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Intégration

"Les Slimani", la suite de Petit Polio

Editeur : Tartamundo

vendredi 19 mars 2010, par PHF

"Cette fiche fait partie du répertoire de la bande dessinée migrante créé par Paroles d’Hommes et de Femmes. Ce répertoire est destiné aux enseignants, éducateurs, associations, collectivités qui souhaitent utiliser la BD ayant pour thèmes la migration, l’altérité, l’intégration, comme une source de lien social et d’action éducative"


Auteur : Farid Boudjellal

Éditeur : Tartamudo

Collection : Tebeos

2003

Résumé : « Samedi 4 décembre 1983, Paris gronde ? Non, Paris s’étonne et murmure : La première Marche des Beurs pour l’Égalité déferle sur les boulevards. Ils sont près d’un million. Ce jour-là, la famille Slimani s’est emparée de la page Événement du quotidien Libération. C’est sa première apparition officielle. Rien ne laisse alors supposer que l’épisode Chez les Slimani sera le premier d’une saga qui aura pour toile de fond Toulon, Paris, l’Algérie et même l’Arménie. »
« Les éditions Tartamudo publient un recueil des histoires courtes de Farid Boudjellal. Petit Polio a grandi. La famille Slimani a rejoint Belleville et se sont 10 personnes qui se partagent le 28 m² parisien. Avec une distribution ambitieuse, près d’une vingtaine de personnages, Farid Boudjelal raconte des épisodes tendres et drôle de la vie des Slimani.
Mahmoud tente d’échapper au ramadan. Mouloud doit être circoncis. Le père n’arrive pas à tuer le mouton pour l’Aïd El Kebir. Ratiba et Mahmoud se rendent à un réveillon de Noël dans une famille bourgeoise.

Avec cet album Farid Boudjellal montre brillamment que l’on peut faire de la bonne BD avec des bons sentiments. Il ne se laisse pourtant aller à aucune mièvrerie et évoque sans fard les difficultés de la vie de cette bouillonnante et attachante famille d’immigrés. Avec les Slimani, le réel, avec toute son épaisseur et sa complexité, s’empare du lecteur. Le ton est juste et on ressent à la fois la joie de vivre de la famille et les difficultés quotidiennes. Mahmoud est au chômage, le père n’est pas déclaré par son patron, la fille aînée doit affronter les petits chefs dans son travail au supermarché.
Chaque histoire rappelle que le bonheur n’est pas dans l’aisance matérielle mais que de meilleures conditions de vie seraient normales. Une ou deux histoires sont peut-être un peu trop démonstratives mais cela ne nuit pas à l’ensemble.

Le dessin est limpide : ligne clair, grand à-plats de couleur, une légère caricature. Il donne la légèreté de ton en décalant très légèrement un récit par ailleurs extrêmement réaliste. »

Gwael

Source : http://www.bdselection.com/php/chroniquebd-5787_Les_Slimani.html


Voir en ligne : La Bande Dessinée : Les Migrants

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