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DONNEMARIE-DONTILLY, La rafle des hommes....

Monsieur Henri GIBAULT né en 1923 à Fontenay le Comte (Vendée)

mardi 20 novembre 2007, par Frederic Praud

Monsieur GIBAULT Henri

Je suis né en 1923 à Fontenay le Comte (Vendée) pour arriver ici en 1930. Mes deux Grands-pères étaient de Donnemarie. Mon Grand-père maternel était cidrier marchand de vin. Il a été conseiller municipal en 1929. Mon Grand-père paternel était cafetier, propriétaire d’un beau café, le « Café de l’Agriculture » ….. Aujourd’hui au même emplacement c’est le Crédit Agricole.

Situation familiale

Ma mère restait au foyer. Mon père était directeur technique de la société de ramassage des peaux à La Villette, une maison de cuirs et peaux. Les bêtes étaient abattues aux abattoirs de La Villette. Les peaux étaient pesées, salées et partaient ensuite dans les tanneries. Il ne venait à Dontilly où nous habitions, que le week-end, du vendredi soir au lundi matin.

Donnemarie et Dontilly

Les deux villages Donnemarie et Dontilly étaient assez fondus. L’école de Donnemarie avait une sacrée cote parce que l’on avait un instituteur formidable. L’école de Dontilly était moins bien. Je suis allé à l’école de Donnemarie tout en habitant Dontilly parce que mon père était propriétaire du Café de l’Agriculture de Donnemarie. La possession de ce terrain bâti m’a ouvert les portes de l’école de Donnemarie. J’étais un transfuge. On ne fréquentait pas trop les enfants de Dontilly. Je n’avais que des copains de l’école. On ignorait les enfants de paysans, nous, les bourgeois.

Le premier arrivé à l’école était Henri Gamet. Il venait à pied et allumait le feu. J’habitais à 100 mètres, au son de la cloche, j’étais juste en vue de l’école. Je n’étais jamais en avance.

Les hivers étaient rigoureux. Je portais des galoches à clous avec lesquelles je faisais des glissades sur l’Auxence gelée qui était alors prise sur huit ou dix centimètres.

Donnemarie

Donnemarie était la ville commerçante avant 1940. Depuis 1914 jusqu’à aujourd’hui, quatre-vingts commerces ont disparu. C’est effarant.
Il y avait deux notaires, Fromentin et Bollet. Mon grand-père Poisson avait été maire du pays. Le vendeur de peaux de lapin, Carut, venait de Vimpelles. Il y avait même deux bijoutiers.

Le café de l’Agriculture avait son importance. Mon père en avait hérité de son père qui, lui, avait tenu le café au moment de la guerre de 1914. Il y avait deux billards sur lesquels j’allais jouer quand j’étais jeune.

Il y avait surtout le cinéma au premier étage. J’y allais avec les copines, avec P…. C….. Je me souviens d’y avoir vu un film sur l’Afrique qui s’appelait « Bozambo ». Comme elle avait peur, elle se blottissait contre moi. J’étais content ! Mon grand-père possédait une cidrerie très importante rue de la porte de Melun, avec des caves voûtées dans lesquelles le métro aurait pu passer. Le lundi, les paysans venaient avec leurs chevaux et plusieurs tonnes de pommes. Gamin, j’allais prendre du jus de pomme à la sortie du pressoir ; c’était magnifique ! La cidrerie s’est arrêtée après la guerre.

Mon grand-père habitait un petit pavillon près de la gare à côté du tacot. C’était un parisien qui s’était marié ici. Ma grand-mère a eu six enfants en cinq ans. Mon grand-père faisait venir du vin de Corbière. Des fûts énormes d’au moins 220 litres arrivaient par le tacot (le train local). Il allait les chercher avec sa charrette. Une sacrée installation de cordes était nécessaire pour les descendre dans les caves.

Parcours scolaire

De 1930à 1935, je suis allé à l’école communale. De 1935 à 1938, j’étais interne au collège Thibaut de Champagne de Provins. Je revenais presque tous les quinze jours. Les fils des notables, les petits-bourgeois, allaient au collège. Nous étions une demi-douzaine de Donnemarie à aller au collège : Gérard Delarue, le fils du Palais de La Nouveauté, Gautier, Michel Debert, le fils du docteur. C’était dur ! Il n’y avait pas de douche. Le jeudi, on allait, avec un pion, en colonne par deux, prendre une douche aux thermes. Le principal était un alsacien, un nommé Zimmermann. Sa femme faisait la cuisine en fumant comme un sapeur. De temps en temps, les cendres tombaient dans les plats. Les gars de Donnemarie se noyaient dans la masse.
Jeux

Pendant les vacances, à la belle saison, on allait se baigner à Balloy en bicyclette. Sinon, je bouquinais.

Les garçons jouaient aux gendarmes et aux voleurs dans les rues de Donnemarie. Il n’y avait pas de voiture, on était tranquille. Rue de la Glacière, on jouait aux billes avec des tracés au sol.

Accords de Munich 1938, les prémices

On ne discutait pas tellement de la guerre qui allait venir mais ça sentait le roussi. Adolphe se rappelait à notre bon souvenir. En tant que jeune, notre conscience des choses était restreinte. J’avais un bon camarade, Bernard Camé, qui venait ici en vacances de Paris. Il était fils de militaire. On en parlait ensemble. Pendant la guerre, il a voulu rejoindre De Gaulle. J’ai participé à son évasion parce qu’il avait besoin d’argent pour rejoindre la frontière espagnole. On s’est vu à Paris. Je lui ai donné ce que je pouvais mais, quand les passeurs avaient cet argent, ils livraient les Français aux Allemands. Il s’est retrouvé dans un fort à Bordeaux avant d’être envoyé en Allemagne.

Tout en étant déporté, il a fait du sabotage. Cela ne lui a pas porté chance. Il était extrêmement sportif, vous auriez vu dans quel état ils l’avaient mis. Il est mort à peu près une semaine après son retour en France, après la Libération. C’était un ami de Bernard Du Plessis. J’étais alors blessé à l’entraînement. J’ai retardé ma visite de 5 jours et il est mort entre temps. Mon père était allé le voir, il m’a dit qu’il valait mieux que je ne le voie pas. Sa cousine avait dû demander à l’infirmière où il était, tellement il était méconnaissable.

Mon père sentait que la guerre allait venir. Il avait fait la guerre de 1914 et avait eu le triste privilège d’avoir un de ses frères, mort dans ses bras dans un camp de prisonnier en Allemagne. Ils étaient cinq garçons. Il eut trois de ses frères tués à la guerre de 1914. Le dernier a été tué dans un camp le 27 novembre 1918 alors que l’armistice était signé depuis le 11. Le capitaine Koch qui dirigeait le camp a donné l’ordre de tirer. Mon oncle qui faisait office de Vaguemestre a été tué pratiquement sur le coup.

Mon père est mort à l’âge de 65 ans. Quelques jours avant sa mort, il rêvait encore de cette guerre. Il avait été fait prisonnier à Verdun. Il avait horreur de la guerre mais les Allemands, ceux qu’il avait côtoyés, on les avait aussi envoyés au casse-pipe. Il n’en voulait pas tellement aux Allemands mais il était méfiant.

Exode

De 1938 à 1943, j’étais à l’ENP (Ecole national professionnelle) de Vierzon. Pendant l’exode de juin, je suis encore à Vierzon. L’école avait pour mot d’ordre de se replier à Cluny. Je n’ai pas voulu y aller. Ma mère était à Chissay en Touraine. Je l’ai rejointe en train. Même si le train ne s’y arrêtait pas, le conducteur m’avait promis de marquer un arrêt. Mon père nous avait rejoints. Nous nous sommes ensuite repliés à Niort où j’avais mon parrain. Nous y sommes restés quelques temps avant revenir ici parce que c’étaient les vacances.

L’occupation

A peine rentrés, avec mon copain Delarue, nous avons fait un tour dans le secteur, vers la route qui va vers Bray. Là, une colonne de chars français avaient été complètement détruite par les Allemands. Nous avions chacun une bicyclette avec une voiture d’enfant que l’on traînait. Nous avons perquisitionné les chars. On voyait des ossements des gars et nous avons ramené des fusils chez Jacques Legouge armurier. Il les a remis en état et c’est sans doute parti à la Résistance.

Mes parents habitaient 15 rue Raymond Bellaguer qui s’appelait la grande rue à l’époque. Ils ont été obligés de loger un officier allemand. Il était correct. Il a dû rester 4 ou 5 jours.
Une anecdote nous a amusés. Il avait ramené une boule de pain pour le chien. Le chien l’a reniflée et n’en a pas voulu. Il était vexé. Je parlais allemand. C’est le seul occupant que l’on ait eu.

Je détournais la tête en passant devant le drapeau allemand qui flottait devant chez les Normand. Pendant la période d’occupation, j’étais à Provins, à Vierzon et à Angers. Je ne rentrais à Donnemarie que pour les vacances.

Les Allemands ont occupé une cour de l’école à Vierzon. Quand je revenais en vacances, ma mère me mettait de la nourriture dans mon sac à dos. Je devais aller trop lentement à la gare de Vierzon, un Allemand m’a fichu un coup de pied. Je suis tombé. J’ai cassé les pots de confiture…ils se sont mélangés avec mes vêtements. Ceux-là étaient arrogants.

A Vierzon, le Cher séparait la zone occupée de la zone libre. On avait le droit d’aller en zone libre en laissant nos portefeuilles à la douane. C’était la ligne de démarcation. Ils étaient sur les dents. Des gens passaient allongés sous les locomotives pour aller en zone libre. Ils vérifiaient le dessous des locomotives avec leurs baïonnettes.

Sorties à Angers

On allait se balader ou boire une fillette. Place du Ralliement, nous jouions au billard dans un grand café très bourgeois avec des colonnes et un étage. En face, se trouvaient des immeubles avec des balcons. Les souris grises, les Allemandes, bronzaient là à moitié nues. On pouvait les regarder.

STO

J’étais réfractaire au STO en 1943. Je devais passer la visite en Allemagne le jour de mon anniversaire, le 27 novembre 1943. Ils m’attendent encore. J’ai eu la chance de rencontrer, par relation, un agent SNCF qui m’a fait de faux papiers. Il les faisait à la chaîne. Avec de faux papiers, on n’était pas très fiers.

Des amis de St Cloud m’avaient amené à une soirée au Châtelet. Au retour dans le métro nous avons croisé des gars de la Gestapo avec leurs chapeaux mous. J’ai eu de la chance, cela s’est bien passé. Comme réfractaire, j’étais aux Arts et Métiers à Angers. J’étais à l’école sous mon vrai nom mais j’avais des faux papiers sur moi au cas où je serais arrêté. Cela peut paraître curieux.

Résistants

Lucien Guilvert

Mon jardin est mitoyen de celui de Guilvert. Il promenait les Allemands dans son jardin. Je me disais : « Quel salaud ! » Après cela, j’ai appris qu’il jouait double jeu. Il ferrait les roues de charrettes allemandes et dans son grenier, il cachait les armes des parachutages.

Le père de Jacques Méret.

Méret était transporteur. Il était allé à Provins. Dans sa camionnette, il était assis sur une sorte de caisson dans lequel il y avait des armes. Il emmenait avec lui Jeannette Chanteloup et Melle Lemire. La feldgendarmerie l’a arrêté. Il ne s’est pas dégonflé. Il a dit dans un allemand approximatif : « Moi, je connais le général Miller. Je vais à la chasse avec lui. Les armes, c’est pour ça. »

J’étais en vacances et mon père me téléphone de Paris pour me demander d’être présent parce qu’il avait besoin de moi. Avec Méret, ils ont garé une camionnette devant la porte. Elle était pleine de postes émetteurs et récepteurs. Tout a été déchargé dans le salon. Le lendemain, c’est reparti pour la Résistance du côté de Melun.

Bellaguer

Raymond Bellaguer était garagiste à 100 mètres de chez moi. J’ai fait des études d’ingénieur mécanicien. Je m’intéressais aux moteurs, aux boîtes de vitesse… Quand j’étais en vacances, j’allais traîner à côté de lui. C’était un homme charmant mais il était trop bavard. Il racontait ses histoires de résistance. Il était imprudent.

J’étais là quand ils sont venus le chercher. Il est monté dans la camionnette Citroën en criant : « Vive la France. » Ça vous reste dans l’oreille !

Ma tante

Ma tante était juive. Elle vivait avec mon oncle Gibault qui avait côtoyé Jaurès. Il a été tué dans les premiers jours de la guerre de 1914. Sa femme s’est remariée et elle a fait partie de la Résistance. Elle a été prise à Caluire avec Jean Moulin. Elle a été déportée. On n’a jamais su ce qu’elle était devenue. Un square à Paris porte son nom : le square Suzanne Buisson.

1944

Angers avait été bombardée. Il a eu 1100 morts. Les étudiants étaient réquisitionnés pour les déblaiements. J’en faisais partie. J’ai le souvenir d’une pauvre femme qui habitait au premier étage d’un pavillon. On l’a retrouvée morte au rez-de-chaussée. Elle avait fait des œufs au lait qui étaient restés intacts.

Ça avait bardé. Nous vivions alors chez des logeurs et plus à l’internat. Nous nous trouvions à des kilomètres mais les murs tremblaient. Les Alliés visaient les casernes allemandes, les ponts et les gares. Ils avaient mis le paquet.

Débarquement

J’ai appris le débarquement à l’école où j’ai continué jusqu’à fin juin. Pour nous, c’était formidable. J’étais gaulliste depuis 1940. C’était l’espoir d’être libéré.

A la fin de l’année scolaire, je suis allé chez un oncle à Mélanfroy à côté de Nangis. Il avait une ferme assez retirée. Tous les soirs, on allait écouter la radio chez un voisin. Quand j’ai compris que les Alliés s’approchaient, j’ai enfourché mon vélo pour rentrer à Donnemarie. Mon père avait arrêté son travail. Il était sur Donnemarie depuis très peu de temps.

Rafle des hommes de Donnemarie

On n’a pas vu les hommes venir. J’étais chez moi. Je devais mener un tonneau en brouette chez mes oncles, porte de Melun. Arrivé à la hauteur du tacot, une femme se met à genoux dans ma trajectoire pour me dire de me sauver. Je rentre chez Rosenthal, le docteur, pour me cacher. Mme Rosenthal me dit très gentiment : « Je vais dire à ma bonne de vous faire une omelette. Comme ça si vous êtes arrêté au moins vous aurez quelque chose dans le corps. »
La bonne m’a répété les propos du garde-champêtre. Tous les hommes pris dans les maisons risquaient d’être fusillé. Je suis sorti et au bout de 10 mètres, un Allemand m’a pris par le collet. Je lui ai demandé à aller prendre une veste chez moi. Il m’y a accompagné puis nous sommes repartis. Il m’a fait passer le long de l’Auxence. Je traînais un peu. Il a sorti un pétard pour me le mettre dans le dos. Ça fait un drôle d’effet. Il m’a propulsé sur la place du marché où il y avait déjà la plupart des hommes. Ils nous ont alignés. Les sentinelles passaient devant nous en disant en français : « Pas parler. Fusiller. » Ils ont pris les notables qu’ils ont mis chez Bellaguer et Botin. Ils ont emmené des camionnettes Citroën. J’ai pensé qu’ils allaient nous emmener dans un coin pour nous flinguer.

Ils nous ont mis en colonne par deux et nous ont conduits dans l’école des filles. Le premier jour nous étions gardés par des SS. Ils y croyaient encore. Je leur avais dit de me donner leurs armes que je me portais garant de leur situation car nous étions en bons termes avec les Américains. Ils n’ont rien voulu savoir.

Le deuxième jour c’étaient les bons pèpères de 60 ans de la Wehrmacht. La différence de mentalité entre les gens de 50 ou 60 ans et les SS était très nette.
Je leur ai sorti mon même discours et j’ai eu le même succès. Le troisième jour, ils avaient disparu.

L’ambiance était loin d’être sereine. Le deuxième jour, ils ont laissé les femmes nous amener à manger et à boire. Mon voisin de couchage sur la paille était M. Franier, le bijoutier. Il était complètement dans les vaps, il avait trop bu.

En étant enfermés à l’école, nous avons entendu le bruit des canons. Dans le ciel, dans la nuit, il y avait des explosions sur Fontainebleau. On s’est dit : « ça sent bon ! »

Quand mon père s’est levé vers 5 heures du matin pour aller aux toilettes, il a vu qu’il n’y avait plus personne. Le réflexe de l’ancien combattant de 1914, c’était de sortir mais un par un.

C’était le début de la débâcle allemande. J’ai encore vu un soldat allemand qui poussait une voiture d’enfant avec des affaires dedans. Je me suis dit que c’était bon signe.

L’arrivée des Américains

Les Américains sont arrivés dans l’après-midi. Quand les GMC se sont arrêtés, mon père est descendu à la cave et il leur a offert de bonnes bouteilles.

J’ai fait la connaissance de 5 fantassins américains chez ma grand-mère. J’ai sympathisé avec l’un d’eux et nous sommes restés en contact. Sa sœur est même venue nous voir en France après. Au début, elle buvait du lait mais mon père avait une bonne cave. Elle expliquait : « Le lait, c’est pour les bébés. » Sur les cinq soldats, quatre se sont fait descendre dans les Ardennes.

Les Américains donnaient parfois des rations à la population contre des fruits et des légumes frais. Avec Gérard Delarue, nous étions allés chercher des pommes pour faire du cidre. Nous avions tout un baquet garni de pommes. Nous étions en train de peiner à le traîner quand un GMC est passé. Ils ont tout embarqué avec eux pour le poser chez mon grand-père. Ils étaient sympas.

Sous les drapeaux

J’ai été appelé juste le temps de me faire foutre en l’air à l’entraînement. J’étais chef de chenillette, un char sans tourelle. A Saumur, dans un chemin creux, le pilote a fait une fausse manœuvre. La chenillette s’est retournée dans le talus et elle est tombée sur nous. J’ai une belle balafre à l’épaule. J’étais dans les vaps. Le maire et le curé étaient présents quand je me suis réveillé. Le curé était bien gentil mais le maire avait une petite bouteille de gnole…J’ai préféré l’eau de vie à l’eau bénite.

J’ai eu une rééducation douloureuse chez les sœurs à Saumur. Nous étions une cinquantaine dans cet hôpital. J’étais le seul blessé. Tous les autres avaient attrapé la chaude-pisse. Ces gars d’Afrique du Nord étaient allés voir les filles. Le matin, les sœurs venaient voir comment les zizis se comportaient !

Rêves d’après-guerre

A cette époque-là, j’étais dans une école d’ingénieur généraliste. J’ai eu une opportunité pour rentrer chez Citroën. Mon espoir était de bosser et de bien vivre, de profiter aussi des plaisirs de la table.

Message aux jeunes

Le devoir de mémoire est capital. Il faudrait qu’ils aient un peu plus de civisme. Autrefois, nous n’étions pas des saints mais on respectait le domaine public. A l’école, on nous inculquait le respect de la chose publique. Il faut qu’ils travaillent pour eux et pour la société. Le sens de la collectivité est primordial. Il ne devrait pas trop regarder la télé.

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