Après j’ai, j’ai travaillé dans une laverie. Et alors je portais le linge et on me donnait de l’argent. A tel point qu’un jour, une dame qui était dans ses règles me donne ses serviettes tout plein de sang. Et puis elle me demande : « vous êtes réglée ? » Ah puis je réponds : « Non, madame ne m’a pas réglée… ». C’est vrai ! J’étais innocente et pure. Il fallait gratter (travailler).
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Un service traditionnel d’ECRIVAIN PUBLIC, un service à la personne et à l’institution
L’autre plus vieux métier du monde : une aide indispensable pour tous vos actes quotidiens, familiaux, dans vos entreprises, dans vos collectivités, associations...
un service à la personne, dans notre local ou un service à domicile...
06 32 53 16 06
Un travail de biographe : http://www.lettresetmemoires.net/biographies-169326.htm
Nous allons bientôt ouvrir un site de lettres types d’ecrivain public où vous aurez à votre disposition plus d’une centaine de courriers....http://www.lettresetmemoires.net/modeles-lettres.htm
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Avant 1936, je n’avais jamais vu la mer
29 mai 2010, par Frederic Praud -
papa avait la Légion d’Honneur
29 mai 2010, par Frederic PraudMadame C. née en 1924
Je suis originaire du nord, de la région de Valenciennes, à 8 km environ de Saint Amand les Eaux. C’est le lit de la famille. Mon père a connu celle qui allait devenir sa femme à 6 ans. Elle venait de naître. Il allait en classe avec un des frères de ma future mère, qui lui a dit : « tu sais Louis, j’ai une belle petite sœur, elle s’appelle Yvonne et si tu veux, tu viendras la voir quand tu voudras ». Mon père est né en 1884. On a fêté ses 100 ans à la Mairie (…) -
il ne fallait pas contrarier son mari
15 février 2010, par Frederic PraudJe suis née à Paris en 1908, au boulevard de Strasbourg. J’y suis restée 18 mois. Nous sommes allés ensuite avenue de Wagram où je suis restée 15 ans pour enfin déménager rue La Fontaine dans le 16ème où je suis restée jusqu’à mon mariage. Mon père était orfèvre. La vie était délicieuse. Je suis allée en classe de 3 à 18 ans.
Je jouais à la poupée, avec mon bébé qui s’appelait Jacques. Nous jouions avec le train de mon frère. J’avais trouvé que ce n’était pas assez de le faire tourner, il (…) -
Secrétaire à la Mnef dans les années 1970
15 février 2010, par Frederic PraudMadame F. née en 1922 à Neuilly sur Seine
Mes parents se sont mariés en 1921. Ils ne venaient pas de la même région mais ils avaient fait connaissance par des amis communs. Mon père avait pas mal voyagé car son père était fonctionnaire au ministère des finances. Je suis d’origine méridionale, avec un père provençal et une mère du sud-ouest. Ma mère habitait la campagne dans le sud-ouest.
Mon père a fait toute la guerre. Il est allé à Verdun et a failli être mobilisé en 1939. Il était (…) -
la femme a pu occuper des postes importants à partir de la guerre
15 février 2010, par Frederic PraudJ’habitais dans le Nord , dans une petite ville "la Chapelle" près d’Armentières, une ville de 10/15000 habitants. Armentières était à l’époque plus prospère grâce au textile. La Chapelle était plus rurale, avec des grandes fermes. On allait quelquefois chercher le lait à la ferme avec le pot que l’on faisait tourner plein et très vite pour ne pas que ça tombe. Nous allions chercher le beurre, les œufs à la ferme. Beaucoup de commerçants passaient avec leurs voitures et les chevaux, le (…)
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"tu voteras pour lui !" et j’ai écouté mon père
15 février 2010, par Frederic PraudMadame Martin, née en 1922
J’ai habité dans le 19ème arrondissement jusqu’à l’âge de trois ans. Je suis ensuite partie en banlieue Est, puis à Paris. Ma mère ne travaillait pas et mon père était musicien. J’entendais donc beaucoup de musique. J’arrivais à danser sur les gammes des élèves, confinée dans la chambre, car je ne pouvais pas traverser la pièce où mon père donnait ses leçons. Jeune, je voulais être marin mais cela n’était pas possible à cette époque. J’étais fascinée par la mer. (…) -
je n’ai pas voulu la télévision car cela limitait le dialogue avec les enfants
15 février 2010, par Frederic PraudMonsieur G. né à Poitiers en 1913.
Je suis né en 1913 dans la Vienne, très peu de temps avant la guerre. J’ai vécu cette guerre à Poitiers comme enfant. J’étais fils unique. J’ai connu mes quatre grands parents. J’avais des relations excellentes avec mes grands parents maternels qui habitaient le Berry. Mon grand père me faisait faire mes devoirs de latin, s’occupait beaucoup de moi. Je passais toutes mes vacances chez eux. C’était tout à fait différent pour mes grands parents paternels. (…) -
La guerre 1942/1945 à Toulon en tant qu’infirmière
15 février 2010, par Frederic PraudMadame P. née en 1918 à Toulon
La population était essentiellement maritime. On ne vivait que de la marine et on évoluait presque uniquement dans ce milieu. Il y avait la construction navale civile et l’arsenal maritime qui dépendait de la marine nationale, cela faisait la population de Toulon. La ville était essentiellement maritime et très bourgeoise, avec toutes les familles d’officiers. La flotte était très importante, les cuirassés, les torpilleurs, les dragueurs, les croiseurs. (…) -
tu choisiras la couture ou le commerce !
15 février 2010, par Frederic PraudMadame S. née en 1923, rue Navier à Paris.
Le chemin de fer passait devant chez moi, rue Navier. Il n’existe plus il a été recouvert et remplacé par un square. Les livraisons se faisaient en voiture à chevaux. Les cafés n’avaient pas de réfrigérateurs. Il y avait un livreur de glace qui passait et il cassait un morceau de glace, le montait sur l’épaule avec un sac pour ne pas trop se mouiller. Ma grand-mère habitait rue Lagile. On voyait la voiture du glacier passer et le cheval (…) -
Une vie de yonnaise au 20ème siècle
15 février 2010, par Frederic PraudMadame Idier
Je suis née aux Sables d’Olonne en 1923. Mes grands parents paternels étaient "Gauthier" et mes grands parents maternels "Rebouleau".
Ce n’était pas la station balnéaire actuelle. Les gens portaient encore le costume sablais mais je ne l’ai pas porté, uniquement les sabots. Mes grands parents travaillaient dans les bureaux des tramways. Nous habitions près de l’Eglise Saint Michel, entre la gare et la route d’Olonne. C’était une petite maison que mes parents louaient. Il n’y (…)