Energies fossiles

La crise du pétrole, c’est (déjà) maintenant !

Sorte d’aiguillon des orientations gouvernementales, le Centre d’analyse stratégique souligne dans une note les risques d’un pétrole au prix élevé et volatil. Il estime que diminuer notre dépendance aux hydrocarbures, dont la facture d’importation a "directement contribué à la crise de la dette", s’impose "pour la bonne santé de notre économie". Et, rajoutons-le, pour la bonne santé de la biosphère. Nos ministres ne peuvent donc pas ne pas savoir...

"Vers des prix du pétrole durablement élevés et de plus en plus volatils". C’est le titre d’une tout récente note du Centre d’analyse stratégique -institution d’expertise placée auprès du premier ministre et dont la mission est "d’éclairer le Gouvernement dans la définition et la mise en oeuvre de ses orientations stratégiques". Si elle confirme ce que disent déjà bien des spécialistes, cette note estime également nécessaire "de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles". Objectifs : réduire la facture pétrolière et les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi "améliorer la résilience de notre économie à un choc pétrolier".
Plus en détails, le Centre d’analyse stratégique, appelons-le le CAS, décline différents paramètres à risque dans la sphère "pétrole".
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