! Autour de nous, il y avait des prés, de la verdure, la plaine, la forêt, etc. Le village comptait une église et quelques commerces, c’est tout. C’était un bourg typique. Mes arrières grands-parents, des deux côtés, étaient déjà originaires du même coin…
Mes parents étaient cultivateurs. Á l’époque, on faisait (...) -
Guinée - Sarcelles... un jeune au grand coeur
13 avril 2010, par Frederic Praudtexte Frederic Praud Foécaria, mon village natal de Guinée
Je suis né en janvier 1974 en Guinée, dans un petit village qui s’appelle Foécaria. Dans mon enfance, visuellement, je n’avais aucun souvenir de mes parents car ils vivaient en France et m’avaient laissés là-bas. Je suis l’aîné de la famille et le seul à être né en Afrique. Mes parents sont partis pour préparer le terrain, afin de pouvoir nous faire venir après. On ne peut pas partir avec du poids ! Ce n’est pas possible… On est (...) -
Chaldéen : Şikaraï, village chrétien en pays musulman
10 avril 2010, par Frederic PraudTexte Frederic Praud Je suis né en 1963 dans le village d’Uludere ( Şikaraï en chaldéen), situé au sud-est de la Turquie, près de la frontière avec l’Irak. Les maisons était construites en pierre sur les côtés, avec du bois et de la terre par-dessus. L’hiver, lorsqu’il neigeait trop, mes parents étaient obligés de monter dégager la neige pour qu’elle ne pénètre pas à l’intérieur. Quand il pleuvait, ils déposaient des pierres sur le toit pour que la terre soit bien dure et empêche ainsi la (...)
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J’ai toujours habité le bâtiment de l’allée Rodin.
10 avril 2010, par Frederic Praudtexte Frederic Praud L’après-guerre à Paris
Je suis né à Paris en 1921…. et je suis arrivé à Sarcelles en 1960. Mes parents, qui habitait dans le XIIIème arrondissement, n’ont pas eu d’autre enfant que moi. J’étais fils unique. Pendant la guerre, j’ai été envoyé en Allemagne pour le STO et j’ai été libéré par les Américains en 45. Mais, lorsque je suis rentré chez moi, j’ai appris une mauvaise nouvelle… Ma mère était morte huit mois auparavant, le 11 novembre 44. et je n’étais pas au (...) -
Cameroun - Mais pour nous, la France est notre seconde patrie !
10 avril 2010, par Frederic Praudtexte Frederic Praud Je suis née le 12 juillet 45, à Douala au Cameroun, une ville portuaire très commerçante, où les gens viennent de partout pour faire leurs courses, notamment de Yaoundé, la capitale. Douala est le cœur économique du pays. Mon père était cultivateur. Des champs étaient installés aux alentours de la ville. Vous achetiez les terrains aux villageois et vous partiez cultiver le café, le cacao, les bananiers et les ananas. Vous reveniez en ville à la fin de chaque mois et (...)