L’Association pour le Développement du Village de Tassara (ADVT)
Projet de développement intégré : Volet hydraulique villageois
L’Association pour le Développement du Village de Tassara (ADVT) a été créée le 20 janvier 1999 par des travailleurs immigrés, hommes et femmes, ressortissants de cette localité située à 18 km de Lakhamané, chef-lieu d’arrondissement et à 208 km de Kayes, capitale de la I ère Région administrative du Mali.
Son objectif est d’aider la population du village et les habitants des villages environnants dans leurs efforts d’auto-développement, à partir de leurs besoins collectifs, ressentis et exprimés par eux-mêmes.
Projet de développement intégré
Volet hydraulique villageois
I. Présentation du porteur du projet
L’Association pour le Développement du Village de Tassara (ADVT) a été créée le 20 janvier 1999 par des travailleurs immigrés, hommes et femmes, ressortissants de cette localité située à 18 km de Lakhamané, chef-lieu d’arrondissement et à 208 km de Kayes, capitale de la I ère Région administrative du Mali.
Son objectif est d’aider la population du village et les habitants des villages environnants dans leurs efforts d’auto-développement, à partir de leurs besoins collectifs, ressentis et exprimés par eux-mêmes.
Elle compte aujourd’hui 50 membres, et grâce à son appui, d’importantes infrastructures sanitaires et scolaires ont été réalisées au cours des dix années de son existence :
– une école à deux cycles complets (9 classes) équipés et fonctionnels depuis 1996 . L’enseignement y est assuré par 9 maîtres dont 9 pris en charge par l’Etat. L’effectif actuel est de l’ordre de 281 élèves par lesquels, on dénombre 22 filles. L’école est fréquentée par les enfants en âge de scolarisation de 16 villages voisins.
– Un centre de santé primaire comprenant un dispensaire, une maternité et un dépôt de pharmacie, également utilisé par tous les villages situés à proximité. Le personnel est composé d’un infirmier de santé assistés d’une matrone et de deux accoucheuses traditionnelles.
– 50 puits traditionnels
Les coûts des investissements se sont élevés à 170.000 entièrement financés sur les fonds propres de l’Association
II. Justification du volet hydraulique villageoise
Ces infrastructures de base, indispensables pour démarrer tout processus de développement en milieu rural, ne peuvent être ni exploitées de façon correcte et optimale ni pérennisées sur le long terme sans la disponibilité permanente de la ressource la plus essentielle à l’activité sociale et économique, voire à la vie : l’eau. Or, la non maîtrise de l’eau représente le goulot d’étranglement majeur de la dynamique de développement dans toute la Région de Kayes et sur le reste du territoire malien, en général. A Tassara, en particulier, les puits traditionnels qui ont été creusés sont intermittents, par conséquent, ils ne couvrent ni régulièrement ni suffisamment les besoins de la population. De plus, la qualité de leur eau laisse à désirer et présente même un risque élevé pour la santé des utilisateurs.
Le volet hydraulique villageoise vise donc à répondre à cette nécessité incontournable de mise à disposition de l’eau toute l’année, en quantité et en qualité suffisantes.. Il consistera à assurer les besoins d’approvisionnement en eau du village pour l’ensemble de ses activités (éducation, santé, production, consommation domestique et autres activités socioculturelles)
III. Composantes du volet
a) réalisation d’un forage hydraulique
– fonctions : fourniture de l’eau potable à l’école, au centre de santé et aux familles ; accessoirement : abreuvage des animaux domestiques.
– profondeur estimée : 50 mètres
– équipement avec une pompe hydraulique manuelle
– coûts estimatifs : 3 millions de FCFA (soit 5000 euros)
– maître d’ouvrage : entreprise locale
– mise en place d’un comité de surveillance et d’entretien (collecte des frais de participation aux achats de pièces de rechange et des prestations des intervenants extérieurs, tenue d’un cahier de compte, recherche de partenariat avec des opérateurs techniques locaux spécialisés en maintenance, etc.)
– formation de 3 villageois à l’entretien et aux réparations simples sur l’ouvrage
b) creusement et équipement d’un puits à grand diamètre
– fonctions : couverture des besoins pour l’abreuvage du bétail, les travaux de construction, la lessive et la vaisselle
– dimensions : 50 mètres de profondeur et 2 mètres de diamètre
– équipement : ferraillé et bétonné
– construction d’un abreuvoir pour les troupeaux
– coûts estimatifs : 6 millions de FCFA (environ 10.000 euros, soit 200 euros/mètre)
– maître d’ouvrage : entreprise locale
– contribution physique du village : creusement et charriage du sable
– fonctionnement : installation d’un ouvrage en bois (poteaux, planches, etc.) pour les moyens d’exhaure et la protection du point d’eau par l’entreprise prestataire ; utilisation de poulies et d’outres individuels ; surveillance et organisation de l’entretien par un comité villageois élu
IV. Bénéficiaires et impacts attendus
Les deux réalisations toucheront toute la population du village, plus particulièrement les enfants scolarisés et le personnel enseignant, les femmes en maternité et les nouveaux-nés comme le personnel de santé, mais aussi le bétail et indirectement les villages à proximité qui ont souvent recours au centre de santé et dont les enfants fréquentent l’école de Tassara. On peut évaluer le total à … personnes bénéficiaires potentiels (enfants, femmes, hommes) sans compter le cheptel qui pourrait varier dans une fourchette de … à… têtes.
Les impacts directs et indirects attendus sont nombreux et variés :
– viabilisation et pérennisation du fonctionnement de l’école et du centre de santé communautaires
– accroissement du taux de scolarisation
– amélioration de la situation sanitaire
– création d’emplois temporaires pour les entreprises prestataires de services et les artisans locaux (menuisiers, ferrailleurs, forgerons, etc.)
– contribution au développement de l’élevage
– diversification de la production (notamment par l’aménagement d’un espace maraîcher pour les femmes)
– amélioration de l’alimentation et des revenus
– diminution de l’exode rural et de l’immigration vers l’Europe
V. Stratégie de mise en œuvre
La première phase portera sur l’implantation d’un forage hydraulique équipé et fonctionnel qui répond à l’urgence de fournir en eau potable l’école, le centre de santé et l’ensemble de la population afin de sauvegarder la santé dans le milieu.
En plus, elle offre l’avantage d’exiger des coûts d’investissements moins élevés que ceux du puits à grand diamètre et des frais de formation raisonnables (à négocier avec l’entreprise maître d’ouvrage)
Le puits à grand diamètre sera réalisé dans une seconde étape pour impulser les activités de production (élevage, maraîchage, etc.)
VI. Perspectives
L’ambition de l’ADVT est de moderniser la localité à moyen terme. Ainsi, elle envisage dans un avenir proche (2 à 3 ans) de :
– équiper le forage hydraulique avec un système de pompage solaire (plaques solaires photovoltaïques)
– mettre en place un château d’eau qui permettra l’installation d’un petit réseau d’adduction d’eau pour l’approvisionnement du village en eau potable
– éclairer l‘école et le centre de santé
– fournir l’eau chaude à la maternité pour divers usages dont la stérilisation des instruments de travail pu personnel médical
– construire un système d’irrigation pour le périmètre maraîcher des femmes et former ces dernières aux nouvelles méthodes culturales (production de semences fermières, culture biologique avec apport de compost) et à la mise en marché
– installer une radio rurale qui diffusera des programmes d’information et sensibilisera les populations sur les questions de développement, d’hygiène et de santé. Le coût de cette réalisation est de 10.000 Euros tout frais confondu
VII. Partenaires techniques, institutionnels et financiers
– IDA (Intégrer, Développer, Agir)
157, rue des Pyrénées
75020 Paris
o Appui technique à la conception et au montage du projet
o Accompagnement dans la recherche des sources de financements et de divers dispositifs et programmes d’aide existants en France
Personne à contacter : Abdoulaye Ba, Président
Tél. : 09 63 41 71 34
06 12 25 47 16
E mail : ba_abdoulaye@hotmail .com
– IRDECO (Institut de Recherche-Action en Développement Associatif et
Communautaire)
SEMA GEXCO
Commune V, Bamako (Mali)
tél. : (00223) 224 23 79
➢ Appui-conseil institutionnel à la mise en œuvre du projet sur le terrain (organisation, gestion et suivi-évaluation interne)
➢ Rôle d’interface/facilitateur entre l’association Tassara et son Comité local villageois d’une part, les institutions administratives et techniques maliennes d’autre part
➢ Mise en lien avec les réseaux radiophoniques associativifs ou communautaires déjà en place au Mali
Personne à contacter : Many Camara, Président
E mail : manycamara@yahoo.fr
– Réseau de communications de radios associatives Kayira
Immeuble Tidiani Sylla, Djélibougou
Commune I, Bamako (Mali)
tél. : (00223 ) 224 8782
➢ Recherche, installation et mise en marche des équipements et matériels de radio
➢ Formation à la manipulation, entretien et maintenance des appareils
➢ Entraînement et encadrement technique à l’animation radiophonique
Personne à contacter : Nouhoum Keïta, Coordinateur et Chef du Service Information
tél. : (00223) 649 14 30