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Le Front Populaire à Chaulnes, Paul Faure Ministre

Mme Odette Bourdais née en 1930 - domaine des Chaulnes

samedi 6 mars 2010, par Frederic Praud

MADAME BOURDAIS

PETITE FILLE DE PAUL FAURE

Mes arrière grands-parents, Monsieur et Madame Pierre Faure habitaient continuellement aux Chaulnes. Ils avaient deux fils. Fernand, l’aîné, a habité toute sa vie au Pont Saint Mamet. Paul habitait à Paris. Jeune, il a vécu à Périgueux où il avait un journal pour ensuite vivre à Paris. Il était né au pont Saint Mamet. Il était attaché au Périgord, Paul Faure a gardé le domaine des Chaulnes à la mort de son père et le frère Fernand Faure a conservé l’autre partie du patrimoine au Pont Saint Mamet.

Quand Fernand Faure est décédé sans enfant, en 1945, mon grand-père Paul Faure qui avait vendu le domaine des Chaulnes en 1939, a conservé la maison du Pont Saint Mamet à 15 kilomètres des Chaulnes. La maison du pont Saint Mamet était un ancien relais de poste installé le long de la route Périgueux Bergerac. Comme la maison était adossée aux rochers, le jardin était au premier étage. Nous n’étions jamais revenus aux Chaulnes depuis 1938 car nous avions trop d’attaches sentimentales avec ce domaine. Avant de partir définitivement de la Dordogne, en 1997, après avoir vendu la maison de Saint Mamet, je suis revenue voir le domaine avec mon mari et mes enfants pour qu’ils découvrent l’endroit où j’avais vécu petite, de 1930 à 1938…

La famille proche

Mon père était directeur des "Bébés Jumeaux", une entreprise installée en région parisienne. Il était d’origine auvergnate. Il s’occupait des premières poupées qui ont été fabriquées avec les têtes en porcelaine.

Il a notamment fabriqué les poupées qui ont été offertes, en 1937, aux enfants de la reine d’Angleterre venue en visite officielle en France. C’était le cadeau de la France aux enfants de la famille royale. Tous les grands couturiers avaient créé des habits pour les poupées que papa avait fabriquées. On m’avait alors amenée au Crillon.

Je passais mon temps dans l’usine à Montreuil et récupérais toutes les poupées ratées. Je connaissais toutes les ouvrières qui travaillaient là, certaines depuis 30 ans. C’était comme une grande famille. Quand il y avait une panne de chaudière, l’ouvrier responsable qui avait connu mon père enfant, sermonnait celui-ci, son supérieur… "mais non ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. Il faut faire comme ça". On lui obéissait. Chacun avait sa spécificité. Le maquillage des poupées était fait au pistolet. Quand les ouvrières loupaient une poupée, elles me disaient, "tiens, prends là !". J’en ramenais quelques-unes au domaine des Chaulnes. J’en avais tellement que je ne jouais plus avec.

J’avais un demi-frère qui avait sept ans de plus que moi et une demi-sœur plus âgée de 10 ans. Mon père s’était remarié avec ma mère suite au décès de sa première femme. Je suis la seule enfant née de ce mariage. Jusqu’en 36, papa nous amenait et nous ramenait de Chaulnes car il n’avait pas de vacances. Il n’en a eu qu’à partir de ce moment-là. Toutefois, il prenait un jour ou deux pour nous accompagner. Mon père adorait ce domaine…

Je vivais pendant l’année scolaire à Paris et venais aux Chaulnes pendant les vacances de Pâques et à toutes les grandes vacances. Nous arrivions par le train à Saint Astier. On venait alors nous chercher en carriole à cheval pour nous emmener à Grignols.

Quand mon grand-père venait en vacances, nous disposions alors d’une voiture et nous allions assez souvent nous balader à Périgueux manger des choux crèmes sur la grande place. Quand nous arrivions au domaine, c’était la grande fête.

Ma mère a passé son permis de conduire dans les années 20. Les pneus crevaient souvent dans cette campagne. Il y avait toujours un paysan pour dire, "la demoiselle s’en va ! Elle va encore avoir une crevaison." Mais il y avait toujours quelqu’un sur la route, pour lui prêter main-forte.

Emile et Léonie, la famille adoptive

Aux Chaulnes, nous retrouvions Léonie et Emile. Ils n’avaient pas d’enfants. Ils gardaient la maison. Ma Léonie était ma nounou. Je les adorais. Elle s’occupait énormément de moi pendant les vacances, comme son mari Emile, un homme délicieux. Il se levait généralement à quatre/cinq heures du matin pour commencer son travail de jardinier. En journée, il m’amenait en promenade.

Je ne mangeais pas à table avec toute la famille quand mes parents ou grands-parents recevaient. À 5/6 ans, je mangeais avec mes demi-frère et sœur avec Léonie dans la cuisine, avant tout le monde. Ma grand-mère était très digne. Elle dînait toujours dans la salle à manger et moi dans la cuisine.

Émile se couchait toujours à sept heures. Le soir, quand j’étais petite, je ne voulais pas dormir. Maman ,ou Léonie, me faisait manger avant tout le monde et me couchait alors à côté d’Emile. Je m’endormais toutes les nuits à son côté. Il portait un bonnet de flanelle et une chemise de nuit qui descendait jusqu’aux mollets.

Léonie continuait à servir et à faire le repas pour sept heures, sept heures et demie. Quand elle allait se coucher, ou quand maman allait se coucher, on me prenait et on me remontait. Nos chambres étaient au premier étage. Nous avions des lampes pigeon pour nous diriger. Nous avions des bouillottes dans le lit et un moine dans la chambre. Léonie avait mis ça dans mon petit lit et, quand j’y rentrais… j’avais chaud.

De la chambre, je me souviens surtout du panorama sur la vallée de Saint Astier.
Emile et Léonie couchaient à côté de la cuisine. Leur lit était à colonne, en bois. La maison attenante à la cuisine avait son sol en terre battue mais il y avait du parquet dans notre salle à manger. Léonie et Emile ne savaient pas lire. Petite, quand j’allais à l’école primaire, j’avais essayé d’apprendre à lire à Léonie. Elle me répondait, "Oh, tu m’agaces… tu me fatigues". Elle ne voulait pas.

Je considérais Léonie et Emile comme mes parents adoptifs. Quand mon grand-père a vendu les Chaulnes, il a racheté une propriété en Seine et Oise. Emile et Léonie nous ont suivis. Je les ai toujours entendu dire que quand ils seraient à la retraite, ils avaient amassé de l’argent et s’achèteraient une ferme en Dordogne. Ils sont restés dans cette nouvelle propriété toute la guerre. J’ai fait une primo infection tuberculeuse et je suis restée un an avec eux. En ce temps de disette, ils allaient me chercher des pigeons, me faisaient à manger des crêpes et préparaient la même cuisine que j’avais dans le Périgord. Ils se sont occupés de moi pendant un an. Ensuite pendant les deux années d’occupation, je suis restée à Paris et ne les ai pas revus.

À la Libération, fin août 44, mon père m’a dit "je vais t’amener pour que tu restes les dernières semaines de vacances avec Emile et Léonie". Nous n’avions pas de nouvelles d’eux. Nous avons trouvé de la famille qui nous avait amenés en camion à Mantes et de Mantes nous avons fini le chemin à bicyclette jusqu’à la propriété. L’arrivée a été dramatique. Il y avait eu des fusillés. J’ai eu très très peur. Quand je suis arrivée, il y avait un trou dans le toit de la maison et nous n’y avons retrouvé que Léonie. Emile venait d’être fusillé 15 jours auparavant. Quelqu’un en motocyclette avait tué deux allemands. Par représailles, ils ont pris tous les hommes du village et les ont fusillés. Léonie qui devait prendre sa retraite est restée toute sa vie chez nous. Elle est revenue au Pont Saint Mamet et a gardé la maison. Elle s’en est occupée jusqu’à 84 ans puis elle est allée vivre chez sa sœur près de Nontron. Elle ne s’entendait pas avec elle et est décédée deux ans plus tard. Cela nous peinait qu’elle reste tout le long de l’année seule. Nous lui avions donc proposé de vivre chez sa sœur mais elle avait du mal à nous quitter. J’ai chez moi, à Paris, la table de cuisine de Léonie que ma grand mère lui avait achetée. Léonie, "Mamidou", disait toujours "ça sera pour Odette".

Conditions de vie

Aux Chaulnes, il n’y avait pas d’électricité et pas d’eau courante. Je me lavais dans une baignoire en métal galvanisé. On me baignait dans la cour. L’eau était chauffée dans la cheminée de la cuisine qui se trouvait au bout et à gauche du bâtiment, dans le gîte actuel. Il y avait une énorme cheminée où se trouvaient deux bancs latéraux. Je m’y asseyais et prenais souvent un bout de bois que j’allumais dans le feu de la cheminée. Maman me grondait en me disant, "tu vas faire pipi !".

Quand j’arrivais au domaine, toutes les petites métayères venaient jouer avec moi. J’allais faucher le chocolat pour elles car elles n’avaient pas beaucoup d’argent. Léonie me disait, "je te donnerai le chocolat pour les petites mais il faut me le demander… ".

L’allée pour venir au domaine à partir de la route était plantée d’arbres. Il y avait des vignes de chaque côté du chemin et ce, jusqu’à la grille. Pendant les vendanges, je voyais les vendangeurs piétiner le vin dans l’ancienne chapelle, à droite de la cour. À la saison de couper du foin, on voyait les meules de Monet un peu partout dans la campagne. Je les voyais comme ça. J’aimais l’odeur de la bouse de vache… l’odeur du foin, de l’herbe, l’humidité et la couleur du domaine, sa lumière.

À droite de la grille, se trouvait la cave à vin puis les maisons des métayers. Mon grand père me faisait goûter le vin dès mes six ans. Il me demandait toujours, "tu me goûtes le vin et tu me dis s’il est bon ?". Je buvais très peu et il paraît que je savais reconnaître le bon vin ! Je ne buvais pas à table mais c’était notre petite coquetterie. En face de la tour de l’aile droite du domaine, il y avait un étang plein d’orties. Je suis tombée un jour dans ces orties et j’ai beaucoup souffert des brûlures sur mes bras et mes jambes.

Il y avait de l’herbe partout dans la cour et énormément d’arbres. C’était un domaine mais ce n’était pas un château. C’était une ferme. Tous les arbres ont été abattus par l’acquéreur du domaine entre 39 et 47. Dans les années 55 nous sommes retournés, avec bon papa, voir le fils Lachaud. Nous étions désolés de voir tous les arbres abattus. Ma tante n’a plus voulu y retourner.

Le facteur laissait le courrier dans une boîte située à l’entrée du chemin, sur la route. Il le déposait là car il fallait faire un bout de chemin pour venir à la propriété. Maman et ma tante, quand elles étaient levées, allaient chercher le courrier, bras dessus bras dessous, sauf les paquets que je voyais arriver avec un gars et sa sacoche sur son dos.

Le père Lachaud régissait le domaine. Il s’occupait de toute la gestion. Mon grand-père a vendu le domaine car il était déficitaire. Il n’y avait rien d’organisé. Il y avait de nombreux hectares de broussailles.

Mon grand-père avait de très bonnes relations avec les métayers. Il était très cordial avec eux. Il ne s’occupait pas du domaine et tout le monde faisait à sa façon. Ce fut toute sa vie comme ça. Il donnait sa chemise et il est mort sans argent. Je lui disais "tu es naïf" mais il donnait tout aux gens qui étaient autour de lui. C’était mon amant de cœur. Nous avions une grande complicité. Je ne disais rien. Je sais qu’il y avait des choses qu’il ne fallait pas que je dise. Il m’amenait alors partout. Nous allions chercher des ceps et "bon papa" m’amenait. Il avait un chien. Je le suivais souvent quand il allait à la chasse le matin mais pas trop longtemps.

Les gens du pays étaient pauvres. On vivait en sabot de bois avec de la paille. Je vivais comme ça, comme les autres. Je partageais mes repas avec les petites du métayer. Léonie nous mettait une table dehors et nous mangions ensemble. Cela me permettait de leur donner quelque chose et j’étais très heureuse comme ça.

Chaque métayer avait son carré de jardin pour ses besoins personnels. On en donnait un petit peu au propriétaire et on en gardait beaucoup. C’était de bonne guerre. Je ne suis jamais entrée chez les métayers en face de chez nous, vraisemblablement car ils se disputaient avec les métayers d’à côté avec qui j’étais tout le temps. J’allais chez les métayers installés dans la dernière maison près de la grille, de notre côté. Je ne suis jamais entrée en face.

Certains métayers habitaient dans des petites maisons isolées. Je n’y allais pas. Je restais à 200 mètres autour du corps de ferme. Ces maisons étaient en terre battue. Il y avait un lit, une cheminée avec des grandes marmites noires où ils faisaient leur soupe. Ils ne se nourrissaient guère que de soupe… nous aussi d’ailleurs. J’ai adoré celle-ci avec le gros pain et tous les légumes non passés….

Ils étaient pauvres et quand nous sommes revenus avec mon mari en 1997, avons vu des maisons neuves, Cela nous a fait plaisir car j’avais quitté un Périgord noir, miséreux. Les paysannes avaient un énorme courage. Le mari était souvent alcoolique. Emile n’aimait pas ça. Les métayers autour étaient courageux mais buvaient. Ils marchaient en sabot et portaient des tabliers. Leurs femmes faisaient énormément de travail.

Le Front Populaire aux Chaulnes

Mon grand père Paul Faure fut ministre d’Etat sous le Front populaire avec Léon Blum. Il était directeur de la publication du journal "le Populaire". Nous recevions beaucoup aux Chaulnes, simplement et sans mondanité. On me racontait que le grand père Pierre Faure était très autoritaire. Il jouait beaucoup au jacquet. Ma mère était très forte à ce jeu et le grand père n’était pas content quand sa petite fille gagnait, ce qu’elle faisait presque tout le temps. Il s’en allait alors se promener et revenait plus tard pour rejouer. Mon grand-père Paul ne venait pas très souvent mais il était attendu comme le messie. Il était beaucoup plus adoré que le frère aîné. Il avait une vie intellectuelle riche. L’arrière grand père, Pierre Faure, s’était marié à 36 ans avec une fille de 17 ans. Il était avocat et avait vécu à Paris jusqu’à 33/34 ans.

Deux vieilles tantes, veuves, soeurs de mon arrière grand-père Pierre Faure vivaient aux Chaulnes. Madame Bossenot, vivait là toute l’année avec Madame Lohte, une autre tante que je n’ai jamais connue. Elles vivaient dans la partie face à la grille. Il y avait une grande salle à manger, un salon. Nous n’allions jamais dans les chambres.

Au moment du Front Populaire. Quand mon grand-père a été nommé ministre d’Etat, il a organisé un grand banquet dans le jardin, en soirée. Il y avait des tréteaux. Tout le monde était invité, tous les métayers, tous les gens de Grignols. Maman me cherchait partout et j’étais cachée sous la table près des jambes d’Emile. Maman le savait et laissait faire. Mais alors… ça buvait ! ça chantait ! je me souviens qu’a minuit ils ont chanté l’Internationale. Ça hurlait ! Je courais sous les tables. J’ai dû être terrassée à minuit. Il y avait des tas de guirlandes dans les arbres avec des lampes à pétrole

J’étais à ce moment dans une école religieuse avec ma demi-sœur. Mon père était veuf. Il s’était remarié avec maman en ayant déjà deux enfants. Ils n’ont eu ensuite que moi. Je disais à ma sœur, "si tu ne m’achètes pas de bonbons, je chante l’Internationale dans le car !". Maman lui disait, "donne lui tout ce qu’elle veut" car cela aurait fait mauvais effet.

Nous n’allions pas à la messe. Mes grands-parents étaient athées. Paul Faure ne s’en occupait pas du tout mais il est mort croyant. Ma mère m’avait mise dans une institution religieuse mais ne s’occupait pas de religion à cette époque-là. Mon père ne s’en occupait également pas du tout.

Ma mère a beaucoup vécu dans ce domaine. Elle voulait être institutrice près de Sarlat. Cela ne s’est pas fait puisqu’elle s’est mariée. Ma tante a épousé un garçon dont le père était vétérinaire à la Force. Ma mère a également été élevée aux Chaulnes pendant ses vacances. Nous n’allions pas beaucoup à Grignols. Nous allions à Périgueux et Saint Astier.

Ma tante a voulu terminer sa vie à Bergerac en maison de retraite. Quand j’arrivais pour la voir, je retrouvais des sensations d’enfant même si j’ai quitté la Dordogne à sept ans pour y revenir à 16 ans. Mais je m’y suis ennuyée adolescente. Nous n’avions pas de gros moyens et l’été sans pouvoir se baigner, je vivais enfermée à lire dans ma chambre. Il faisait chaud. J’ai gardé malgré tout l’amour de ce pays. Mon grand-père a quitté les Chaulnes difficilement.

Paul Faure est décédé en 1960, à 82 ans. Il parlait avec l’accent du coin, un peu rocailleux. Il parlait peu de son pays car il s’occupait surtout de politique. Il avait fait son droit mais n’a jamais été avocat. Il a toujours milité. À l’origine, c’était un peu pour s’opposer à ses parents qu’il adorait. Il faisait de la politique et ce, sans gagner sa vie. Sa mère lui donnait un peu d’argent. Il organisait des réunions dans des fermes. Une vieille paysanne du Pont Saint Mamet me confiait un jour, "Monsieur Paul était charmant. Il venait faire des débats contradictoires dans les fermes avec des gens de droite. Ils s’engueulaient mais cela se terminait toujours bien". Je me souviens que le chanoine Desgranges, un homme de droite, l’attaquait constamment. Il disait à mon grand-père, "je n’ai plus d’arguments contre vous alors je vous donne ma bénédiction". Mon grand-père répondait, "c’est la seule chose que je ne peux pas vous rendre". Ils se respectaient.
Quand le chanoine est décédé, la veille, il avait écrit à mon père en lui disant, "votre petite place au ciel sera à ma droite". Il y avait une connivence entre la droite et la gauche dans les villages. Tout le monde se disputait mais tout le monde s’aimait. C’était la vie du village. Tout le monde s’entredéchirait et tout s’arrangeait pour un temps autour d’un repas. Jusqu’en 1937, tout ça n’avait pas bougé…

Paul Faure a écrit un livre en 1944. J’ai retrouvé dans ce livre les recettes de mon enfance, les odeurs, la vie aux Chaulnes, le monde qu’il voyait… le curé et le médecin que j’ai vus à table… Tous les noms du livre sont des gens et des lieux que j’ai connus. Il a transposé la vie de Chaulnes dans un autre lieu. Il décrit un héros qui a été pensionnaire à Sarlat comme lui l’a été. Il a repris des noms de la région. Il décrit la vie d’un métayer dans un village Périgordin. Le livre a été dactylographié par sa secrétaire du Populaire… Mon grand-père raconte ce qu’il a vu, ce que j’ai vu.

Vous pouvez récupérer l’intégralité des témoignages sur le domaine de Chaulnes dans un ouvrage pdf à cette adresse internet :
http://www.lettresetmemoires.net/domaine-chaulnes-histoire-perigord.htm


Voir en ligne : Ouvrage Domaine de Chaulnes

Messages

  • Le témoignage est d’autant plus touchant que je retrouve les souvenirs évoqués par ma Mère (ta demi soeur) pour qui la famille Faure et le Pont saint Mamet représentaient une page heureuse de sa jeunesse. Elle m’en parlait encore récemment.

  • Claude FEDOU , Maire de DOUVILLE.
    Je suis né à DOUVILLE en 1951 et je n’ai point connu l’histoire de M.Paul FAURE.Toutefois pouvez-vous me confirmer si son inhumation a été faite dans le caveau du petit cimetière de SAINT MAMET où figure une seule plaque "à Paul" et quel lien de parenté avait-il avec Mme Suzanne ROUSSEAU qui habitait la maison de Paul FAURE à PONT SAINT MAMET ? La maison dont il est fait référence ne semble pas être le relais de poste qui se trouvait deux maisons avant celle de Paul FAURE.
    Pourrait-on avoir en Mairie une copie du livre de Paul FAURE dont il est fait référence ?
    Je tiens à vous remercier par avance en vous adressant mes meilleures salutations.C.FEDOU , Maire de DOUVILLE 24

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