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Congo-kinshasa... étudiant en France, je voulais repartir mais...

Albert Capita

samedi 13 mars 2010, par Frederic Praud

texte Frederic Praud


Enfance à Kinshasa

Je suis né en 1964 à Kinshasa, la capitale de l’actuelle République Démocratique du Congo (ex Zaïre). Je fais partie d’une fratrie de neuf enfants : trois garçons et six filles. Malheureusement aujourd’hui, nous ne sommes plus que huit car j’ai une sœur qui n’est plus… Mon père était fonctionnaire de la santé publique. Il travaillait à l’hôpital. Ma mère tenait un commerce.

Nous habitions dans un quartier résidentiel mais il n’y avait pas d’immeubles comme ici ! C’étaient de petites maisons, des pavillons en quelque sorte. Kinshasa était à peu près comme toutes les autres grandes villes africaines, comme Dakar, comme Douala, etc. C’était quasiment la même ambiance. C’était une ville très musicale où les gens aimaient bien prendre de la bière, etc. Mais, je ne connais pas très bien la vie de la capitale car je l’ai quittée très tôt. Comme ma famille est de religion catholique, mes parents m’ont envoyé au pensionnat à l’âge de huit ans et j’y suis resté jusqu’à dix-huit ans. Je ne rentrais chez moi que pendant les vacances.

La République Démocratique du Congo est une ancienne colonie Belge, à ne pas confondre avec l’actuel Congo Brazzaville, l’ancienne colonie française. Mais encore actuellement, le français est langue officielle dans les deux pays. Quand j’étais à l’école, tout l’enseignement se faisait donc en français. Encore aujourd’hui, pas mal de Zaïrois utilisent toujours certaines expression typiquement belges, comme nonante ou septante, à la place de quatre-vingt dix et soixante dix. Si je m’exprime très bien en français aujourd’hui, c’est parce que je l’ai parlé dès l’enfance, non seulement à la maison, avec mon père mais aussi à l’école, où c’était une obligation absolue. Je ne parlais la langue du pays qu’avec ma mère …

Adolescence au pensionnat du collège Jean XXIII

Je suis le seul des trois garçons de la famille à avoir été envoyé en pensionnat. Sinon, toutes mes sœurs y sont allées. C’était un internat catholique et la discipline était très stricte. On y suivait à la fois l’enseignement scolaire normal et l’enseignement religieux, le catéchisme. On avait vraiment un rythme soutenu ! Dès l’âge de huit ans, nous avions des heures où l’on parlait de la Bible, de Jésus, de Dieu, et pour moi, c’était très important…Là-bas, je me sentais bien… J’avais plein d’amis… On ne vivait qu’entre nous, entre copains. Á l’époque, les internats n’étaient pas mixtes ! Filles et garçons étaient séparés ; chacun avait le sien. Mes sœurs se trouvaient donc ailleurs. Elles n’étaient pas avec moi et on ne se voyait pas…

Enfants, ne pas voir nos parents plus souvent nous manquait beaucoup ! Mais, j’ai grandi quasiment sans eux et je les ai vus de moins en moins… Ma mère était commerçante. Elle possédait de gros camions et elle partait régulièrement en déplacement en province. Alors, quand j’étais là pendant les vacances, je voyais surtout mon père car elle était souvent absente… Par contre, je retrouvais mes sœurs qui étaient dans un autre internat et que je ne voyais pas durant l’année.

Les vacances terminées, on prenait l’avion ensemble puis chacun et chacune partait de son côté rejoindre son pensionnat respectif. C’était très loin ! Le Congo, c’est quand même quatre fois la France ! Je faisais mes études à environ cinq cents ou six cents kilomètres de Kinshasa. Á l’époque, on pouvait y aller par la route mais elles n’étaient souvent pas en très bon état et cela prenait facilement huit heurs. C’était donc beaucoup plus rapide en avion ! On perdait moins de temps ! Et puis, c’était pratique. Les parents qui envoyaient leurs enfants à l’internat s’arrangeaient pour en louer un, qui nous emmenait tous ensemble. Au retour, c’était pareil.

L’image de l’Europe

Pour nous, l’Europe, c’était avant tout les religieux de l’internat, qui pour une bonne partie étaient européens : des prêtres jésuites et des frères joséphistes. On voyait donc essentiellement l’Europe à travers ces missionnaires là, comme on les appelait. Á l’époque, nous étions davantage tournés vers les Belges. La France, on la connaissait comme ça ! On parlait du général de Gaulle, de tous ces grands personnages, mais la vie des français, on n’en savait pas grand-chose. L’Europe, pour nous, c’était plus la Belgique.

Nous n’avions pour autant pas l’idée de partir nous y installer un jour. L’école où mes parents m’avaient envoyé, le collège Jean XXIII, était très connue au Congo ! Il formait l’élite, les futurs cadres du pays. On ne pensait donc pas à aller un jour en Europe ! Venir pour visiter en vacances, pourquoi pas ? Mais pour y vivre, pour y rester, jamais… Cela ne faisait pas partie de nos rêves, loin de là… Enfant, on n’y pensait vraiment pas du tout… C’est valable non seulement pour moi mais aussi pour pas mal de compatriotes que je connais, installés aujourd’hui en France. Jamais nous n’avons envisagé de quitter un jour notre pays pour aller vivre ailleurs…

En 1982, lorsque j’ai obtenu mon bac, je voulais venir en Europe pour faire mes études universitaires. Mais, je n’avais aucunement l’intention de m’y installer ! Mon but était de revenir. Quoi qu’il en soit, mon père n’était pas d’accord. Quelques mois auparavant, il s’était rendu là-bas à l’occasion du mariage de ma sœur et il m’a dissuadé : « Tu sais, en Europe, c’est très difficile ! Et je crains que tu aie beaucoup de mal à y faire des études comme tu l’envisages… Je préfère donc que tu ailles à l’université ici. Comme ça, si tu pars ensuite en Europe et que tu n’as pas la possibilité de suivre les études que tu souhaites, au moins, tu en auras déjà faits. »

Je suis donc resté au Congo. Pendant quatre ans, j’ai fait une école d’électronique et j’ai commencé à chercher du travail. Nous étions dans les années 85-86 et la situation devenait déjà plus ou moins difficile en Afrique…Á ce moment-là, un diplôme européen était beaucoup plus côté qu’un diplôme local sur le marché de l’emploi. Du moins, c’est comme ça que je voyais les choses. J’ai donc pensé : « Bon, je vais aller en Europe pour deux ou trois ans afin de compléter ce que j’ai déjà fait. » et je suis parti en 86.

Arrivée en France

En venant en Europe, je réalisais un rêve, celui de découvrir un autre monde… Enfant, je n’en avais aucune envie mais en 1986, j’avais vingt-deux ans et je voyais les choses autrement. Mon souhait comme beaucoup d’autres à l’école, était de recevoir une formation européenne en plus de celle que j’avais déjà, afin de la valoriser d’avantage. Je suis d’abord passé par la Belgique, chez ma tante, où je ne suis resté que quelques jours. Pour nous, c’était la porte d’entrée de l’Europe ! Je suis ensuite venu en France, chez ma sœur, qui habitait Corbeille Essonne.

Je suis arrivé au mois de décembre 86 et ce qui m’a beaucoup frappé, c’est qu’il faisait très froid… C’est un hiver dont on a beaucoup reparlé après ! Il a vraiment été très rude et ça m’a presque dégoûté de l’Europe. Je me suis dit : « Si c’est comme ça, je préfère rentrer chez moi ! » Autre chose qui m’a beaucoup déçu, voir comment les gens vivaient entre eux séparés. C’était chacun pour soi, chose qu’en Afrique, on ne connaît pas… Chez nous, il y a vraiment un esprit communautaire ! C’est comme si on vivait dans une grande famille et ça, je ne l’ai pas retrouvé ici…

Je vis à Sarcelles depuis huit ans et je constate que les gens, même s’ils vivent ensemble, même s’ils sont voisins, ne se connaissaient pas. Pas plus tard qu’il a deux semaines, à la messe, la sœur Geneviève m’a mis en contact avec un monsieur habitant au même endroit que moi. Quand il a su que nous étions voisins, il a été surpris ! Il m’a dit : « Vous habitez aussi au 6 allée Francis Carco ? Mais, c’est dans mon immeuble ça ! » Il vit là depuis des années et il ne me connaît pas ! Alors, c’est ça qui m’a frappé quand je suis arrivé en France…

Il n’est pas question de se forcer à se tutoyer mais se dire simplement entre voisins : « Bonjour, comment ça va ? » ou des petites de ce genre, font partie du quotidien en Afrique. En quelque sorte, on est tous frères… Bien sûr, il ne s’agit pas de savoir ce qui se passe précisément chez les autres mais mon souhait serait que les gens puissent se rapprocher de cet esprit là…Cette autre manière d’être ensemble est pour moi, beaucoup plus positive…

Quand le provisoire devient définitif…

Je crois que pas mal de gens sont dans mon cas, à savoir qu’ils n’ont jamais fait le choix de rester en France. En arrivant ici, je me suis dit que c’était pour deux trois ans tout au plus et qu’ensuite, je retournerai chez moi. Seulement, je suis toujours là vingt ans plus tard. Je suis très content d’être en France ! Je m’y plais ! Mais jamais je n’ai pensé y rester aussi longtemps ! Alors, pourquoi comme beaucoup d’autre, ne suis-je pas reparti ? Tout simplement parce qu’en Afrique, ça ne va plus… Et quand tu rentres là-bas, il y a même des gens qui te disent : « Qu’est-ce que tu viens faire là ? Ici, il y a la guerre, il y a ceci, il y a ça… »

Et puis au départ, j’étais seul à être concerné par une éventuelle décision de retour ! Tandis qu’aujourd’hui, j’ai non seulement des enfants mais aussi tout mon clan et dans ces conditions, on ne voit plus les choses de la même manière… Aux alentours de 90, j’ai rencontré mon épouse, venue comme moi pour faire des études, on s’est marié, et lorsque nous avons eu nos enfants, on s‘est rendu compte que nous mettions au monde de petits Français. Á partir de là, retourner au Congo devenait tout un problème ! Tous ces éléments se sont donc ajoutés avec les années.

Mais, pas mal de gens sont dans le même cas ! Je ne suis pas le seul ! Ils sont venus au départ pour des raisons personnelles, avec l’intention de repartir, et peu à peu, ils se sont retrouvés dans des situations faisant du retour quelque chose d’impossible. Ils sont donc toujours en France, sans l’avoir vraiment choisi, et ils ont obligé de faire avec… Certains le vivent très difficilement alors que d’autres ont très vite compris…

D’Argenteuil à Sarcelles

Je suis arrivé à Sarcelles en janvier 1998 après avoir passé quatre ans à Argenteuil. Là-bas, j’ai été très déçu car malheureusement pour moi, j’habitais un immeuble où il n’y avait que des personnes âgées. Le problème, fut que ma femme et moi, nous étions un jeune couple avec un enfant au départ et trois par la suite, ce qui causait, comme on peut l’imager, pas mal de bruit. Nous avons donc connu des moments très difficiles à Argenteuil avec le proche voisinage… Sinon, la ville en elle-même, ça allait ! Seulement comme j’étais la plupart du temps au boulot, je ne m’impliquais pas vraiment dans la vie de quartier.

En arrivant à Sarcelles, j’ai continué exactement sur le même rythme : boulot, boulot, boulot… Á l’époque, mon épouse était très contente de venir ici car beaucoup de choses lui plaisaient. Tout était à côté : la mairie, la Sécurité Sociale, la CAF… C’était pratique. Elle n’avait pas à se déplacer très loin pour se rendre dans une administration.

Par contre, il y avait une peur… Malheureusement, de l’extérieur, Sarcelles est toujours vue comme un quartier chaud. Alors, quand on disait aux gens que l’on allait nous y installer, certains nous le déconseillaient fortement : « Vous savez, Sarcelles, ce n’est pas bien ! C’est malfamé ! », etc. Mais bon, de toute façon, là où nous étions à Argenteuil, ce n’était pas froid non plus !

Il y avait donc quand même cette crainte et finalement, nous avons été agréablement surpris car non seulement tout était à côté et en plus, j’ai retrouvé un peu les miens, c’est-à-dire qu’il y avait plus de Noirs. La population était plus mélangée et moi personnellement, c’est ça qui m’a beaucoup plu. Je me suis dit : « Là au moins, il y a davantage de communautés et je pense que les choses se passeront mieux… »

Depuis que je suis en France, j’ai évidemment été confronté au racisme. Je pense qu’il y en a malheureusement partout mais qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Quand on est noir, il y a certaines barrières plus difficiles à franchir et malheureusement, je crois qu’il faut l’accepter, même si c’est difficile. Ça ne sert à rien de se prendre la tête… Moi, je suis très très fier d’être noir…

Se rendre utile dans son quartier

Lorsque je suis arrivé aux Vignes Blanches, je ne connaissais pas vraiment la vie du quartier. Mon quotidien, c’était l’immeuble, la voiture, le boulot, etc. En fait, c’est un évènement malheureux qui m’a permis de découvrir réellement Sarcelles. Il y a deux ans, mon épouse et moi, nous nous sommes séparés et comme nous travaillions au même endroit, j’ai été obligé de quitter mon emploi… De plus, ayant la garde de mes enfants, je devais m’occuper d’eux… Á partir de là, n’allant plus au boulot, je me suis investi davantage dans mon quartier…

Ayant eu la chance de faire des études, j’ai pensé que je pouvais sans doute être utile et c’est comme ça que j’ai découvert la maison de quartier. Je me suis dit : « Tiens, je vais essayer de donner des cours particuliers de temps en temps, de faire du soutien scolaire. » Et aujourd’hui, cela fait bientôt un an que je fais ça avec Olivier et Margaret, au sein de l’association Accueil et Culture.

Comme à toute chose, malheur est bon comme on dit, cela m’a permis de découvrir les difficultés des jeunes. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’étais content d’avoir divorcé mais j’ai tout de suite senti que je pouvais être enfin utile à la société. Cela a toujours été mon rêve… Actuellement, je suis représentant de parents d’élèves au collège et mon enfant le plus jeune est à l’école primaire Albert Camus, dont je connais bien le directeur. Il m’a dit : « Mr Capita, on aura besoin de vous ! » Je suis donc plus ou moins impliqué dans la vie du quartier au niveau scolaire. En tant que parent élu, je vais souvent à des réunions et en tant qu’animateur ici, je suis en contact avec les jeunes. J’ai également quelques activité à la paroisse où je donne des cours de catéchisme.

J’ai donc découvert les jeunes du quartier et c’est quelque chose qui personnellement m’a beaucoup plu. J’ai vraiment senti leurs difficultés… C’est ce qui m’a poussé à vraiment m’investir auprès d’eux… Auparavant, j’étais informaticien dans une boite à Rungis et comme ça ne passait pas très bien avec ma femme, j’ai été obligé de partir. Maintenant, je travaille à temps partiel à la maison de quartier avec Olivier et je m’y sens très bien car pour moi, le plus important, ce sont les jeunes…

La prise en charge de ses vieux parents

Ma mère vit actuellement an Afrique avec la sienne. Elle ne travaille plus ; elle a donc le temps de s’en occuper. Par contre, mon père qui a maintenant un certain âge est venu vivre chez moi quelques mois. Et bien, j’en ai ressenti le poids ! Malgré le fait que je sois africain et ma volonté d’être avec mes parents et mes grands-parents, je ne pouvais pas rester avec lui ! Je ne pouvais pas m’en occuper en plus de mes enfants ! C’était une charge pour moi ! Alors aujourd’hui, il vit chez mon petit frère qui lui est encore marié. Mais, s’il était dans ma situation, il aurait le même problème que moi !

Sans doute, que ce ne serait pas pareil en Afrique. On vivrait différemment parce que là-bas, malheureusement, il y a beaucoup de chômage et les gens n’ont quasiment rien à faire, si j’ose dire. Quelque part, prendre soin de ses vieux parents est donc plus facile. Mais en France, quand on a un boulot, ce n’est pas possible ! On n’a pas le temps et c’est un vrai problème ! Je l’ai vécu ! Les gens ont pu mal l’interpréter mais je n’en pouvais plus ! Ce n’est pas que je n’aime pas mon père ! Au contraire, je l’adore ! Mais, je ne pouvais pas faire autrement…

Je ne crois pas que ce soit une question d’homme ou de femme car avant de venir chez moi, mon père était chez ma grande sœur, à Corbeil Essonne. Elle a la nationalité française et elle travaille comme son mari. Et bien, il a quasiment craqué ! Il voulait qu’on s’occupe de lui et c’était tout un problème ! Ma sœur lui a bien expliqué que l’on ne pouvait pas être avec lui en permanence, mais il n’arrive pas à comprendre ça ! Il ne comprend pas qu’en France, les gens sortent le matin pour aller au boulot et ne reviennent que le soir. Au bout du compte, il est donc parti de chez elle pour se retrouver chez moi… Mais comme j’ai eu le même problème, le voilà maintenant chez un autre enfant…

Au départ, il était venu en vacances et aujourd’hui, il est prévu qu’il retourne en Afrique parce qu’ici, malheureusement, personne ne peut s’occuper de lui. Là-bas, au moins, on pourra trouver quelqu’un qui s’en chargera et il sera dans son environnement…

Message aux jeunes

Il ne faut jamais lâcher les études. C’est vraiment fondamental ! Je pense que ne pas faire d’études, c’est la porte ouverte à l’échec dans la vie… Le plus grand message que je fais passer aux jeunes, c’est donc d’aller à l’école, ce qui n’est pas forcément évident aujourd’hui avec tout ce qui se passe… Certains me disent : « D’accord, mais j’en connais qui ont des diplômes et qui pour autant ne trouvent pas de travail… » Mais, je crois que ce n’est pas ça qui peut décourager d’aller à l’école.

Elle ne sert pas seulement à trouver un boulot plus tard ! Elle inculque aussi certaines valeurs et pour moi, c’est déjà très important… J’insiste souvent là-dessus. Je ne leur dis pas : « Aller à l’école pour être riche ! Faites-le avant tout pour vous-mêmes. » Moi il est vrai j’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont initié très tôt au goût des études et je sais aujourd’hui que même si je ne suis pas riche, ça m’a apporté énormément de choses…

Ce que je veux et je m’investirai personnellement en ce sens pour y arriver, c’est que les jeunes ne lâchent pas l’école… C’est vraiment très important… Quand je vois que ceux qui vont brûler des voitures sont des gamins de quatorze ans, sortis du système scolaire depuis un moment, je pense que s’ils allaient en classe, ils ne feraient certainement pas ce genre de connerie… Là, je parle des jeunes mais il est vrai aussi que les parents sont souvent dépassés ! Au départ, j’avais tendance à les condamner mais depuis un an que je découvre ce monde-là, je me rends compte que c’est très compliqué… Je souhaite donc beaucoup de courage aux jeunes…


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