année scolaire 2011/2012
Lettres à Ion Stanica
La découverte de la perversité d’un système dictatorial, du communisme roumain.
« Nous, on ne s’en rend pas compte »
Itinéraire de la Roumanie à Paris :
Le témoignage de M. Stanica a réussi à faire comprendre aux élèves à quel point la vie à l’étranger peut être différente de celle qu’ils expérimentent tous les jours en France. En effet, nés dans une société de consommation et de confort, cela leur semble normal, logique, et ils sont interpelés par le regard différent que porte M. Stanica sur la France : « J’attendais en particulier qu’il nous explique ce qu’il a remarqué en premier en arrivant en France car nous, on ne s’en rend pas compte », explique un élève, tandis qu’un autre ajoute « je voulais savoir comment il voyait la France depuis la Roumanie. »
Encore une fois et grâce à ce nouvel intervenant, les élèves ont beaucoup appris. Ils ont pris conscience de la chance qu’ils ont d’habiter un pays libre. « Je ne savais pas que la Roumanie avait subi le joug communiste » avoue un élève qui souligne « la sévérité du régime des pays dictatoriaux de l’époque. »
Chaque intervention du projet « Mémoires de Migrants » est différente : ce ne sont ni les mêmes histoires, ni les mêmes caractères. Après l’intervention très forte en émotion de M. Szumanski, les élèves ont du mal à faire la part des choses : « Je m’attendais à des choses plus choquantes », « j’aurais pensé être plus touchée », « Je pensais que M. Stanica allait nous parler davantage de sa migration et moins de son pays et de ses traditions. » Pourtant, ces traditions sont au cœur même du débat, et cela a bien été ressenti par les élèves.
Leurs réponses à la question « pourquoi selon vous est-il important pour un pays de conserver la mémoire de son folklore ? » sont en ce sens tout à fait éloquentes :
« C’est l’histoire d’une vie. »
Si les élèves assimilent l’idée de folklore aux « sorcelleries bizarres de sa grand-mère de M. Stanica », c’est un sentiment d’urgence qui gouverne leurs pensées : il faut sauver le folklore en général car « il est en perdition », si on ne le fait pas, « le pays va perdre son identité », « si on perd son folklore, le pays n’a plus ses bases, on vit de plus en plus dans un monde uniforme et individualiste. »
« Identité » est un terme récurrent dans leurs copies, le folklore est indissociable de l’ « origine » : « C’est de la dont on vient », « les traditions anciennes font partie du pays », « c’est un lien avec le passé », il « représente le pays. »
« Originalité » est le second terme qui revient le plus : le folklore permet ainsi « d’être différent des autres pays », de « se démarquer » de ceux-ci. Il renvoie souvent une image très bénéfique en tant qu’il « rappelle les bons souvenirs », qu’il « cultive l’âme d’un pays et rapproche les gens pour tisser des liens. »
La survivance des folklores et pourquoi pas leur exportation participe du devoir de mémoire : il faut « se souvenir du passé, pour que toutes les générations connaissent l’histoire et les traditions du pays », « retransmettre de génération en génération ce qu’il y avait avant », « c’est important car on va oublier nos ancêtres et leurs traditions alors qu’ils se sont battus pour les conserver. »
Elle peut même devenir une force et aider le pays à « s’imposer par sa culture. » La question du tourisme est évidemment soulevée, « pour pouvoir expliquer aux étrangers comment on vit dans le pays, pour avoir toujours des choses à raconter sur celui-ci »
Si un élève se prend même au jeu : « Cela rendrait un peu vie à nos campagnes. » Un autre pose avec lucidité la question de son intérêt : « Pour moi c’est dérisoire mais c’est dû à ma génération je pense. » Pourtant, la protection des folklores reste un vecteur d’espoir puisqu’elle permet de : « montrer que quand l’envie est grande, tout est possible. »
« Mais il pensait que sa vie était normale »
Des conditions de vie différentes
Lorsqu’on demande aux élèves les éléments qui les ont le plus marqués pendant cette conférence, ce sont les conditions de vie de M. Stanica qui reviennent en priorité. « Pénurie de viande » et « difficulté pour trouver de quoi manger au point de se régaler de pattes de poulet » les ont grandement interpellés, de même que les conditions de stockage des denrées alimentaires : « en Roumanie, la viande était accrochée, nous, on a des emballages et des conserves. » Les conditions de fabrication de nourriture, l’attente interminable devant les moulins propices aux échanges culturels n’ont de cesse d’intriguer les élèves.
Nombreux sont ceux qui ont cité les « maisons en torchis » ou le fait que les habitants confectionnaient « eux-mêmes leurs habits et ne les achetaient pas. » C’est un monde dans lequel le degré de pauvreté se mesure par la possession ou non de terres, « le fait de travailler dans sa propre ferme ou dans une autre. » Mais il se mesure à l’échelle nationale car « tous les Roumains étaient pauvres ». Les élèves l’ont bien compris, sans ouverture sur l’extérieur, les Roumains ne savaient rien des conditions de vies dans le reste du monde : « bien que pauvres, ils se voyaient comme des privilégiés puisqu’ils « bénéficiaient » du communisme »
La liberté n’est que très relative dans une « vie sous la dictature. » Les Roumains n’étaient « pas libre de voyager », « ne pouvaient pas quitter leur pays. » Dans ces circonstances, les élèves comprennent mieux « la naïveté première de M. Stanica vis-à-vis du régime politique » et le fait que « sa mère croyait que la France était horrible. »
Le courage de M. Stanica est salué dans de nombreuses copies. En effet, « quitter la Roumanie sans ses amis ni sa famille » force le respect : « sa détermination à quitter le groupe de voyage pour rester libre » a grandement impressionné les élèves, tout comme « le fait qu’il n’ait pas peur de la milice. » En effet, « ce qu’il a dû faire lorsqu’il s’est enfui pour ne pas que sa famille subisse les conséquences de ses actes » est considéré par tous comme un acte de bravoure. Un acte récompensé par un sentiment de liberté pleinement réalisé « lorsqu’il est allé poser ses mains sur Notre Dame de Paris », souligne un élève. Et pourtant, rien de religieux dans cet acte si émouvant.
« C’était un gros mensonge »
Un mensonge organisé
Les élèves peuvent à présent, grâce l’intervention de M. Stanica, se figurer les mécanismes de l’embrigadement politique communiste à l’œuvre en Roumanie.
Les Communistes voulaient « faire croire que ce pays était le meilleur mais c’était un gros mensonge », avance un élève. Si l’idéologie originelle se veut altruiste : « Tout rassemblé pour tous » avec le maître-mot « partager », « partager les terres pour que chaque citoyen soit prospère », « le partage pour tous, avec personne de supérieur à personne d’autre, sans qu’ il n’y ait ni pauvre ni riche », la réalité ne l’a pas été. Les Communistes promettaient aux Roumains de « bien vivre sans manque et en réalité, le manque de beaucoup de produits et l’enfermement » furent leur lot.
« C’était censé être une politique qui permettait d’unir le pays pour le rendre plus fort. C’est en réalité une dictature, un peuple brimé, pauvre et sans liberté », ajoute un élève. « Les communistes faisaient croire aux Roumains que c’était la guerre et le chaos dans les autres pays, et qu’ils étaient plus libres en étant en Roumanie », renchérit un autre.
Un mensonge finalement découvert
Encore faut-il en prendre conscience, ce qui n’est décidemment pas évident lorsqu’on vit justement une telle situation. Or, M. Stanica a réussi à comprendre ce qu’il se passait en faisant preuve d’ouverture d’esprit. Il est « devenu journaliste » et c’est « en voyageant », « en interrogeant les gens » qu’il s’est rendu-compte de la supercherie, que ce n’était « pas pareil partout ». Il « connaissait l’histoire des pays » et « voyait ce qu’il se passait au niveau international. »
Mais cette prise de conscience est tardive : « il s’en est rendu compte après, pas pendant son enfance » et elle prouve qu’il n’est jamais trop tard pour revenir de ses idées toutes fondées sur le monde.
Mais c’était « avant », et j’ai changé d’avis.
Du cliché à la tolérance
Au sein d’un projet tel que « Mémoire de migrants », la question du racisme et de la discrimination doit être soulevée sans crainte et avec bienveillance. Souvent, la rencontre avec l’intervenant permet de désamorcer certains clichés. On reste sans voix lorsqu’on prend conscience de l’amalgame qui était à l’œuvre dans l’esprit des élèves avant la visite de M. Stanica. L’image du « Roumain mendiant sur les Champs-Élysées » est dans tous les esprits. « Peaux bronzées », « peuple rustique », « immigrés venant en France pour faire la manche », « voleurs », « gens du voyage », « manouche », « menteurs », « tricheurs »… telle était l’idée plus ou moins consciente et plus ou moins assumée que se faisaient les élèves du peuple Roumain. Mais la prise de conscience opère : « Je ne savais pas que les gens voulaient absolument quitter la Roumanie, qu’ils manquaient de nourriture, je pensais qu’ils n’aimaient pas les français. Qu’ils se fichaient des autres et ne pensaient qu’à eux. » « Finalement, c’est juste un peuple qui se contentait du minimum pour vivre, pauvre et mal réputé. » Les élèves avouent leur ignorance : « je ne connaissais pas ce pays, ses coutumes et la vie des personnes avant » et cheminent vers la tolérance : « Mon point de vue a changé depuis sa conférence »
Que retenir de cette rencontre avec M. Stanica ? « Le fait qu’il réalise son rêve par tous les moyens, ce que je ne faisais pas. » Gageons que les élèves chercheront désormais tous, à l’instar de notre intervenant, à réaliser leurs rêves, et on l’espère avec succès.
Messages
1. Lettres à Ion Stanica, 14 mars 2012, 13:37, par Dupont
Cher Monsieur Stanica,
Votre visite au Lycée Joliot Curie a était intéressante. Nous avions pu écouter votre histoire de votre vie qui d’ailleurs nous a beaucoup touché. Je ne sais trop quoi dire à part merci de votre venue.
Manon 2nde3
1. Lettres à Ion Stanica, 18 juin 2012, 22:58, par Ion Stanica
Chère Manon,
Je suis très contant de la visite faite au Lycée Joliot Curie et du contacte amical avec les élèves de ce Lycée. Votre intérêt pour mon histoire m’a beaucoup touché. On se reverra peut-être...
2. Lettres à Ion Stanica, 23 septembre 2013, 05:58
Bonjour ion stanica, je suis lucian et j’aimerais avoir ton courriel...j’ai perdu ton courriel.. Écris moi sur lucian.0076@yahoo.ca merci bcp
2. Lettres à Ion Stanica, 15 mars 2012, 21:17, par Lauriane
Cher monsieur Stanica,
Je vous remercie de votre visite dans notre lycée et de l’intervention que vous nous avez apporté. Vous nous avez appris des choses, plus particulièrement ce qu’était le communisme et ce qu’était la vie dans votre pays.
Votre visite a été bénéfique pour notre culture et vous avez éclaircie des points qu’on ne comprenaient pas vraiment.
1. Lettres à Ion Stanica, 18 juin 2012, 23:02, par Ion Stanica
Chère Lauriane,
Heureux d’avoir aider des jeunes comme toi et tes collègues aà mieux comprendre ce qui se passait dans un pays européen (la Roumanie) si proche de la culture et de la civilisation française.
3. Lettres à Ion Stanica, 21 mars 2012, 14:25
Merci pour cette intervention, je l’ai trouvée très enrichissante pour la culture générale et par rapport à la réalité du récit.
Lycée Joliot-Curie, Hirson.
1. Lettres à Ion Stanica, 18 juin 2012, 23:05, par Ion Stanica
Merci de m’avoir écouter et heureux d’avoir contribué à l’enrichissement de votre culture générale...
4. Lettres à Ion Stanica, 21 mars 2012, 14:42, par Maxime BOUDESOCQUE
Cher Monsieur Stanica,
Je vous remercie de votre venue, de nous avoir parler de votre vie, car selon moi les roumains étaient des personnes qui venaient mendier en France, grâce à vous j’ai pu avoir une autre vue des roumains.
Ce qui m’ a le plus marqué, c’est au moment où vous êtes venu en France, quand vous êtes parti de l’hôtel, la nuit en échappant aux gardes de police qui étaient avec votre petit groupe de roumains pour vous surveiller pour ne pas que vous quittiez le pays dans lequel vous viviez. Vous êtes parti pour retrouver vos amis qui habitaient Paris et pour échapper à l’état communiste de la Roumanie.
Je vous remercie de votre visite dans notre lycée et de l’intervention que vous nous avez apporté.
Maxime B. 2NDE 1, Lycée Joliot-Curie
1. Lettres à Ion Stanica, 18 juin 2012, 23:11, par Ion Stanica
Cher Maxime,
Je suis content que grâce à mon intervention tu as mieux compris les roumains et que l’histoire de mon exile en France t’a beaucoup touché. Merci pour tes mots sensibles et sincères.
5. Lettres à Ion Stanica, 21 mars 2012, 14:43, par Maureen D. Lycée joliot Curie, Hirson.
Mr Stanica,
Votre histoire a été très passionante car on a pu apprendre qu’en Roumanie il y avait des traditions, des danses folkloriques, etc et que votre région d’origine restait authentique. De plus, Mr Stanica a pu nous dire que certains clichés contre les roumains étaient faux. Ce qui m’a marqué, c’est quand il a décrit la pauvreté roumaine, la nourriture souvent manquante, et les conditions difficiles de sa vie là bas etc. et votre venue en France.
Merci de votre visite.
6. Lettres à Ion Stanica, 21 mars 2012, 14:47
Je vous remercie pour votre intervention qui a été très intéressante et m’a permis de connaître plus de choses à propos de la Roumanie comme les conditions de vies difficiles, surtout pour les pauvres, dans votre pays (le peu de nourriture dans les magasins...). Ce qui m’a le plus marqué, c’est le fait qu’il faut demander la permission pour pouvoir quitter le pays. Merci encore et bonne continuation.
Ludivine, lycée Joliot Curie.
7. Lettres à Ion Stanica, 21 mars 2012, 14:51, par Quentin et Geoffrey
La conférence de Mr Stanica était très intéressante selon nous. Ce qui nous a le plus marqué chez cet homme est son courage, le fait qu’il soit parti de son pays alors qu’il n’en avait pas le droit,et sa façon de parler aux gens. Ce qui nous a le plus choqué dans son histoire est le fait qu’il ne pouvait pas sortir de son pays en toute liberté.
8. Lettres à Ion Stanica, 21 mars 2012, 14:51
Cher Monsieur.Stanica,
Bonjour, j’ai beaucoup apprécié votre intervention, elle était poignante. Grâce à vous j’ai une meilleure opinion du peuple roumain car j’avais, malgré moi quelques préjugés. Comme vous l’aviez dit lors de la rencontre au lycée tout dépend des personnes. Il ne faut pas oublier le folklore d’un pays car il y perdra son "identité".
Ce qui m’a marqué c’est l’énorme parcours que vous avez réalisé pour pouvoir quitter la Roumanie et je vous ai trouvé très courageux de ne pas avoir abandonné votre liberté. De plus votre vie à été très difficile : la pénurie de nourriture, l’absence de loisirs, le fait que vous ne pouviez pas protester contre le régime ... Personnellement, j’aurais surement abandonné depuis longtemps, félicitations pour votre persévérance. J’ai saisi l’essentiel de votre intervention et on pouvait comprendre très facilement le principe de la dictature en Roumanie. D’ailleurs grâce à vous nous avons pus apprendre ce qu’est "une personne saine" sous ce régime. J’ai bien aimé aussi la façon dont vous avez faussé compagnie au groupe de touristes avec qui vous étiez-en tant que journaliste-en France, surtout que après vous aviez réussi à vous en sortir.
En bref, merci beaucoup de vous être déplacé jusqu’au lycée Juliot Curie et de nous avoir accordé un peu de votre temps. Bonne continuation !
Juste une petite question : Revoyez vous votre famille parfois ? Car il me semble qu’ils sont restés en Roumanie.
Cordialement, Mélanie 2nd1, lycée Juliot Curie Hirson.
1. Lettres à Ion Stanica, 18 juin 2012, 23:20, par Ion Stanica
Chère Mélanie,
Merci beaucoup pour tes appréciations concernant mon intervention. Je suis content d’avoir contribué à améliorer ton opinion du peuple roumain. Quant à ta question, oui, je vais souvent en Roumanie car toute ma famille se trouve la bas et mes racines aussi...
9. Lettres à Ion Stanica, 21 mars 2012, 14:52, par v
L’histoire de Mr Stanica était très interéssante.Il falait se lever a 4h du matin pour avoir de la viandes mais a 8h il n’y avait plus rien.Il disait que de tous les voisin de la Roumanie celui qui les aime le plus est la mer Noire.
Vincent et valentin 2nde1 lycée joliot curie hirson.
10. Lettres à Ion Stanica, 21 mars 2012, 14:53, par Jules Devin
Ce qui m’a marqué de cette intervention a été le proverbe roumain que Mr. Stanica nous a cité disant que de tous les pays frontaliers de la Roumanie, le seul amical était la mer noire, ils prennent ceci avec humour alors qu’il n’y a pas de quoi. J’ai aimé l’anecdote où explique la réaction de sa mère quand elle est venu visiter Paris. Ce qui m’a déplu est la façon dont la douane contrôlait la nourriture que sa mère lui envoyait quand il vivait en France.
Merci pour cette intervention.
Lycée Joliot-Curie.
11. Lettres à Ion Stanica, 21 mars 2012, 14:54, par Max De Quick
Merci et Bravo pour votre intervention au Lycée Joliot-Curie ,que j’ai trouvé très intéressante.
La chose qui m’a marqué est le récit de votre évasion pendant le séjour à Paris et la manière dont vous avez trahis vos amis qui avaient confiance en vous et votre pays.Mais aussi le chantage que vous avez fait contre votre pays.
La chose qui m’a plus est la qualité du récit avec des descriptions très poussées sur la vie en Roumanie et des anecdotes comme les maisons construites en bouse.
Il n’y a rien qui m’a déplu .
Lycée Joliot Curie.
12. Lettres à Ion Stanica, 29 mars 2012, 17:37, par Chuck Boris
La conférence de Mr Stanica était très intéressante selon moi. Ce qui ma le plus marqué c’est le récit de votre départ de l’hôtel, le fait que vous trahir vos amis . Ce qui m’a le plus choqué dans son histoire est le fait qu’il ne pouvait pas sortir de son pays en toute liberté.Les anecdote sur votre pays était très intéressantes comme l’histoire des jours a attendre devant le moulin.
Questions:Combien y a t-il de langue en Roumanie
Chuck Boris 2nd1Lycée Joliot-Curie Hirson
1. Lettres à Ion Stanica, 18 juin 2012, 23:25, par Ion Stanica
Cher Boris,
Ravi du fait que tu a trouvé mes histoires roumaines intéressantes et enrichissantes. Peut-être tu iras un jour visiter la Roumanie...
13. Lettres à Ion Stanica, 29 mars 2012, 17:38
MR ION STANICA est un roumain qui a vecu de nombreuses épreuves au cours de sa vie comme les kolkhozes (collectivisation des biens privés pour en faire profiter le peuple réforme mise en place par le régime communiste sous L’URSS ) mais aussi une autre forme d’épreuve à affronter : la discrimination car il faut savoir que le peuple Roumain en est victime nottament sur de nombreux clichets ( le vol : je cite"Nous étionsappelés les voleurs de poules ") alors que cela touche seulement une minorité de la population.
CROZET Kyllian : Lycée JOLIOT CURIE D’HIRSON
14. Lettres à Ion Stanica, 29 mars 2012, 17:40
Mr Stanica j’ai particulierement apprécié votre intervention au lycée Joliot Curie car votre histoire est trés interresante notamment au niveau de votre enfance de ce que vous nous avez raconté. les problèmes de libertés, comme le droit d’expression dont vous vous êtes battu pour l’obtenir jusqu’a votre arriver en France.
j’ai aussi beaucoup aimé quand vous nous avez raconté vos anecdotes au niveau de votre famille. quand vous avez reussi a vous sauvez de votre pays d’enfance ... jusqu’a vous enfuir de votre hotel notamment le compromis pour ne pas qu’ils s’en prennent a votre famille, votre petit chantage !
j’aurais aimé vous posez ces questions : comment votre famille a t-elle vécu cela : votre départ ? votre chantage pour les sauver ?
Et pouvez vous toujours maintenant retourner dans votre pays d’origine ?
Cordialement, Trochain Rodrigue 2°1
lycée Joliot Curie
15. Lettres à Ion Stanica, 29 mars 2012, 17:41, par l
Merci d’être venu nous parler, d’avoir enrichis notre culture, ce qui m’a le plus marqué c’est lorsque que vous nous avez raconté la nuit où vous vous êtes echappé ( A l’hotel avec vos amis, le chantage avec vos parents) , de votre vie en France, des traditions, des danses folkloriques en Roumanie. Vous nous avez aussi parler de la pauvreté très presente là bas avec de difficiles conditions de vie ( le peu de nourriture dans les magasins). Puis aussi le fait qu il faut demander la permission pour pouvoir quitter le pays.
Merci de votre intervention Gaelle Lycée Joliot Curie, Hirson.
16. Lettres à Ion Stanica, 29 mars 2012, 17:42
Mr Stanica je vous remercie de votre visite au lycée Joliot-Curie a Hirson votre visite était très passionnante et surtout très instructive.
Grâce a vous on comprend mieux les problèmes du peuple Roumain par exemple l’interdiction de sortir de votre pays comme vous le souhaitiez . Votre histoire et votre fuite en France grâce à votre métier de journaliste même si vous ne pouviez pas révéler tout car cela aurait été censurés) était très touchante car ce n’est pas une chose ordinaire de la vie, la confiance qu’il vous accordé en France car ils ne vous surveilliez pas comme les autres personnes avec vous ...
En vous remerciant encore.
Jérôme du lycée Joliot-Curie a Hirson.
17. Lettres à Ion Stanica, 29 mars 2012, 17:42
Cher monsieur Stanica,
Je vous remercie de votre visite, vous nous avez appris des choses, plus particulièrement ce qu’était le communisme et ce qu’était la vie dans votre pays.
Votre visite a été bénéfique pour notre culture et nous à éclaircie sur des points qu’on ne comprenaient pas vraiment.
La chose qui m’a marqué est le récit de votre évasion pendant le séjour à Paris et le chantage que vous avez fait contre votre pays.
L’histoire de Monsieur Stanica était très intéressante.Il fallait se lever à tôt pour aller au moulin moudre leur blé ; parfois il attendait des jours pour le moudre en attendant les autres gens qui attendaient se racontaient des anecdotes.
L’anecdote qui ma plus le proverbe Roumain qui dit que de tous ces pays frontaliers le seul amical c’est la mer noire
Thomas Lycée Joliot Curie 02120
1. Lettres à Ion Stanica, 18 juin 2012, 23:32, par Ion Stanica
Cher Thomas,
Merci pour les appréciations concernent mon intervention et ravi du fait que tu l’as considère bénéfique. Bonne chance pour tes études !
18. Lettres à Ion Stanica, 29 mars 2012, 17:45
La roumanie est un pays dont on ne parle pas souvent, et aussi de mauvais préjugés sont tenus. Mais mon avis c’est totalement transformé. C’était un très beau témoignage. Ce qui m’a le plus impressionné c’est le manque de liberté et aussi lors de son "évasion" à Paris lorsqu’il était avec son grouppe roumain et que pendant la nuit il s’est évadé. J’en ai plus appris sur le communisme également.
On ne se rend pas bien compte de se qu’il a peut vivre mais ce récit est vraiment touchant. Il a montrer que lui aussi, pouvait être libre.
MORGNY Camille 2nd1, Lycée Frédéric et Irène Joliot Curie, Hirson.
19. Lettres à Ion Stanica, 29 mars 2012, 17:48
Merci pour votre intervention au Lycée Joliot-Curie, M.Stanica :
– La chose qui m’a marqué est le récit de votre évasion pendant le séjour à Paris ainsi que le chantage que vous avez fait contre votre pays et vos camarades de guerres.
– La chose qui m’a plus est la qualité du récit avec des descriptions très poussées sur la vie en Roumanie
– Ce qui ma déplu c’est son accent qui était parfois difficile a comprendre .
Gautier & Quentin : Lycée Juliot Curie Hirson 2nd 1
20. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:11
Cher Monsieur Stanica
votre témoignage nous a appris beaucoup de choses sur le système de l’URSS dans les autres pays. C’était vraiment intéressant de savoir ce qui se passait en Roumanie, la différence avec la France. J’ai bien aimé également les petites anecdotes à savoir comment les gens pouvaient s’enfuir de Roumanie, comment le gouvernement de l’URSS arrivait à contrôler les personnes. Faire poser des questions c’était bien aussi, cela nous a été à changer un peu notre jugement sur les Roumains. Nous vous remercions pour votre témoignage.
Emma classe de troisième collège Cobast Hirson
21. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:11
Cher Monsieur Stanica
j’ai trouvé que c’était très intéressant. Vous avez très bien expliquer votre histoire et ce qui se passait en Roumanie. Je trouve que vous avez été très courageux car quitter son pays en sachant que votre famille risquait d’avoir des problèmes à cause de vous cela est vraiment courageux. Mais vous avez eu raison de leur faire du chantage aux policiers. Vous avez fait découvrir un Nouveau Monde outre-mer. Je vous remercie pour votre témoignage de nous avoir fait découvrir les coutumes de la Roumanie.
Antonella classe de troisième collège d’Hirson
22. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:12
Cher Monsieur Stanica
je trouve que votre intervention était très sympathique elle m’a apporté beaucoup d’informations sur le communisme et sur la vie en Roumanie. Cette intervention était très bien expliquée je lai trouvée passionnante. La partie que j’ai préféré c’est quand vous parliez de votre culture roumaine : l’échelon l’évidence la vie dans les villages, la communauté.
Je vous remercie pour votre intervention et de nous avoir fait partager la culture de votre pays.
Quentin classe de troisième collège d’Hirson
1. Lettres à Ion Stanica, 18 juin 2012, 23:35, par Ion Stanica
Cher Quentin,
Merci pour tes mots chaleureux et bonne chance pour tes études !
23. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:21
Cher Monsieur Stanica
lors de votre intervention j’ai aimé quand vous racontiez la vie dans votre pays car cela m’a permis de revenir sur certains clichés que j’avais et d’avoir une meilleure idée sur le communisme. Je suis consciente que la vie en Roumanie ne devait pas être toujours facile mais je trouve ça bien d’avoir autant d’histoires et anecdotes à raconter sur ses origines. Je vous remercie de nous avoir raconté vos aventures car cela m’a plu et j’ai appris pas mal de choses.
Méline classe de troisième collège Cobast Hirson
24. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:22
Cher Monsieur Stanica
quand je suis venu au lycée pour vous écouter et j’ai appris plein de choses. J’ai appris que le communisme n’était pas facile pour tout le monde. D’ailleurs votre histoire m’a beaucoup ému de par votre famille, votre fuite, votre vie. J’ai aussi appris que les mariages en Roumanie faisaient partie des coutumes de ce pays. J’ai trouvé cela très courageux de votre part de fuir comme cela mais vous pensiez tout de même à votre famille. En téléphonant à ce policier qui gardait votre groupe, vous avez risqué de vous faire prendre, de perdre votre travail de journaliste, peut-être même d’être condamné à la prison si vous vous faisiez prendre. Cela m’a appris également où se situait précisément la Roumanie. Enfin, j’ai passé un bon moment à écouter votre histoire
Camille classe de troisième collège Cobast Hirson
25. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:23
Cher Monsieur Stanica
j’ai adoré votre intervention. J’ai pu découvrir l’histoire d’un pays que je ne connaissais pas, ses coutumes, ses légendes. J’ai préféré de loin l’histoire de votre fuite. Mais j’aurais bien aimé aussi que vous nous racontiez une légende de Transylvanie. Ce qui m’a le plus marqué je crois que c’est l’histoire des pattes de poulet. Grâce à cette intervention j’ai aussi découvert ce que pouvait être la vie quotidienne sous un régime communiste. Je vous remercie d’être venu nous raconter tout cela. J’ai bien aimé aussi le moment où vous avez répondu à nos questions les plus diverses.
Joseph classe de troisième collège Cobast d’Hirson
1. Lettres à Ion Stanica, 18 juin 2012, 23:38, par Ion Stanica
Moi aussi merci cher Joseph pour tes appréciations chaleureuses et...un peu de patience pour la légende de Transylvanie...
26. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:23
Cher Monsieur Stanica
bonjour M. Stanica, votre histoire m’a marqué surtout quand vous avez raconté que vous aviez laissé partir vos amis sans vous car vous deviez passer le week-end avec votre petit amie et comme elle vous avait dit que c’était fini vous étiez donc parti à Venise cette histoire m’a beaucoup plus. Cela m’a appris que tout était possible. Merci de votre intervention cela était intéressant
Julien classe de troisième collège Cobast Hirson
M. Stanica
je vous remercie de cette intervention car j’ai pu me rendre compte de ce qu’était un immigrant, et comment c’était à votre époque en Roumanie. Le parti communiste et toutes les lois qui faisaient du mal. Je me suis rendu compte que c’était vraiment difficile de partir aussi de son pays. J’ai aimé ce que vous nous avez raconté quand vous étiez à Paris et quand vous aviez rendez-vous avec votre copine mais finalement elle n’était pas là et du coup vous êtes partis tout seul à Venise je crois. Moi ce qui m’a aussi intéressé c’est plutôt le mode de vie que vous aviez. Ce n’est pas tant le parti communiste et le côté histoire qui n’a plus.
Chloé classe de troisième collège Cobast Hirson
27. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:24
M.Ion Stanica
ce qui m’a marqué c’est que vous n’aviez presque pas de nourriture vous ne pouviez pas manger à votre faim vous nous avez aussi parlé du parti communiste mais pour être franche les choses comme ça ça ne m’intéresse pas. J’ai par contre appris que l’immigration existe depuis toujours chez vous les habitations n’étaient pas comme aujourd’hui elles étaient faite de terre d’argile et de paille je vous remercie.
Sarah classe de troisième collège Cobast d’Hirson
Cher Monsieur Stanica
merci d’être intervenu pour nous raconter votre histoire. Nous avons pu découvrir la culture roumaine, ses traditions. J’ai appris où se situait la Roumanie merci pour toutes ces informations
Meandy classe de troisième collège Cobast Hirson
28. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:25
Monsieur Stanica
votre témoignage m’a beaucoup plus car j’ai appris comment on vivait en Roumanie pendant le régime communiste ça m’a plu aussi quand vous nous avez dit comment vous avez réussi à quitter votre groupe. Ce qui m’a marqué c’est quand vous nous avez raconté comment était votre vie avant que vous quittiez la Roumanie pour venir à Paris et aussi quand vous nous avez parlé de votre mère lorsqu’elle est venue en séjour à Paris et toutes les démarches qu’il fallait faire pour pouvoir voyager dans un autre pays.
Maxime classe de troisième collège Cobast d’Hirson
29. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:25
M. Ion Stanica
j’ai trouvé votre intervention intéressante ça nous a appris beaucoup de choses sur le communiste. Il a vu falloir du courage de la volonté pour faire ce que vous avez fait. Vous avez tout bien raconté de votre enfance avec le communisme jusqu’à votre voyage pour venir en France. Je vous remercie d’avoir pris de votre temps pour nous. Au revoir
un élève classe de troisième collège Cobast d’Hirson
Cher Monsieur Stanica
votre intervention m’a beaucoup plus, ce qui m’a marqué c’est comment vous avez réussi à venir et à rester en France. J’ai aussi appris que la Roumanie n’était pas un pays libre et que les conditions de vie devaient être dur comme par exemple vos maisons qui n’étaient pas comme ici. Le métier de votre mère devait être aussi assez dur et long et celui de votre père aussi qui lui travaillait à la police à Bucarest. J’ai aussi appris qu’il y avait qu’un seul moulin et que vous deviez attendre là-bas pour moudre le blé et que cela pouvait durer très longtemps. Mais pour vous c’était un lieu de rencontre pour tout le monde et vous vous racontiez des histoires. Je vous remercie de votre intervention très intéressante pour comprendre votre trajet de vie.
Victor classe de troisième collège Cobast d’Hirson
30. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:26
Cher Monsieur Stanica
votre intervention a été intéressante car je n’imaginais pas la vie dans un pays communiste comme cela ne pas pouvoir faire confiance même envers ses amis cela a dû être dur lorsque vous vous êtes enfuis, vous auriez pu ne pas y arriver et vous faire attraper. C’est dommage que vous ne vous êtes pas attardés sur vos sentiments que vous aviez à ce moment-là.
Coralie classe de troisième collège Cobast d’Hirson
31. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:26
Cher Ion stanica
ce témoignage a été très instructif ce qui m’a marqué, c’était que les enfants trouver normal que les lois soient aussi strict. Ce qui m’a plu c’est lorsque vous parliez de liberté comme si c’était un rêve. Cela m’a appris aussi que vivre dans une dictature c’est toujours très difficile. Je vous remercie de ce témoignage
Anass classe de troisième collège Cobast d’Hirson
32. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:27
Cher Monsieur Stanica
votre témoignage m’a montré ce qu’était vraiment le régime communiste dans les autres pays comme par exemple la peur des autres, qu’on avait peur même en famille qu’on avait peur entre amis. On voit bien comment les gens vivaient pendant ce régime. Votre témoignage m’a beaucoup plus c’était très intéressant merci d’être venu le faire.
Apolline classe de troisième collège Cobast d’Hirson
33. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:28
Cher Monsieur Ion Stanica
votre intervention m’a plus est vous avez raconté votre vie avec beaucoup d’éloquence et votre passé m’a beaucoup touché. C’était vraiment sympa que vous soyez venus et j’ai un énorme respect envers votre personnalité. Cela m’a permis de mieux comprendre ce qu’était la migration dans votre pays et surtout le communisme. J’ai bien aimé quand vous nous avez raconté votre vie dans le petit village avec le moulin. J’ai aussi appris où se situait la Roumanie et quel pays l’entourait et aussi quel était son drapeau. Merci pour cette intervention j’ai trouvé cela très intéressant et bon courage pour la suite.
Jacqueline classe de troisième collège Cobast d’Hirson
34. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:28
Cher Monsieur Stanica
ce qui m’a marqué dans ce que vous nous avez raconté c’est quand on ne choisissait pas ses copines, quand il fallait attendre trois jours pour aller au moulin. Vous avez fait plein de voyages quand les chefs de maison devaient se cacher pour ne pas voir le parti communiste, pour la collectivisation des terres. J’ai été surpris que vous ne pouviez pas parler de sexualité à votre famille, de ne pas leur faire confiance ni à personne. J’ai aimé aussi quand vous avez raconté que si vous aimiez une personne il fallait quitter la maison et que les parents souvent s’opposaient au mariage. Ce qui m’a le plus plu c’est quand vous avez raconté votre aventure dans la vie, cela nous a appris aussi que ce n’était pas facile de vivre en Roumanie je crois que c’était le contraire d’aujourd’hui. Nous vous remercions d’être venus pour nous expliquer les contraintes de votre pays
Vanina classe de troisième collège Cobast d’Hirson
35. Lettres à Ion Stanica, 21 avril 2012, 11:29
Monsieur Stanica
ce qui m’a marqué, c’est quand il fallait quelquefois attendre trois jours pour aller au moulin, que l’on ne choisissez pas assez copine. Que vous avez fait plein de voyage. Que les chefs de maison se cachaient pour ne pas avoir le parti communiste de manière à éviter la collectivisation des terres. J’ai été surprise de comprendre que vous ne pouviez pas parler de sexualité avec votre famille et vos parents. Si deux personnes s’aimaient vraiment et que leurs parents ne voulaient pas qu’il se marie, il devait partir ensemble pour que les parents ne s’opposent plus. Ce qui n’a plus, c’est quand vous nous avez raconté vos aventures dans la vie. Cela nous a appris que la vie n’était pas facile en Roumanie. C’était le contraire de la vie en France maintenant nous vous remercions d’être venus et de nous avoir expliqué comment était votre pays.
France classe de troisième collège Cobast d’Hirson