Accueil > MÉMOIRES CROISÉES : La Mémoire source de lien social > Femmes et migrations, répertoire > Femmes solidaires

Femmes solidaires

mardi 26 juin 2012, par Clare Mearns

Femmes Solidaires est un mouvement féministe, reconnu mouvement d’Education Populaire et bénéficiant d’un statut consultatif spécial auprès des Nations Unies. L’association défend les valeurs fondamentales de laïcité, de mixité, d’égalité pour les droits des femmes, de paix et de liberté.

Femmes solidaires agit aussi pour les femmes migrantes en s’engageant à l’échelle régionale et internationale pour défendre les droits des femmes contre les abus.

A propos

L’association Femmes solidaires est née des comités féminins de la Résistance en 1945. Elle est aujourd’hui présidée par Sabine Salmon qui anime un collectif d’environ 70 femmes représentantes des lieux d’implantation ; Pascale Fouquet assure la trésorerie de l’association.

Avec un réseau de 190 associations en France, Femmes solidaires agit pour faire reculer toutes les formes de discriminations et de dominations ; le sexisme et le racisme ; pour faire avancer l‘égalité et les droits des femmes qu’il s’agisse de droit et d’accès à l’emploi, de l’égalité des femmes et hommes au travail, de la parité ou de la lutte contre toutes les violences faites aux femmes.

L’association s’adresse à toutes les femmes, dans toutes leurs diversités en leur permettant de devenir actrices et d’oser une parole à l’occasion d’actions locales, des rencontres, des sorties culturelles… Elle anime des permanences d’écoute pour conseiller, orienter et accompagner les femmes dans leurs démarches. Sur rendez-vous.

Elle peut se porter partie civile dans les procès relatifs aux violences physiques et/ou morales (viol, harcèlement sexuel, excision, mariage forcé…) faites aux femmes.

Femmes solidaires travaille avec des associations de femmes de différents pays pour défendre leurs droits et leurs libertés. L’association engage de nombreuses campagnes internationales et développe « la solidarité réciproque » : lorsque les droits des femmes progressent dans un pays, cela encourage les autres femmes du monde à continuer leur lutte.

Femmes solidaires fait partie de l’Initiative Féministe Européenne – I.F.E.- , réseau européen d’associations, de femmes et d’hommes pour une Europe féministe et laïque. ife@efi-europa.org

L’association est adhérente et membre du bureau de la Coordination Française du Lobby Européen des Femmes "CLEF"

Clara-magazine édité pour Femmes solidaires, est le journal de l’actualité féminine et féministe en France et dans le monde avec des dossiers complets. Il donne la parole aux femmes, formule des propositions et fournit des repères concrets pour l’égalité entre les femmes et les hommes. En vente par abonnement. 6 numéros par an pour 33 euros.

Projets

Femmes solidaires sont actuellement en train de réaliser plusieurs projets dont un est le "Projet de solidarité réciproque en Ethiopie".

C’est la région d’Ethiopie où l’on pratique le plus l’excision et l’infibulation : 98 % des petites filles Afars sont soumises à ces traditions qui constituent une atteinte grave aux droits fondamentaux de tout être humain, à la dignité et à l’intégrité.

Ces mutilations génitales ont des conséquences désastreuses sur leur santé tout au long de leur vie : hémorragie, incontinence urinaires, douleurs menstruelles, une femme sur deux meurt en couche sans parler d’autres complications.

Dans certaines régions, une femme sur deux meurt d’hémorragie en accouchant.

Les femmes Afars vivent dans une extrême pauvreté, sans eau, sans électricité, avec pour priorité leur survie et celle de leur famille.

Des fillettes meurent également d’hémorragie à la suite de leur mariage.

Et il y’a bien sûr le SIDA, transmis par l’outil non désinfecté de l’exciseuse ou de la matrone qui coupe l’infibulation au moment de l’accouchement.

L’autre problème lié à l’excision, c’est la fistule qui fait de ces femmes de vrais parias . Plus personne ne veut d’elles , ni le mari , ni la famille .

Si l’excision et l’infibulation sont pratiquées sur toutes les catégories sociales, les conséquences de ces pratiques sont inégales suivant les catégories sociales. Les filles et les femmes de condition modeste, vivant dans les campagnes ou les villages reculés ne bénéficiant pas de proximité de structure sanitaire, sont les plus exposées aux méfaits des mutilations sexuelles. Les petites filles meurent parfois pour une banale rétention urinaire.

Ce que Femmes solidaires propose :

L’idée de créer un centre d’information et d’accueil pour les femmes dans cette région d’Ethiopie où ces pratiques ne reculent pas et font toujours des ravages est née à la demande d’un groupement des femmes de cette région qui s’opposent à ces pratiques mutilantes et avec lequel nous sommes en lien depuis l’année 2003.

Ce centre permettra d’accueillir les mères et leurs filles qui souhaitent se soustraire à cette pratique mais aussi et surtout de lutter plus globalement contre l’excision dans cette région.

Dans le même temps, l’association Femmes solidaires a mis en place le marrainage de petites filles non excisées. L’objectif est de soutenir les mères et les familles face à la pression sociale qui existe pour exciser leurs filles, de les aider ainsi à ne pas le faire et de scolariser ces petites filles. Leur courage et leur détermination les a poussées à s ’opposer à la pression de la société en en refusant d’exciser leurs fillettes. Des pionnières, car elles étaient bien seules à l’époque, il y a 3 ans.

Les femmes et les fillettes vont à l’encontre de la tradition et sont mises à l’index de leur communauté. Le but des marrainages est d’inverser la tendance. Chaque fillette non excisée aura une marraine pour lui permettre d’être scolarisée, bien habillée, et donc de faire envie aux autres.

Aujourd’hui, 90 petites filles de deux villages de la région sont marrainées et vont à l’école.

Enfin, un ou deux voyages par an seront organisés par nos deux associations pour rendre visite aux familles, se rendre compte sur place des évolutions et pratiquer une évaluation constante du dispositif.

Actuellement, une équipe composée de deux représentantes de notre association et d’un médecin obstérticien sont sur place.

Dans le cadre de ce projet, l’association Femmes solidaires recherche des fonds pour la construction du centre.

Pour tout renseignement sur ce projet contactez Virginie au

01 40 01 90 90.

Contacts :

Tél : 01 40 01 90 90

3/5 rue d’Aligre, 75012 Paris

http://femmes-solidaires.org/spip.php?rubrique7

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.