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Comores - Quand j’avais douze treize ans, j’ignorais le reste du monde

Mr Izdine Zoubéri

samedi 10 avril 2010, par Frederic Praud

texte Frederic Praud


Singani, mon village natal

Je suis né en 1974 aux Comores, un archipel situé au nord de Madagascar, dans l’océan Indien. Il s’agit d’un ensemble de petites îles, dont l’une, Mayotte, est restée française. J’ai vécu là-bas jusqu’à l’âge de vingt ans, plus précisément dans le village de Singani, sur l’île de Ngazidja, également appelée Grande Comores parce que c’est la plus grande. Elle est dominée par plusieurs volcans, toujours en activité.

D’ailleurs en 77, alors que j’avais trois ans, il s’est produit un éruption mais Dieu merci, les autorités ont pu sauver tout le monde dans mon village. Sur les coups de midi, on a entendu un grand « boum » ! Mais heureusement, personne n’a péri dans cette catastrophe naturelle, même si tout a été abîmé. Il n’y avait plus rien… Il ne restait plus que des cailloux…

Malgré tout, deux ou trois ans après, les gens sont revenus, des bulldozers ont déblayé le terrain et le village a été reconstruit. Ils tenaient beaucoup à leur petite terre ! Et puis, ce n’était pas évident d’être hébergé dans les villages ou les villes voisines ! Ils ont donc préféré retourner chez eux… Mais, ça n’a pas été si facile ! Quand nous, les enfants, on voulait courir, nous tombions souvent et on se faisait de gros bobos !

Mon père était professeur de religion. Mais, il n’apprenait pas à lire et écrire le Coran ! Il en expliquait le fond, le contenu, la philosophie. Comme notre langage n’a rien à voir avec l’arabe, il est difficile de comprendre le texte coranique. Il faut donc qu’un interlocuteur traduise et explique de quoi il s’agit. Ma mère était femme au foyer et nous étions nombreux ! Elle a eu dix enfants. Elle était donc obligée de rester à la maison pour s’occuper de nous.

Ecole et projets d’avenir

Aux Comores, on entrait à l’école française à partir de six ans. Il n’y avait pas de maternelle. Mais, le français n’était pas notre première langue. Nous avions un langage spécifique, un mélange de français et d’arabe. Aux Comores, il y avait beaucoup de races différentes ! Des Arabes, des Bantous et des Européens, en particulier des Français, qui ont débarqué là-bas et installé leur civilisation. D’ailleurs, dans mon village, il y avait de nombreuses familles d’origine française, dont le père avait épousé une femme comorienne. Ils possédaient de grands terrains où ils cultivaient du Lang Ylang, de la vanille, etc.

Il n’y avait pas d’école dans les petits villages alentours. Les enfants étaient donc obligés de venir apprendre à Singani où à l’époque, il y avait environ trois mille habitants. Au primaire, nous n’apprenions que le français mais après, au collège et au lycée, on apprenais l’anglais, l’espagnol ou l’allemand, en guise de deuxième langue.

Adolescent, je voulais réussir dans les études pour devenir professeur. Les miens, je les aimais bien ! Ils étaient gentils ! Ils n’étaient pas du genre à frapper leurs élèves ou à les engueuler. Ils m’ont donc donné envie d’enseigner. Les Comores sont un pays où il y a beaucoup de métiers et je rêvais d’être à la place de ces adultes qui nous apportaient la connaissance.

Une jeunesse isolée du monde extérieur

Á l’époque, mon intention était de rester aux Comores. Le désir de partir est venu après. Quand j’avais douze treize ans, j’ignorais le reste du monde ! On n’avait pas la télévision pour savoir qu’il y avait d’autres pays ! Nous étions enfermés en quelque sorte, isolés de l’extérieur… C’est vers dix-huit ans que j’ai commencé à comprendre qu’il y avait autre chose à découvrir au-delà des Comores. Jusque-là, je ne connaissais même pas la Réunion ! Mon père nous encadrait très bien et nous n’avions pas à aller les voir les gens pour savoir telle ou telle chose. J’entendais parler de la France mais pas de la Réunion…

Á ce moment-là, il n’y avait pas de gens comme nous qui, en rentrant au pays, auraient pu nous raconter ce qui se passe ici. Par contre, mon grand tonton, c’est-à-dire l’oncle de ma mère, était navigateur et avait voyagé dans le monde entier. Mais nous, on était trop jeunes ! Nous avons appris bien plus tard qu’il était navigateur ! Ses enfants vivaient aux Comores. S’ils étaient partis en France ou ailleurs dans le monde, ils auraient pu nous parler de qu’ils avaient vu ! Seulement, ce n’était pas le cas… Nous discutions assez peu avec ce grand oncle. Nous étions vraiment des gamins et on ne se connaissait pas vraiment ! Il n’allait donc pas, durant les un ou deux mois qu’il passait là-bas, engager une conversation avec nous. Il discutait et gérait ses affaires avec les adultes tandis que nous, on vivait notre vie de jeune…

Jeux et divertissements

La plupart du temps, pour s’amuser, on jouait au foot. Aux Comores, tout le monde se connaît car ce n’est pas un pays très peuplé. Il y a moins d’un million d’habitants. Á part le foot, on improvisait également des jeux. Par exemple, on prenait une corde et on faisait comme si c’était une………………..On se mettait ensemble et on tournait. On s’amusait beaucoup ! Il nous arrivait aussi d’aller piquer des oranges à droite à gauche. D’ailleurs, un jour, mon grand frère est allé en prendre sans autorisation chez mon grand tonton mais il l’a vu et l’a suivi jusqu’à la maison où il l’a sévèrement grondé. Bien sûr, ma mère a pris la défense de son fils mais cet épisode a beaucoup marqué mon frère… Il s’en rappelle encore aujourd’hui ! Il se souvient que son grand tonton était méchant…

Une cascade de coups d’Etat : l’ingérence de la France

Les Comores ont connu une succession de coups d’Etat fromentés par des mercenaires français, en particulier Bob Denard. Nous avons très mal vécu cette situation car voir des responsables politiques se faire assassiner comme des chiens, c’est insupportable, même si ce ne sont pas des proches… Mais, c’est la loi du plus fort ! L’homme est un loup pour lui-même et malheureusement, le plus faible à toujours tord…

Pour autant, jusqu’à aujourd’hui, nous n’admettons pas que tout soit décidé par les autres ! Il n’est pas acceptable que lorsque quelqu’un n’est pas d’accord avec eux, ils envoient des chiens pour aller le bouffer ! Mais quand on vit dans une petite île qui n’a pas beaucoup de moyens pour réagir, on est bien obligé de faire avec… Simplement, les jeunes le vivent mal… Si une politique n’est pas bonne, on peut toujours en parler, faire une manif ! On peut toujours s’arranger ! Ce n’est pas la peine d’avoir systématiquement recours à la violence…

Les Comores : une certaine douceur de vivre

Aux Comores, la nature est très pure. Elle n’est pas polluée car il n’y a pas beaucoup d’usines ou de machins du même genre. Il y a beaucoup de plages vraiment attirantes et bien présentables. Et puis, vous ne ressentez pas la peur d’être agressé ! Là-bas, on peut traîner jusqu’à minuit ou deux heures du matin sans problème !

D’ailleurs, lorsque j’y suis allé en janvier dernier, j’avais une voiture décapotable et j’ai oublié la clé à l’intérieur. Ce soir-là, je suis rentré tard, sur les coups d’une heure et j’étais très fatigué… Quoi qu’il en soit, le lendemain matin, elle était toujours là. Je ne l’avais même pas fermée ! Pourtant ici, j’ai l’habitude de faire attention. Mais là-bas, c’est toujours calme… Il n’y a pas de soucis… Par exemple, si des gamins s’approchent de votre voiture, il a toujours des personnes âgées pour dire : « Attention ! Ne touche pas ! » Il y a donc une sorte de solidarité…

De même, il n’y a pas d’histoires de racisme ! Si un touriste français ou anglais vient là garer sa voiture, les personnes âgées vont veiller à ce que les petits jeunes ne la touchent pas. Ils vont également donner des renseignements ! Le volcan est à environ dix kilomètres du village et souvent, vous voyez des gens emmener gratuitement des touristes pour leur montrer l’endroit où l’éruption s’est produite en 77. Bref, il y a donc là-bas une sécurité à laquelle chacun participe ! Comme tout le monde connaît tout le monde, il n’y pas d’histoire de peur…

Mayotte, première migration

En 89, il y a eu un problème politique qui a notamment touché l’éducation. J’étais au collège, en quatrième quand le président Abdel Abdallah a été assassiné par Bob Denard. Mais, le coup d’Etat a eu des répercussions sur l’enseignement public. Il ne fonctionnait plus. Alors, comme mon père était originaire de Mayotte, il a dit : « Voilà ce que l’on va faire. Je vais vous emmener chez moi pour continuer votre scolarité. » Nous nous sommes donc retrouvés à Mayotte qui jusqu’à aujourd’hui est un territoire français d’outre-mer.

Né là-bas, mon père avait droit à la nationalité française et nous aussi, par filiation. Mais, jusque-là, il n’avait fait aucune démarche ! Il n’avait pas encore la nationalité quand il nous a emmenés à Mayotte. En fait, il avait émigré en Grande Comore et s’y était installé sans se soucier de tout ça. Il s’était marié, il avait eu ses enfants, etc. Mais quand les problèmes d’éducation sont apparus, quand plus rien n’a fonctionné, inquiet, il a décidé de nous emmener à Mayotte pour aller en France.

Mais une fois là-bas, il a fallu s’occuper du problème de régularisation. On a dit à mon père : « Vous ne pouvez pas rester comme ça. Il faut que vous régularisiez vos enfants et vous-mêmes. » Seulement, si mon père était un spécialiste du Coran, il ne connaissait pas bien le français. Il le parlait un petit peu mais ne savait pas l’écrire. Nous nous sommes donc occupés à sa place des démarches administratives de régularisation, comme le font aujourd’hui certains enfants pour leurs parents ici. C’est à ce moment-là que j’ai appris que j’étais français…

Pour moi, la nationalité française était une nationalité comme une autre mais d’un autre côté, elle me donnait la chance d’apprendre, la possibilité de faire des études supérieures ! Aux Comores, ce n’est que très récemment qu’une université a été ouverte. Á l’époque, il n’y en avait pas. Et puis, ça faisait plaisir d’appartenir à une nation puissante dans le monde !

Mais aujourd’hui, chez nous, beaucoup de Comoriens ont des problèmes par rapport à la nationalité. Elle n’est pas donnée systématiquement à ceux qui émigrent à Mayotte. D’autre part, la situation politique est toujours compliquée ! C’est un peu comme en Afrique, c’est-à-dire que l’on nous donne des moyens financiers pour faire fonctionner l’économie, les industries, etc., mais on voit tout de suite arriver des techniciens qui ramassent le pactole, ce qui fait que nous restons bloqués… Beaucoup de jeunes qui méritent de travailler n’ont pas d’emploi et ceux qui essaient d’en créer sont freinés par les autorités politiques, qui ne sont pas réellement indépendantes. Il y a toujours quelqu’un pour les surveiller, des techniciens à gauche à droite, qui décident à leur place.

D’ailleurs actuellement, les Comores se retrouvent avec un cercle vicieux de lois, élaborées sous la houlette de Michel Rocard, qui consistent par exemple à faire tourner le président dans les îles. C’est donc assez compliqué ! Même si le président n’a pas achevé son programme au bout de quatre ans, il est systématiquement remplacé par un président d’une autre île… Bref, politiquement parlant, l’Occident est toujours bien présent, en particulier la France, l’ancien colonisateur…

Á Mayotte, on parle à peu de choses près la même langue. Il y a juste des prononciations un peu différentes. C’est une question d’accent. Chaque île, que ce soit Ngazidja, Anjouan, Mohéli ou Mayotte, a le sien. Mais, quand je suis arrivé là-bas, je n’ai pas eu de problème pour communiquer.

Arrivée en France et conditions d’accueil

J’ai quitté Mayotte pour la France en 94. Mon père nous a dit : « Je vais retourner à la Grande Comore rejoindre votre mère. Je ne peux pas rester ici avec vous. » Á l’époque, j’avais une grande soeur à Marseille. Nous lui avons expliqué la situation et elle a proposé de nous accueillir là-bas, mon grand frère et moi.

Arrivés à l’aéroport de Roissy, un cousin de ma mère était chargé de venir nous chercher mais malheureusement, il n’était pas à l’heure. Alors, mon grand frère était inquiet, il avait peur ! Il m’a suggéré :
« - On va appeler maman pour lui expliquer !
  Écoute, maman est à la Grande Comore. Que veux-tu qu’elle fasse ? En plus, elle risque de faire une crise en sachant que ses enfants sont perdus ! Non, non, il faut appeler la grande sœur qui est en France !
 Non, non, non, je vais téléphoner à maman !
  Mais arrête ! »
Finalement, j’ai appelé ma grande sœur qui m’a dit : « Ne t’inquiète pas ! Il est en chemin. Il m’a prévenu qu’il serait en retard. » Nous avons donc attendu une heure dans l’aéroport, avant qu’il ne vienne nous chercher…

C’est le climat qui a été ma première surprise. On est arrivé fin septembre et il faisait froid. Ma sœur nous a tout de suite amené des manteaux et nous a expliqué : Vous savez, ici, ce n’est pas pareil que là-bas. » Ça nous a fait un peu bizarre mais il a fallu s’adapter…

Dés le départ à Marseille, j’ai constaté qu’il y avait un certain racisme car jusqu’en décembre, j’ai eu vraiment du mal à trouver une école, alors que j’avais tous les documents nécessaires, mes papiers français, etc. Je suis même tombé sur un établissement qui ne prenait pas les Noirs, Pasteur je crois. On m’a conseillé : « Ce n’est pas la peine d’aller là-bas, parce qu’ils ne veulent pas de Noirs… » J’ai donc tourné en rond durant presque deux mois et à la rentrée de janvier, après les vacances de Noël, j’ai enfin été accueilli dans une école… Mais, c’est quelque chose qui m’a marqué !

Au début, la plupart des gens ne connaissaient pas les Comores. On me demandait souvent : « Où c’est ça ? C’est à quel endroit ? C’est comment ? » Mais aujourd’hui, je ne suis plus obligé d’expliquer systématiquement où ça se trouve car avec ces histoires de coups d’Etat en relation avec la France, les Comores passent de temps en temps à la télé. Ils montrent la carte, etc. Donc automatiquement, il y a maintenant beaucoup plus de monde qui connaît. Ça se passe souvent comme ça ! En général, on ne découvre certains endroits que lors de grands évènements !

Installation à Sarcelles

Je suis venu à Sarcelles en 1997. J’ai d’abord été accueilli dans le foyer de jeunes travailleurs qui a été démoli. Á ce moment-là, j’étais à l’école mais comme je venais d’arriver à Paris que je n’avais personne, je me suis dirigé directement vers la mission locale de Saint-Gilles Saint Christophe qui m’a orienté vers ce foyer. Á l’époque, il était déjà délabré et il était question de le démolir. Il accueillait des gens qui n’avaient vraiment pas de moyens. J’y ai rencontré des alcooliques, des petits jeunes qui fumaient de la drogue, etc.

Mais, j’avais peur ! Que ce soit aux Comores ou à Marseille, je n’avais jamais vu ça ! Je pensais que ces gens allaient me tuer, me frapper bêtement, car pour moi, ils étaient troublés psychologiquement, imprévisibles… Je ne sortais donc de ma chambre que pour aller à l’école… Mais au fond, je crois que cette peur m’a sauvé ! Quand on fait attention , c’est aussi une bonne chose. Ça permet de se protéger…

Quoi qu’il en soit, cette crainte était justifiée ! Ce n’était pas une question d’image de la ville ! C’était la réalité du foyer où je vivais. Quand j’étais à la gare, quand je prenais le train ou quand j’allais traîner un peu au centre, je me sentais parfaitement en sécurité ! Donc, la ville elle-même ne me faisait pas peur. C’est dans le foyer, où je voyais des gens se saouler ou se droguer dans un coin, que je n’étais vraiment pas tranquille…

Quand je suis arrivé à Sarcelles, je crois qu’il y avait qu’une seule famille comorienne. Elle habitait dans l’immeuble de la Poste, avenue Auguste Perret. Comme le père y travaillait, ils y avaient un appartement. Maintenant, ils habitent dans une grande tour, à côté de la gare. Actuellement, il y a beaucoup de Comoriens à Sarcelles ! Je suis premier secrétaire de l’association « l’Amicale des Comores » et nous avons recensé ici plus de deux cents familles, arrivées pour la plupart ces dix dernières années. Ce sont essentiellement des jeunes. On ne compte qu’une dizaine de personnes qui dépassent soixante-cinq ans. En majorité, ce sont des moins de cinquante ans.

Vie associative et communautaire

Á Sarcelles, il nous arrive souvent d’organiser des journées culturelles comoriennes pour faire connaître notre pays, apprendre aux jeunes la danse, les tam-tams, etc. Concernant la langue, il y a des cours tous les samedis pour nos enfants. Parfois, ils mélangent un peu les mots et c’est souvent une erreur des parents, car certains ne maîtrisent pas vraiment le français et y incorporent du comorien. Seulement, les enfants pensent que c’est du français et après, ils finissent par tout mélanger. C’est pourquoi nous disons souvent aux parents : « Si vous ne maîtrisez pas bien la langue française, le mieux, c’est de parler en comorien à vos enfants. Ils apprendront le français à l’école, ou avec des amis, dans la rue. Sinon, ils risquent de tout confondre et ça deviendra un handicap. » Á partir de là, certains parents suivent ce conseil et d’autres pas. Ils continuent toujours à mélanger les deux langues…

Je crois que nos enfants bénéficient aujourd’hui du mélange des cultures. Le but de notre association, c’est d’éviter qu’ils soient totalement déracinés, qu’ils ignorent d’où ils viennent mais par exemple, mon fils a des camarades d’autres origines et chacun partage ce qu’il connaît de son pays, ce qui entraîne automatiquement un mélange. Pour moi, c’est une richesse qu’il faut défendre ! Quand on reste replié sur soi-même, on ne peut être vraiment éveillé, on ne peut pas avoir une vision vraiment ouverte sur les autres cultures, sur les autres manières de vivre.

Personnellement, il m’arrive parfois d’aller dans les fêtes d’autres communautés, mais ce n’est pas souvent. J’ai par exemple été invité deux ou trois fois par des amis Marocains, ce que j’ai beaucoup apprécié, surtout que nous avons un certain nombre de points communs, notamment la religion. Pour moi, ce n’était pas compliqué à suivre ! Je ne me suis pas senti perdu. Je crois que ce qui peut actuellement rapprocher les communautés, ce sont avant tout les points communs. Ce n’est pas encore la vie à Sarcelles… Au travail, j’ai des collègues d’autres origines mais ils ne m’ont jamais invité dans leurs fêtes… Je pense donc qu’il est temps de mettre en place une relation directe entre les associations, des passerelles. C’est une politique qu’il faut mettre en route pour permettre aux différentes communautés de se mélanger un peu…


Voir en ligne : La Bande Dessinée : Les Migrants

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