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rencontre au lycée Joliot Curie, novembre 2012
Lettres à Mai Ling
jeudi 22 novembre 2012, par
Mai Lin est venue donner, conter sa vie devant deux classes, les élèves vont donner leur avis, leur opinion et sentiment
Messages
1. Lettres à Mai Lin, 8 janvier 2013, 22:30
Bonsoir Mai Lin, je tiens à vous remercier pour votre témoignage très touchant.
Votre histoire est vraiment marquante et nous amène à nous poser des questions.
Merci
1. Lettres à anonyme, 16 janvier 2013, 19:06, par Mai Ling
Merci d’être si nombreux à m’écrire.
Merci pour vos encouragements que je n’oublierai jamais.
Je vais répondre à toutes les lettres portant une signature.
Car chaque lettre comporte une note personnelle avec les ressentis différents auxquelles on ne peut répondre par une lettre type.
Je vous embrasse.
Mai Ling
Votre amie
2. Lettres à Mai Lin, 11 janvier 2013, 12:03
Notre première intervention a été avec Mai Lin, une vietnamienne d’origine, qui nous a raconté son histoire à la fois touchante mais surtout très triste.
Nous nous souviendrons tous de son surnom :"la petite souris".
Elle a eu le courage de venir nous raconter des moments de sa vie parfois tragique comme l’exécution de son grand-père devant ses yeux.
Elle n’a pas eu l’accès à l’instruction alors que son père pouvait la mettre dans un école. Elle nous a raconté son mariage forcé avec un vietnamien alors qu’elle était arrivé en France avec sa sœur et son beau-frère qui lui faisait peur ; ses enfants et surtout sa fuite de sa maison et surtout ce que nous trouvons le plus dur est que ses enfants l’aient rejeté. Elle n’a pas été rancunière et n’a jamais voulu punir les personnes qui lui ont fait subir ce calvaire.
Fabien et Valentin du Lycée Joliot Curie d’Hirson.
1. Lettres à Fabien et Valentin, 16 janvier 2013, 15:48, par Mai Ling
Merci Fabien et Valentin pour votre lettre qui m’apprend que vous avez bien suivi l’intervention dans les détails et de consacrer votre précieux temps pour m’écrire. J’ai apprécié votre gentillesse.
J’aurais aimé rester plus longtemps avec vous mais le temps manquait.
Dans l’espoir de vous revoir dans une prochaine intervention et dans cette attente, je vous souhaite de bien profiter de votre chance, celle dont bien des enfants n’en ont pas.
Votre amie
Mai Ling
3. Lettres à Mai Lin, 11 janvier 2013, 12:09, par Joséphine et Cassandra
Nous tenons à vous remercier pour votre intervention. Votre histoire nous a touchées, et malgré que nous ne puissions pas nous mettre à votre place car nous n’avons pas vécu tout cela, l’espace de quelques heures nous avons pu partager à travers votre histoire, vos sentiments.
Certaines de vos expériences nous ont interpelées, comme par exemple la relation que vous entreteniez avec votre belle-mère et l’attitude de votre père. Ou encore le fait que vous ne puissiez pas travailler comme vous le souhaitiez.
Nous vous remercions encore pour avoir partagé votre histoire dont on tire une vraie leçon de morale.
1. Lettres à Joséphine et Cassandra, 16 janvier 2013, 15:57, par Mai Ling
Merci pour votre gentille lettre par laquelle vous avez exprimé vos sentiments et votre sensibilité face la souffrance d’autrui.
C’est vrai que le temps manquait pour vous parler plus de cette vie que je ne souhaite à personne. Du fait que mon passé ma permise de vous rencontrer et de passer le message était pour moi une récompense de toute une vie de souffrance.
Je vous embrasse et encore merci pour votre encouragement.
Votre amie
Mai Ling
4. Lettres à Mai Lin, 11 janvier 2013, 12:11
Chère Mai Lin,
nous avons bien écouté votre histoire et celle-ci nous a beaucoup touchée nous souhaitons vous faire part de notre reconnnaissance. Vous avez été très courageuse durant toutes les étapes. Nous n’avions jamais rencontré quelqu’un ayant eu une vie aussi difficile. Déjà d’avoir vécu la guerre, mais aussi d’avoir survécu a la famine et aux maltraitances de votre famille ; tout cela a du être une chose vraiment terrible. Nous trouvons qu’on ne devrait plus voir ça de nos jours.
malgré cela vous avez réussi à affronter tous ces obstacles.
Votre histoire est une belle leçon de vie qui nous a tous fait réfléchir et nous sommes très heureuses pour vous que vous ayez réalisé vos rêves, comme être devenue danseuse et d’avoir écrit votre biographie et de la raconter aux élèves.
Nous vous souhaitons beaucoup de bonheur avec vos enfants et d’enfin pouvoir profiter de la vie.
Mélanie et Julie. Lycée Joliot Curie
1. Lettres à Mélanie et Julie, 16 janvier 2013, 18:40, par Mai Ling
Mes chères Mélanie et Julie
Merci d’avoir pris du temps pour m’écrire et exprimer vos ressentis.
En effet, ça a été une longue vie difficile mais je n’avais pas le choix. Néanmoins m’a forgée à devenir plus forte pour faire face aux difficultés bien plus grandes dans ma vie d’adulte.
Ce que j’ai le plus regretté est de ne pouvoir aller à l’école comme tous les enfants de mon âge. De ce fait, je ne saurais trop vous conseiller de bien remercier les vos parents de vous avoir donnée cette opportunité, car votre avenir en dépends.
Je pense souvent à vous.
Votre amie
Mai Ling
5. Lettres à Mai Lin, 11 janvier 2013, 12:11
chère Maï Ling,
nous avons beaucoup aimé votre témoignage, nous avons étré trés émues de votre histoire
Ce témoignage nous a montré que la vie pouvait être trés difficile
Au Viêtnam vous n’avez pas beaucoup connu votre mére, vous avez vu votre grand- père mourrir, vous avez connu ceux de voir quelqu’un de mort à cause de la guerre, et été maltraitée par votre belle-mére malheureusement on ne peut pas dire que ça soit un mauvais moment dans votre vie puisque cela a continué même en france à cause de vos aînés qui se servaient de vous, votre mari qui vous a battu devant vos enfants tout cela a dû vraiment être dur pour vous, à votre place nous n’aurions jamais supporté toute cette souffrance, vous avez vraiment été trés courageuse
de plus vous avez écrit un livre sur votre vie ce qui n’a pas dû être facile car ce sont des moments que l’on préfére oublier mais c’est grâce à ce livre qu’on peut aujourd’hui connaître votre histoire
votre discours était vraiment trés émouvant vous l’avez bien raconté et avec beaucoup d’émotions et un peu d’humour, c’était vraiment trés bien
Merci d’être venue
Apolline et julie du lycée joliot curie à hirson
1. Lettres à Appoline et Julie, 18 janvier 2013, 08:21
J’ai des larmes aux yeux à la lecture votre touchante lettre.
Merci ! Mais je puis vous dire que la guerre, la mort, la maltraitance, j’en déplore mais étant enfant innocente et inconsciente, je n’ai pas eu le sentiments d’avoir souffert ; on souffre que lorsqu’on est conscients de ce qui nous arrive. Ou parce que Dieu avait ôté toutes mes facultés, ma conscience pour que je n’ai pas à en souffrir.
Je pense qu’inconsciemment j’ai dû souffrir puisque je me souviens de tout.
Je remercie Dieu car c’est grâce à ces événements que je puis vous rencontrer aujourd’hui et c’est un grand bonheur, une récompense...
A bientôt peut être et profitez bien de votre chance.
Votre amie
Mai Ling
2. Lettres à Apolline et Julie, 18 janvier 2013, 08:27
Excusez pour la mauvaise orthographe de votre prénom Apolline, c’est un beau prénom mais peu commun.
Mai Ling
6. Lettres à Mai Lin, 11 janvier 2013, 12:13
Bonjour,
Je me souviens, quand votre grand père a été tué cela doit être marquant pour vous. Quand vous avez du vous séparer de vos enfants, où alors vous marier avec un homme que vous n’aimiez pas, mais aussi quand vous deviez obéir à votre belle mère et de vous occuper des enfants de votre beau frère. De voir votre grand père exécuté devant vous alors que vous étiez toute petite. Vous avez eu du courage de travailler au lieu d’aller à l’école, mais c’est triste que vous n’ayez jamais revu votre père et je trouve bien aussi que vous ayez pu reprendre contact avec vos enfants.
Estelle et Charlotte Lycée d’Hirson.
1. Lettres à Mai Lin, 16 janvier 2013, 18:56, par Mai Ling
Chères Estelle et Charlotte
Merci pour votre lettre d’encouragement.
Le plus dur pour moi n’était pas l’image de l’exécution de mon grand-père, mais c’est de devoir me séparer de mes enfants alors que ma fille n’avait que 6 ans, exactement l’âge que j’avais quand ma mère est morte...
Je revois de temps en temps la famille de mes garçons, ma fille m’en veut toujours car leur père ne cesse de lui bourrer le crâne que je l’ai abandonnée.
Je crois qu’elle ne me comprendra jamais.
J’ai été forgée à tout endurer, vivre loin de mes enfants c’est aussi mon destin.
Mais quand je pense qu’il existe bien dans le monde des gens qui souffrent encore plus que moi, alors je me contente de ce que Dieu me donne et de vivre du moment présent.
Dans l’espoir de vous revoir peut être lors d’une prochaine intervention.
Je vous embrasse
Mai Ling
Votre amie
7. Lettres à Mai Lin, 11 janvier 2013, 12:14
Bonjour !
Tout d’abord, merci pour votre intervention.
Nous nous demandons comment vous pouviez vivre dans de telles circonstances, vous avez traversée de terribles epreuves comme par exemple lorque vous avez vus votre grand pére mourrir ou quand vous avez était séparée de votre fille, je trouve que vous avez beaucoup de courage ! Vous avez très bien expliqué ce que vous aviez ressenti, et je comprend que maintenant vous ayiez du mal a ressentir quelque chose ! Encore merci d’avoir partagée votre histoire.
Lenny & Romane du Lycée Joliot Curie Hirson
1. Lettres à Lenny & Romane , 31 janvier 2013, 14:27, par Mai Ling
Chères Lenny et Romane
J’ai été opérée de la cataracte, puis alitée par une bonne grippe ces derniers jours. C’est pourquoi j’ai mis du temps à vous répondre.
Ce dont je m’excuse.
En effet, ma vie n’a pas été facile, mais c’est mon destin, je dois m’y résigner. Le côté positif à en tirer c’est qu’elle m’a permise de vous connaître, d’être aimée de vous et de me retrouver parmi vous aujourd’hui dans ce milieu scolaire qui me manquait tant.
Pour moi, c’est une belle compensation.
Après avoir vécu, subi, enduré, je suis arrivée au sommet de toute souffrance morale et détachée de toute valeur matérielle, LE NIRVANA. Seule la souffrance physique reste à craindre, car nul corps fait de chair ne peut s’y accoutumer.
L’image de l’exécution de mon grand-père, effrayante certes, mais elle n’était pas pour moi la pire des souffrances. La plus grande douleur de ma vie était et reste, l’absence ma fille faite de mon sang et de ma chair, celle que j’ai tant désirée pour moi, pour m’accrocher à la vie. Maintenant elle m’a été enlevée, dans tous les sens du terme, que me reste-il pour aimer ? Rien !... Sinon d’accepter de bonne grâce de continuer à vivre, avec quelques joies des interventions dans les établissements scolaires, au milieu des personnes que j’aime, vous les jeunes, pour parler du sujet qui vous intéresse : la culture d’un pays à travers le parcours de la Petite Souris, le Vietnam.
Dans l’attente de vous lire peut-être, je vous embrasse en vous souhaitant, à vous et à toute votre famille, une heureuse année 2013 dans le bonheur et la santé.
Votre amie
Mai Ling
8. Lettres à Mai Lin, 11 janvier 2013, 12:18
Bonjour,
Le passage radical d’une culture à une autre a du être très éprouvant surtout que ce sont des cultures bien différentes, comme par exemple l’accès à l’éducation au Vietnam, car votre frère allait à l’école tous les jours, alors que vous y alliez très peu, et ceci qui pouvait être injuste et difficile pour vous.
De plus, vous avez été manipulée par votre sœur tout le temps que vous avez été en France jusqu’à votre mariage.
Cette vie a du être très dure, néanmoins, elle vous a permis d’apprendre beaucoup de choses, comme le bricolage et la dactylographie.
Pour finir, on admire ce que vous êtes devenue malgré la vie que vous avez vécu.
Samy et Nanass, Lycée Joliot Curie
1. Lettres à Samy et Nanass, 31 janvier 2013, 15:21, par Mai Ling
Bonjour chers Amis
Excusez-moi de répondre tardivement à votre lettre et pour cause, j’étais alitée par une mauvaise grippe.
Comme vous avez pu constater, j’ai été victime d’une époque, d’une culture. Sur cet aspect, j’en ai pas eu à souffrir. J’ai grandi dans cet atmosphère et je n’avais qu’à m’y conformer, et tout s’était bien passé comme le roseau qui se courbe au gré des vents.
De ce dont j’ai le plus souffert était l’attitude de ceux qui ont la main mise sur moi. Mais aujourd’hui je suis très heureuse de pouvoir vous les raconter.
Ceci dit, ce parcours, comme vous le dites si bien, m’a aussi permise d’apprendre beaucoup de choses sur la vie et surtout d’être connue de vous et de pouvoir me retrouver dans cette ambiance scolaire qui manquait tant à ma vie. Pour moi, c’est la plus belle des récompenses.
Merci d’avoir consacré votre précieux temps à l’écrire, c’est un encouragement précieux et utile pour mes actions futures.
Je vous embrasse en vous souhaitant une très bonne et heureuse année 2013
Mai Ling
Votre amie
9. Lettres à Mai Lin, 11 janvier 2013, 12:19
Tout d’abord, nous tenons à vous remercier pour le temps que vous avez passé à nous raconter votre histoire.
Votre enfance difficile nous a particulièrement touchée car vous avez assisté à la mort de votre grand-père durant la guerre d’Indochine. Malheureusement vous n’avez pas souvent eu le temps d’aller à l’école à causes des tâches ménagères que vous deviez effectuer. Vous êtes passée par de nombreux passages difficiles lors de votre enfance. L’émigration parraissait être une solution à vos problèmes, mais ce ne fût qu’une solution partielle . Ce qui nous a le plus touché est lorsque votre mari vous a battu devant vos trois enfants ce qui vous a conduit à quitter votre foyer laissant derrière vous votre petite fille de sept ans. Ce qui fût, d’après vous, la pire chose que vous ayez vécu.
Encore merci pour votre témoignage très marquant.
Marine, Blandine et Eloïse. Lycée Joliot Curie Hirson
1. Lettres à Marine, Blandine et Eloïse., 31 janvier 2013, 15:47, par Mai Ling
Mes chères amies
Je lis avec émotion votre lettre et vous en remercie de tout cœur.
J’ai été alitée ces derniers temps, de ce fait je n’ai pas pu vous répondre plus tôt
Certes, ma vie a été difficile mais il fallait s’y résigner, c’est mon karma. Maintenant c’est du passé et grâce à ce passé je ne crains plus rien, ni le présent ni l’avenir, il m’a donné la force de tolérance et du pardon qui se résume en un mot Amour, car avec l’Amour, on a tout...
Dans l’attente de vous revoir peut être, je vous embrasse tous les trois et vous souhaite une réussite dans vos études, un visa pour l’avenir.
Bonne et heureuse année.
Mai Ling
Votre amie
10. Lettres à Mai Lin, 11 janvier 2013, 12:24
Bonjour Mai Lin,
Tout d’abord nous aimerions vous féliciter pour cette force de caractère qui nous a tellement émues , peu de personnes sont aussi fortes que vous l’êtes . Votre vie a été très difficile comme l’éxecution de votre grand-père sous vos yeux. Vous n’avez pas mérité certains épisodes de votre vie. Votre entourage a été injuste envers vous surtout votre beau-frère qui a menti et dont les conséquences de ce mensonge ont été terribles pour vous ainsi que votre mari qui a été si cruel. Nous espérons sincèrement que votre fille comprendra un jour que vous n’avez pas eu le choix ,à quel point cela a été dur pour vous. Vous avez eu beaucoup de courage pour traverser toutes ces épreuves qui doivent être terriblement dures à vivre,nous ne pouvons certainement pas comprendre l’intensité de votre chagrin seulement y compatir.
Nous souhaitons qu’un jour vous trouverez quelqu’un digne de votre amour ainsi que le bonheur . Nous n’aurions jamais eu le courage de parler à des inconnus comme vous l’avez fait. Nous souhaitons vous féliciter pour cela et vous remercier aussi. Votre histoire nous a beaucoup touchées et vous êtes un exemple de dignité et de courage semblable à aucun autre . Merci beaucoup nous vous souhaitons autant de bonheur que vous avez eu de malheur. Bonne chance pour la suite !
Céline, Julie et Ophélie
Lycée Joliot Curie, Hirson.
1. Lettres à Céline, Julie et Ophélie , 31 janvier 2013, 16:53, par Mai Ling
Mes chères amies,
Merci pour votre touchante lettre remplie de sentiment, d’amour et de compassion..
Je n’ai pas le souvenir de votre visage, mais je me souviens seulement d’être très impressionnée de me retrouver là devant ce groupe d’une soixantaine d’élèves assis, les yeux grands ouverts et les oreilles tendues avec une attention soutenue pendant près de 2 heures à pour écouter une inconnue raconter sa vie, ses expériences.
La souffrance lorsqu’on la vie, c’est une douleur réelle et atroce mais lorsqu’on la relate, elle n’est plus qu’un aléa, un parcours... Et c’est grâce à vous que mes peines et mes souffrances ont pu être libérées de mon cœur est s’est transformées en une histoire.
C’est donc à moi de vous remercier de m’avoir reçue si chaleureusement, à m’écouter et avoir passé votre temps à l’écrire.
Je vous embrasse et vous souhaite une très bonne année 2013, que la santé et le bonheur ne vous tiennent compagnie tout le long de l’année et surtout une bonne réussite dans vos études.
Mai Ling
Votre amie
11. Lettres à Mai Lin, 11 janvier 2013, 12:26
Chère Maï Ling,
Mickael et moi avons été émus par votre prestation mais certains passages restent obscurs. Vous nous avez parlé de votre famille. Or vous n’avez pas parlé de votre grand-mère ; ensuite pendant la guerre quand vous étiez dans les tranchées vous étiez sans votre mère mais que faisait votre père ?
Lorsque vous nous avez raconté que votre belle mère a changée de comportement envers vous, vous étiez sous le choc, c’est sans doute pour cela que vous avez oubliée de vous éclairer pour ces questions. Sinon, votre courage et votre détermination nous a stupéfait. Nous nous demandons aussi comment avez vous fait pour supporter la "rébellion" de vos enfants.
Gaël et Mickael Lycée Joliot Curie Hirson.
1. Lettres à Gaël et Mickael , 31 janvier 2013, 17:45, par Mai Ling
Bonjour Chers Gaël et Mickael
Merci pour votre lettre et vos questions.
Ci dessous, je vais éclaircir les points qui vous paraissent obscures.
Ceci prouve que vous vous intéressez à mon histoire.
Je n’ai pas eu du temps pour parler de ma grande-mère lors que mon intervention mais dans mon livre j’ai parlé d’elle, mais plus tard. Car durant la guerre 1945/1950 et après la mort de ma mère, j’étais confiée un peu partout, chez les uns les autres, et s’il n’y avait pas cette traumatisante scène de l’exécution de mon grand-père, je ne me serais même pas souvenu de lui. C’est aussi pour cette raison que je ne voyais jamais mon père ; nous étions si nombreux (onze en tout), et il avait probablement d’autres chats à fouetter que celui de s’occuper de sa Petite Souris... qui courait et fouinait partout toute seule.
Quant à ma grande-mère, elle est venue habiter avec notre famille à Hanoi bien plus tard dans les années 1950/53. Elle a laissé dans ma mémoire une image assez négative : une vieille femme borgne, aigrie, rabougrie, ridée comme vieille patate, toujours avec un martinet dans la main pour m’obliger à aller à la messe... Je ne me souviens pas d’être cajolée par elle comme elle le faisait souvent aux enfants de ma marâtre, (deuxième femme de mon père), ma belle-mère.
J’espère avoir ainsi répondu à vos questions. Le reste se trouve dans mon ouvrage ENFANCE VOLEE.
Si vous souhaitez l’avoir, je suis à votre disposition sur : mai_ling11@yahoo.fr ou au tél. 06 70 69 30 12 pour vous l’envoyer en port payé contre un chèque de 15.50 euros au lieu de 17€ hors frais postaux.
Je vous embrasse en vous souhaitant une bonne et heureuse année 2013
Mai Ling
Votre amie
12. Lettres aux élèves du Lycée Joliot Curie Hirson, 13 janvier 2013, 21:48, par Mai Ling
Mes très chers amis,
Permettrez-moi d’abord de vous remercier pour vos touchantes lettres qui me vont droit au cœur.
Mais avant de réponde personnellement à chacun de vous, je voudrais rectifier une grosse "coquille" dans la rédaction de mon nom qui est, Mai (matin) Ling (esprit), veut dire "Esprit limpide" et non Mai Lin qui ne veut strictement rien dire.
Je profite aussi de cette erreur pour vous apprendre que la définition d’un prénom, selon les us et coutumes vietnamiens, a une influence déterminante sur le destin et la personnalité de l’individu qui le porte ; Mai Ling, selon les événements vécus, c’est la Providence qui aurait choisi pour moi. Car de toute ma vie, rien n’a été fait par hasard, et tout ce que j’aie pu réussir pour me faire une place dans la société ou récolter quelques substances pour ma survie, n’a jamais été concouru par mon entourage, bien au contraire, on cherche plutôt à me tromper, à me détruire, à m’escroquer, à me ruiner, même mon éditeur encore aujourd’hui : et ça, Dieu seul sait pourquoi…
Si je devais suivre mon instinct pour me venger de ceux qui ont la main mise sur moi et de ceux qui m’ont fait du mal, je me serais livrée à des actes tels qu’on aurait du mal à imaginer et les juges m’auraient comprise.
C’est pourquoi, ce nom Mai Ling est sacré pour moi. Grâce à lui, mon esprit restera limpide, car il écartera de moi toutes tendances négatives visant autrui, telles que jalousie, haine, rancune… et laissera passer que ce qui pourrait le purifier : l’Amour.
A très bientôt.
Mai Ling
Amie des Lycéens et Collégiens de France ?
Maisons Alfort le 13/01/2013
13. Lettres à Mai Ling, 30 janvier 2013, 16:16, par Annabelle et Mallaury
Chère Mai Ling,
Nous avons été touché par votre histoire émouvante. Durant deux heures nous avons eu le plaisir de vous écouter avec intention . En effet,votre histoire nous a beaucoup marqué , nous nous attendions pas à autant de sincérité et d’émotion de votre part ainsi que de la notre. Nous avons été ému par l’histoire dont celle quand vous racontez quand vous étiez arrivée à Marseille et de plus par le comportement de votre beau-frère,je vous comprend même si nous n’avons pas vécu votre parcours. Vous avez su partager une convivialité durant votre discours. Nous avons été impressionné par votre jeunesse, quand personne ne s’occupé de vous et que vous, vous vous occupiez de vos neveux. Mai Ling,je vous pris de nous dire quand est ce que nous pourrions avoir un de vos livres car notre professeur nous a dit que vous avez des problèmes avec votre éditeur. Nous aimerions l’acheter car vous nous avez pertinament touché avec votre quotidien. De plus nous avons beaucoup appris avec ce que vous avez raconté, c’était deux heures merveilleuses à vos côtés. J’espère que vous n’avez plus autant de problèmes mais vous êtes une femme courageuse et extraordinaire. Je tiens à vous dire que votre histoire nous a énormément touché. Merci aussi de nous avoir fait partager votre vie, merci aussi de votre générosité et de votre sympathie. Cordialement Annabelle & Mallaury
1. Lettres à Annabelle et Mallaury, 31 janvier 2013, 12:03, par Mai Ling
Mes chères amies,
Je tiens à vous remercier pour vos touchants commentaires.
Oui, 2 heures étaient très courtes pour vous parler d’une vie, surtout la mienne qui compte aujourd’hui près de 73 années. Aussi elles ont été trop courtes pour me combler du plaisir de rester avec vous, à admirer et à envier (agréablement) de votre belle jeunesse que je n’ai jamais eue et qui semble restée figée en moi et dans ma tête. Est-là une compensation ?... Ainsi, si j’avais quelque chose à en vouloir à la vie, ce serait pour ce laps de temps perdu...
L’ouvrage ENFANCE VOLEE est publié mais l’éditeur ne s’en est soucié ni de son lancement ni de sa promotion, tout ce qui l’intéressait était d’encaisser l’argent de l’impression et du minimum de formalités administratives d’abord, puis de l’argent provenant de mes commandes.
Manquant ainsi à ses engagements, et sachant que je n’aime pas faire la guerre, il en a profité pour me laisser la charge de la revente et de la diffusion.
Si vous souhaitez acheter ce livre de 250 pages, en ma possession :
1/En commande groupée, il ne vous coûtera que 13 euros/unité,
au lieu de 17 euros, puisqu’il a été publié pour vous.
2/En vente directe l’ouvrage ne vous coûte que 12 euros
(prix coûtant du livre acheté à l’éditeur).
3/Pour les envois individuels, merci d’ajouter à ce prix, 3.50 euros
pour frais postaux : (12 + 3,50 = 15.50€).
Merci pour votre encouragement, et dans l’attente de vous lire sur ma messagerie : mai_ling11@yahoo.fr
Je vous embrasse en vous souhaitant à vous et à votre famille une année heureuse dans le bonheur et la santé.
Votre amie
Mai Ling