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commentaires des élèves sur les témoignages de migrants

Besançon 2008/2009 - rencontres au Lycée Victor Hugo

lundi 8 juin 2009, par Frederic Praud

Vous trouverez dans les commentaires les lettres d’élèves destinées aux témoins. les élèves sont libres de mettre leurs avis et opinions sur les personnes venues leur raconter leurs histoires.

Le nom du témoin destinataire du courrier sera spécifié en début de lettre.

Cinq intervenants :

Frédéric Praud (France)

Jacky Da Costa (Portugal)

Diana Saad (Liban)

Alfred Nbongo (Congo)

Chasamone Voravong (Laos)


réponse de Diana Saad aux lettres des élèves :

Chers tous, jeunes élèves de la classe de 1ère STG du Lycée Victor Hugo session 2008/2009, ainsi que Mesdames les professeurs en communications.

J’ai vraiment été ravie de pouvoir me livrer à vous durant mon témoignage dans votre classe. Je sais que je vous l’avais déjà exprimé oralement lors de notre dernière rencontre. En le répétant, ainsi mieux l’exprimer 2 fois qu’aucune, tel qu’on le dira dans le langage Français.

En réponse à vos lettres je me permets de vous écrire en une seule fois à tous en même temps. Le commentaire pour les uns bénéficera-t-il en apportant aussi certaines idées supplémentaires aux autres.

Pour chacun et chacune, je retire le point marquant de votre lettre en donnant ma réponse surtout en ce que je n’ai pas évoquer lors de notre dernière rencontre le Jeudi 28 Mai dernier.

Fouad : "Vie exemplaire ... semblez avoir une force en vous"
 Combien j’aimerai que ma vie le soit, je m’y emploi autant que possible pour qu’elle soit réellement exemplaire mais malheureusement tout n’est pas rose, bon ou mauvais dans la vie, on a l’obligation souvent d’avoir un minimum de diplômatie.

Amandine : "Pas assez rentrée dans le détail... force en vous... que ce pays soit en paix... bizare ne pas désirer retourner y vivre"
 Impossible vu le temps. Il faut essayez de positiver toujours et s’appuyer sur nos acquis autant que sur nos échèques pour rebondir. Merci de votre souhait. Quand on aurait goûter l’amère et le doux difficile de vouloir retourner aux douleurs.

Chloé : "La plupart des témoins ont la foi en Dieu ; vous avez beaucoup de chance"
 Effectivement j’immagine combien la vie est fade quand on ne peut avoir l’espérance et la foi en quelque chose c’est souvent de là renaisse la motivation essentielle, pourvu qu’elle reste pour le bien et l’équilibre générale dans le respect de soi et de celui des autres.

Amira : - Grand condensé de reflexion profonde en exprimant les propres valeurs personnelles. Bravo

Mehdi : - Merci de se manifester en écrivant malgré votre absence le jour de mon témoignage. Cela prouve d’une manière supplémentaire les sincères réactions des copains. Moi aussi j’aurai aimé mieux faire votre connaissance à tous.

Toufik : "vous n’avez jamais désespéré"
 La perfection n’est pas de ce monde, il y a toujours des hauts et des bas, il faut se resaisir toujours au plus tôt possible et prendre son destin en main même avec les rares points d’appui que l’on possède à chaque instant.

Aurélie : "les grandes valeurs la famille, l’amitié, cela devient rare,... on ne change pas tout avec un témoignage mais cela nous emmène à réfléchir"
 Même quand on sent que le monde n’est plus comme on aurait aimé, il faut garder soit même, contre tout, les vrais valeurs en commencant de les appliquer soi-même avant de le demander aux autres de le faire. Accepter d’être des témoins et des martyrs des vrais valeurs et de la Vérité...

Roseline : - Le courage n’est pas toujours un choix car on ne peut jamais couper entièrement les liens avec sa famille, le contraire ne serait pas naturel. Si cela se retrouve, il nécessitera forcément un besoin de thérapie. Toujours relativiser les probkèmes du quotidiens qu’ils soient grands ou petits. Quand on vit dans la vérité, les petits problèmes n’auraient jamais le temps de devenir grands.

Vilairak : - Oui il faut toujours surmonter les obstacles pour pouvoir s’en sortir, c’est bien ainsi quand chacun se respecte dans sa liberté sans piétiner sur la liberté des autres, tout le monde reste dans son droit et on risque moins d’avoir à se battre ou à déclancher des guerres.

Nourdine : - Quelques phrases poêtique dignes de devenir parôle de chanson. Si vraiment ce témoignage face un "déclic" c’est une vrai récompense pour moi, merci à vous.

Jessica : "Leçon de vie"
 Encore très flatteur pour moi. Si la vie s’apprend seulement par le vécu des autres on aurait bein été tous des grands philosophes. Mais à chacun de vivre son expérience pour se reconstituer lui-même, on n’y peut rien, car le feu ne brule surtout et en premier que la surface qu’il touche.

Victor : "Le travail appartient à tous".
 Avoir un travail c’est un pilier principale de toute une vie. C’est tout autant important que d’avoir une famille. Il faut avoir connu les deux situations "travail rassuré ou pas du tout", pour comprendre son importance.

Maroua : "Je ne me serais même pas déplacé" ... "sachant qu’on prend du risque"...
 Quand on est dans un poste de travail, nous sommes un maillon d’une chaine. Quant un maillon défaille, c’est la chaine qui risque de casser et ca peut ne plus fonctionner. A l’époque, si notre équipe ne prenaient pas le risque de venir travailler, il y aurait eu 2 à 3 milles familles qui n’auraient pas pu recevoir son salaire pour vivre, cela aurait pu être insupportable en plus de la dureté de la guerre.
 Non je ne regrette rien du tout de ce que je vous ai raconté, mais sachons prendre la leçon de tout ce que nous vivons.

Anthony : "vivre avec les bombardements toute la journée avec une peur constante"
 C’est bien là avec le temps, on se rend compte, malgré ce qui nous arrive, on vit dans un état de Grâce. C’est parcequ’on a le mordant et le goût à la vie, ayant connu sa valeur, ayant souvent le risque de la perdre à tout moment. Je ne vis plus dans les bombardements, mais je suis quand même en guerre intérieur permanante pour garder le goût de ma vie. Mon intervention auprès de vous fait parti de ce combat.

Marine : "évoquez la prise d’otage de votre père..." " nous pleindre pour un rien", "...encore le sourire"
 C’est bien une des choses les plus horribles que bien d’autres que j’aurai pu vivre. Maintenant le sourire est signe de la joie de s’en être sorti et tourner la page, et la victoir de faire en sorte de ne plus avoir à les vivres autant que possible, si on peut toujrous être acteur de ce qui nous arrive.

Yoann : "vous êtes née sous une bonne étoile..."
 Notre bonne étoile est de savoir toujours positiver et en tirer le maximum de tout ce que l’on vit. c’est bien de pouvoir considérer toujours que l’échec est l’épreuve qui conduit au succès. on a tous notre ange-gardien tant que l’on est en vie.

Laura : ’...j’aurai préféré trouver la mort que de rester dans la peur." "...vivre le jour au jour encore en France ?"
 C’est bien vrais quand on pense qu’il n’y a aucun issu on préfère baisser les bras. Il faut toujours se dire que celui qui ne tente rien n’arrivera à rien. Même quand on pense que probablement la cause est perdu d’avance il faut toujours tenté quelque chose, n’importe quoi, voir peut-êtee une blague, ca pourra peut-être changer les choses. Si le changement de situation se fasse en bien tant mieux ; et si ce n’est pas le cas, on aurait toujours essayé sans que cela nous coute plus que si on ne fait rien.
 Vivre le jour au jour quand on cherche notre seule sort en captant toute oportunité qui s’offre devans nous. C’est une philosophie de vie. Ce n’est pas bon quand on a le sort d’autres personnes entre nos mains quand il s’agit de quelqu’un qui a des responsabilités, comme un chef d’entreprise, ou un père de famille, ils seront obligé d’avoir de multiple stratégies et assuré la pérénité de leur emploi et l’emploi de ceux en qui ils ont la charge.

Mélissa : - Vous avez parfaitement compris le but de l’intervention des témoins auprès de vous et vous l’avez très bien résumé. J’ai appris le Français très tôt. Mon seul reget est de ne pas avoir pu apprendre ma langue natale à mes enfants étant seule sans personne autour de moi pour m’aider à les mettre dans le bain des langues. Malgré mon long éloignement, c’est certain je n’oublierai jamais mes origines. Merci du conseil.

Marion : - L’intégration dans un nouveau pays n’est jamais facile où nous ne traduisons jamais les choses dans les mêmes expressions. Le language porte la couleur de l’esprit et c’est pourquoi on dit "tout est relatif". Ainsi si je répondrai à la question, si avec le recul aurai-je fait les mêmes choses qu’auparavant, peut-être oui, ou peut-être non, je ne sais pas ; mais certainement à la plupart des choses je dirai oui et li’nverse pour d’autres. Ne jamais hâter de prendre ses décisions, mais dans l’urgence il faut souvent se contenter de la moins périlleuse des solutions. Cela des fois donne à notre vie des nouveaux tournant il faut chercher à améliorer autant que possibke mais ne jamais détruire ce qui a été entrepris mais reconstruire en sachant d’être suffisemment ingégneux pour rendre les choses plus belles au lieu de les regretter...

Clémence : - Autant que je l’ai exprimé pour toutes les lettres de vos copains, je ne puisse répéter la même chose, tout ce que j’ai répondu est autant dit à tous. Je suis vraiment très touchée de toutes vos impressions et gentillesses. Je ne pense pas avoir fait assez grands choses dans ma vie, à part me confronter au mieux à chaque chose quand elle est devant moi, en faisant face celon les moyens qui m’ont été possible en son temps. Oui je me suis bien tiré, on peut le dire. Ainsi je sais maintenant, comme vous, que nous ne devons plus se pleindre car nous sommes bien privilégiés par rapport à bien d’autre, en ayant le courage d’être solidaire autant qu’il nous est possible.

Nadège : - Tes expressions me flattent énormément et me font très chaud au coeur. Ces phrases sont si fortes et portent tellement d’ardeur que je m’indigne à ne trouver les mots à mon tour pour résigner à vous dire aussi simplement et d’une namière très banale les 5 lettres M E R C I. C’est toi maintenant qui me scotche. Je te demande la permission de te tutoyer car dans la plupart de mes réponses je m’adressais autant à chacun des élèves qu’à la personne à qui je répond, mais c’est bien différemment pour toi. Domage que ta lettre n’a été que dans la fin de ma liste mais je ne dirai rien de plus que je n’avais exprimé auparavant. Car quand j’ai intervenu en dernier ce 28 Mai, j’ai répondu généralement mais j’avais toujours l’éco de tes phrases qui sortent du film de votre classe et je ne savais qui étais-tu. J’aurai bien aimé te connaître de plus près et te répondre de vive voix...

Cindy : - La seule qui a cité ma grand-mère. Dès fois on dit que le monde entier peut ternir, mais que ma famille dure et c’est la choses la plus importante. Je souhaite à tous et à toutes de pouvoir jouir d’avoir une famille aimable et uni. Rien qu’avec cela on peut remonter tous les obstacles et se motiver pour toutes les bonheurs. Mais si pour certains d’entre vous ne possède pas une telle chance il faut se dire, ce que vous n’avez pas eu pour vous-même, vous allez faire le maximum pour l’assurer à votre tour pour votre futur génération.

Espérant de ne pas avoir manquer aucune de vos lettres, je vous adresse à tous mes plus vives remerciements pour tout le travail remarquable que vous avez fait et je vous souhaite le succès dans la suite de tous vos études et le parcours de votre vie personnelle, sociale et professionnelle.

Avec toutes mes cordiales et sincères salutations à tous.

Diana Saad


Messages

  • Laura

    Mr VORAVONG

    À BESANCON,
    Le 13 Mai 2009

    Objet :
    Rencontre d’un immigrant Laotien

    Monsieur,

    Je vous écris pour vous faire part de mes réactions concernant votre venue dans ma classe.

    Suite à votre intervention, j’ai trouvé que l’image de l’éducation que vous avez décrite était très intéressante. je pense que c’est une éducation qui est meilleure que celle de France ; elle doit être plus douce et ainsi porter ses fruits.

    Ensuite, le fait d’être resté six ans sans voir votre famille a dû être dur, surtout que vous étiez avec d’autres enfermés et regroupés dans des cellules pour ramener une réponse collective sur une question posée et que vous ne saviez pas quand vous alliez sortir de ce « centre d’éducation ». De plus, vous faisiez des tâches qui n’avaient rien à voir avec vos études telles que la cuisine.

    Après ces années passées dans ce centre, quand vous êtes sorti et que vous avez pris la décision de quitter le Laos, cela a dû être un choix difficile à faire, que peut-être vous regrettez ?
    Je vous remercie d’avoir pris de votre temps pour venir nous faire part de votre expérience de la vie.
    Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations les meilleures.

    Laura

  • Marion

    M VORAVONG

    A BESANCON,
    Le 25 mai 2009

    OBJET :
    Venue d’un immigrant dans la classe de 1ére STG C1

    Monsieur,

    Cela fut un plaisir de partager ce moment avec vous ; cet entretien était très passionnant.
    Se retrouver en face de quelqu’un qui a la Légion était très honorable.

    Votre histoire m’a bouleversée : les camps de rééducation, votre périple pour en sortir (avec la traversée du Mékong) m’ont surprise ; je me demande toujours comment on peut survivre à tout cela…
    Vous avez eu une vie chargée d’émotions : peur, tristesse, et maintenant paix et joie. Je suis très heureuse d’avoir appris tant de choses sur ce pays magnifique que j’apprécie tout particulièrement.
    Je vous souhaite une bonne continuation. Encore merci de votre visite.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

    Marion

  • Monsieur,

    Suite à votre intervention auprès de notre classe et le temps passé à nos côtés, je vais vous donner quelque chose en retour.

    Tout d’abord, je souhaiterais vous faire part de mes sentiments suite à notre rencontre. Habiter au Congo, découvrir peu à peu la nature et ses dangers, vivre libre et dans les coutumes du pays… cela m’aurait plu car je n’ai pas connu cela étant petite. Certes j’étais heureuse mais il est vrai que j’aurais voulu connaître la diversité d’autres pays.

    Je suppose que votre enfance devait être heureuse d’après ce que vous avez dit. Ce que j’ai beaucoup apprécié durant votre intervention c’est votre joie de vivre, votre humour et l’histoire de Mausicasica.

    Chaque parole faisait passer une émotion à travers laquelle je me sentais transportée. Vous avez mis beaucoup de cœur à conter cette histoire et je suis certaine que les enfants de votre village devaient être heureux de partager ce moment ainsi que de vous avoir à leurs côtés.

    La jungle et les serpents me font penser au temps où les incas tuaient pour se nourrir. Vous nous avez raconté votre première chasse avec votre grand-père et ce phacochère que vous avez blessé. Vous disiez aussi que les autres enfants de votre âge étaient bien plus débrouillards que vous mais d’un côté, tout s’apprend dans la vie ! Construire sa maison et devenir un adulte responsable d’un foyer et d’une femme, cela est vrai ! Les jeunes de notre âge n’en auraient pas le courage.

    Vous avez raison de dire qu’il faut rester soi-même et de s’ouvrir aux autres. D’ailleurs, je l’ai toujours pensé ; la vérité est souvent dévoilée un jour ou l’autre, alors rien ne sert d’être quelqu’un d’autre. Il est d’un côté bizzard finalement que vous soyez plus Franc-Comtois que nous car pour moi cela se résume à l’accent que l’on a ! Mais vous êtes dans cette région depuis 26 ans alors tout s’éclaircit et je comprends ce terme. En tout cas j’admire votre courage et votre générosité.

    Jamais personne ne m’avait autant touchée… Non pas seulement par votre histoire mais surtout par votre personnalité ! Alors merci d’être venu pendant ces courtes heures et au plaisir de vous revoir.
    Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes sincères salutations.

  • Monsieur,

    Après votre intervention dans notre classe le 14 avril 2009, je tenais à vous remercier d’être venu nous voir et surtout de nous avoir raconté une partie de votre vie. Malheureusement, je ne suis arrivé qu’à 16 heures donc je n’ai pas pu entendre le début de votre histoire.

    Je voulais vous dire que j’ai beaucoup apprécié votre histoire car vous l’avez racontée avec le cœur et surtout avec de l’humour. C’est difficile de raconter une partie de sa vie à des gens que l’on ne connaît pas mais vous l’avez très bien fait.

    D’une part, vous avez été très courageux de nous raconter votre vie et d’autre part, je vous ai trouvé très sympathique. En effet, vous avez su nous faire rire avec votre conte et nous faire rêver avec votre histoire. Vous êtes une personne dévouée car vous donnez le maximum lorsque vous voulez quelque chose ; on a vu cela car vous aimez la musique et vous êtes resté en France pour votre fille et rien que pour elle.
    Vous avez su faire face à toutes les situations et j’ai surtout retenu que vous aviez été père très jeune et malgré cela, vous avez su rester fort et vous vous êtes bien occupé de vos enfants. Ils doivent être fiers de vous.
    Bref, merci encore à vous de nous avoir fait part de votre vie, je vous en suis très reconnaissant.

    Je vous prie, Monsieur, d’agréer mes salutations les meilleures.
    Bonne continuation.

    Yoann

  • Maroua

    Monsieur DA COSTA
    A Besançon,
    Le 15 janvier 2009

    Objet : réponse à votre intervention

    Monsieur,

    Votre venue dans notre établissement m’a marquée parce que votre histoire n’est pas une histoire que l’on entend souvent. Elle m’a fait découvrir diverses choses telles que votre pays d’origine qui est le Portugal ou encore toutes les difficultés que l’on peut rencontrer lors d’une émigration.
    En effet le départ du Portugal jusqu’en France n’est pas facile bien au contraire. Il fallait que vous alliez à Besançon seul à 17 ans en ayant comme moyen de transport le train et en plus de cela en hiver. Vous aviez de la famille à Besançon, cela vous a permis de trouver assez rapidement du travail même si c’était difficile. Après environ 6 ans vous êtes retourné dans votre pays d’origine en apportant un gaz électrique. Vous nous avez dit que tous les émigrés lorsqu’ils revenaient au Portugal ils étaient en quelque sorte montrés du doigt en les traitent de « lâches » ; mais je voudrais savoir si vous aviez été à leurs places, est-ce que vous auriez réagi comme tel.
    Je vous remercie de votre venue ; elle m’a permis de découvrir une histoire qui m’a beaucoup intéressée et j’espère avoir réponse à ma question prochainement.
    Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs

    Maroua

  • Objet :
    Remerciements suite à votre intervention

    Monsieur,

    Cette lettre est un remerciement pour l’intervention que vous êtes venu faire auprès de notre classe. Je trouve que votre histoire a été très intéressante, remplie d’émotions. Je pense que pour venir parler de sa vie privée devant une classe, il faut quand même avoir un certain courage.

    Vous avez dû appréhender, vous poser des questions sur la manière dont nous allions réagir face à votre histoire, les remarques que l’on pourrait vous faire, est-ce que l’on pourrait vraiment vous comprendre au fond… En tout cas, durant les deux heures où vous nous avez parlé de votre vie, je n’ai pas trouvé le temps long, comme cela aurait pu être le cas.

    Ce qui m’a beaucoup plu dans votre histoire, c’est quand vous nous avez raconté votre départ, le trajet et votre arrivée : lorsque vous êtes arrivé en gare de Paris et que vous croyiez que vous alliez arriver à Besançon après une demi journée de voyage, alors qu’il n’a fallu que deux heures pour y parvenir. Ce qui m’a plu aussi, c’est quand vous nous avez raconté votre arrivée à Paris, lorsque vous avez dû sortir tous les pulls de votre valise pour les enfiler ; j’ai trouvé cela très amusant, même si cela ne l’était pas forcément pour vous.

    Aujourd’hui, vous êtes parfaitement intégré, vous êtes musicien et conteur. Ce sont deux métiers super. J’ai beaucoup apprécié lorsque vous nous avez raconté votre conte. Cela m’a beaucoup fait rire. Vous êtes très doué. De plus je n’avais jamais entendu un conteur Africain alors j’étais très curieuse et attentive à l’écoute de votre histoire.

    J’espère vous revoir bientôt.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

    Amandine

  • Fouad LYOUSFI
    Monsieur Voravong

    À Besançon,

    Le 25 mai 2009

    Objet :
    Réaction à votre intervention

    Bonjour Monsieur,

    Je voudrais d’abord vous remercier d’être venu nous raconter votre histoire.
    J’aimerais vous dire que votre histoire m’a passionné car elle est tellement riche en évènements ; vous avez vécu tellement de choses. Vous êtes un héros en quelque sorte et un exemple pour notre génération car vous avez reçu la légion d’honneur.

    Quand vous avez abordé la question de votre religion, j’ai vraiment appris quelque chose car ce que vous avez dit m’a captivé. Je pense qu’il ne faut pas trop s’attacher aux choses et à tout en général parce que de toute façon on va partir un jour. Je ne sais pas qui a dit cette phrase mais elle est belle << la minceur du besoin rend la pauvreté égale à la richesse>>.
    Je voudrais vous dire que votre histoire est digne d’un film d’Hollywood et même mieux car votre combat pour la vie est extraordinaire. Votre vie au camp a dû être un enfer ; personne ne peut la raconter si précisément que vous. Je vous souhaite une longue et heureuse vie.

    Je vous prie de recevoir, Monsieur, mes salutations distinguées.

    LYOUSFI Fouad

  • Roseline

    Monsieur Jacky DA COSTA

    BESANCON,
    Le 09/02/2009

    Objet : Réponse à votre intervention

    Monsieur,

    Votre intervention au sein de notre classe était très intéressante. En effet, elle nous a permis de découvrir les difficultés d’intégration auxquelles vous avez été confrontés lors de votre venue en France. Vous nous avez fait partager un bel acte de courage. Certes, vous avez beaucoup de mérite d’être parti seul de votre pays pour un autre dont vous ne connaissiez rien.
    Votre intervention nous prouve que si l’on s’en donne les moyens, nous pouvons réussir un grand nombre de choses dans la vie. C’est impressionnant de voir le nombre de langues que vous avez appris par votre seule volonté. C’est touchant de voir qu’actuellement vous ne préfériez pas le Portugal à la France. Votre intervention nous à également permis d’imaginer la précarité dans laquelle vous viviez auparavant.
    Ceci nous ouvre donc les yeux sur notre chance de ne manquer de rien.
    Je tiens à vous remercier d’avoir partagé avec nous votre histoire.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes sincères salutations.

    Roseline

  • Monsieur Alfred M’bongo
    25000 Besançon

    A Besançon,
    le 14 avril 2009

    Objet :
    Réponse à votre intervention

    Monsieur,

    D’abord, je voudrais vous remercier d’être venu nous parler de vous, de votre histoire et d’avoir partagé vos souvenirs avec nous.

    J’ai apprécié cette rencontre. Ce témoignage m’a permis de mieux me rendre compte de la chance que j’ai. Pratiquant cet instrument depuis huit ans, c’est l’exemple de la guitare fabriquée avec des freins de vélos qui a été le plus conséquent pour moi. J’ai aussi aimé votre conte, même si je n’ai pas très bien compris la morale.

    Cela n’a pas du être simple d’en parler, mais vous avez su partager tous ces souvenirs avec humour ; ce qui nous a fait passer un bon moment.

    Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

  • Monsieur VORAVONG

    A Besançon,
    Lundi 04 Mai 2009
    Objet :
    Témoignage et remerciement

    Bonjour,

    Je voulais simplement vous remercier d’être venu nous raconter votre histoire.

    Lorsque vous nous avez parlé de votre petit village, j’ai eu l’impression de découvrir un eldorado magnifique que je voudrais bien connaitre.

    J’aime votre culture, car les gens dés leur tout jeune âge comprennent comment il est essentiel de ne pas polluer leur entourage pour vivre en harmonie. Votre religion qui est différente de la mienne m’a beaucoup appris ; le bouddhisme est une religion sur laquelle je voudrais en savoir d’avantage grâce à vous.

    Je ne sais pas d’où vous est venue la force pour réussir à rester 6 années de suite au camp de rééducation sachant que vous aviez une femme et des enfants qui vous attendaient.

    Pour en finir je vous remercie encore une fois d’être passé nous voir à Besançon, plus précisément à Victor Hugo, notre lycée.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations les plus sincères.

  • Monsieur VORAVONG

    A Besançon,
    Lundi 04 Mai 2009
    Objet :
    Témoignage et remerciement

    Bonjour,

    Je voulais simplement vous remercier d’être venu nous raconter votre histoire.

    Lorsque vous nous avez parlé de votre petit village, j’ai eu l’impression de découvrir un eldorado magnifique que je voudrais bien connaitre.

    J’aime votre culture, car les gens dés leur tout jeune âge comprennent comment il est essentiel de ne pas polluer leur entourage pour vivre en harmonie. Votre religion qui est différente de la mienne m’a beaucoup appris ; le bouddhisme est une religion sur laquelle je voudrais en savoir d’avantage grâce à vous.

    Je ne sais pas d’où vous est venue la force pour réussir à rester 6 années de suite au camp de rééducation sachant que vous aviez une femme et des enfants qui vous attendaient.

    Pour en finir je vous remercie encore une fois d’être passé nous voir à Besançon, plus précisément à Victor Hugo, notre lycée.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations les plus sincères.

  • Objet :

    Réponse à votre intervention

    Monsieur,

    Bonjour ; cette lettre est une réponse à votre intervention. Je vais vous faire partager ce que j’ai ressenti à travers quelques mots.

    Je tiens à vous dire que votre histoire m’a plus captivée que celle des autres intervenants. Je me suis sentie plus proche de vous, car nos origines sont les mêmes. Quand vous avez raconté comment était le Laos auparavant, des images se sont reconstituées dans ma tête.

    Sur ce que vous avez dit, certaines choses sont restées comme les enfants qui jouent vers les rivières ou quand les garçons donnent rendez-vous aux filles, ce qui est toujours assez mal vu. Vous savez, vous avez parlé des camps de la guerre, j’étais en admiration devant le courage que vous avez eu.

    Une phrase m’a marquée, c’est « le changement est quelque chose de naturel, et de permanent » puisqu’une personne me l’avait déjà dite avant. Je ne comprends pas tellement cette phrase ni de vous, ni de cette personne.

    Je suis déçue que vous ne puissiez pas revenir, car j’aurais aimé vous parler davantage. Pour moi, le Laos, est une richesse du monde, et votre histoire en fait partie. Je m’arrête là, j’aurais tellement à vous dire encore. Merci d’être venu, j’ai eu le regard plein d’admiration et le sourire jusqu’aux lèvres.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes sincères salutations.

  • Monsieur VORAVONG

    A BESANCON,
    Lundi 4 Mai 2009

    Objet :
    Réponse à votre intervention

    Monsieur,

    Je tenais à vous dire que votre histoire m’a énormément touché. Je trouve votre parcours surprenant c’est pourquoi je vous écris cette lettre car je vous trouve formidable.

    Votre vie est chargée d’émotions ; j’ai été captivé par votre histoire qui m’a beaucoup plu.

    Votre description du Laos été très spécifique et très enrichissante.

    Vous avez trouvé les mots pour me montrer à quel point votre vie et votre religion comptaient beaucoup pour vous, malgré votre passage de 6 ans en camp de rééducation ; ce qui a dû être très difficile pour vous et votre famille.

    J’espère vous revoir en fin d’année comme prévu pour faire votre connaissance et pour échanger quelques paroles avec vous, pour que vous me fassiez part de votre incroyable histoire.

    J’espère une réponse à ma lettre.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

  • M. Alfred M’BONGO

    Besançon,

    Le 08 avril 2009

    Objet :
    Remerciement pour votre visite

    Monsieur,

    J‘ai vraiment apprécié votre visite que j’ai trouvée vivante et émouvante.
    J’ai gardé beaucoup de choses de celle-ci. Votre histoire montre votre persévérance, mais aussi votre envie de justice.

    J’ai aimé entendre votre conte ! Votre manière de raconter était assez amusante et m’a donné envie de savoir la fin, qui se finit bien d’ailleurs !
    J’aimerais vraiment que dans quelques temps vous puissiez revenir dans la classe et raconter de nouveaux contes, avec la vivacité que vous aviez lors de votre intervention ce jeudi-là !
    J’ai pu également grâce à votre histoire passer un bon moment avec mon neveu en la racontant !

    Cette lettre s’arrête là ! Elle est courte mais elle témoigne d’une prise de conscience !

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

    NASRI

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