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MONS EN MONTOIS - enfance sous l’occupation

Robert BOURGEOIS né le 12/10/1935 à Mons en Montois.

mardi 20 novembre 2007, par Frederic Praud

Mon père était jardinier et horticulteur à Mons. Il entretenait les arbres, plantes et massifs chez l’habitant. Il travaillait dans les familles bourgeoises de Donnemarie, Mons et Thénisy. Ma mère était sans profession car nous étions cinq enfants. Mon père, né en 1892, avait fait la guerre de 1914 ainsi que son frère et celui de ma mère. Les deux avaient été tués en 1918, l’un en Serbie et l’autre en France. La famille restait marquée par la guerre mais elle était sans rancœur.

J’étais le 5ème enfant. Mon frère aîné était né en 1922. Mes parents s’étaient mariés au retour de mon père de la guerre de 1914. Ils habitaient Mons en Montois depuis leur mariage. Mes grands-parents étaient Parisiens. Ils étaient doreurs argenteurs mais l’état de santé d’une des sœurs de ma mère les a amenés à quitter Paris. Mon père, fils d’agriculteurs, était originaire de Seine et Marne. Ses parents possédaient une ferme au milieu des bois mais ma mère, originaire de la ville, ne voulait pas aller vivre au milieu des bois. Ils ont vécu chez les parents de ma mère qui avaient acheté une propriété assez grande à Mons.

Mon père n’a pas été appelé en 1939. Il était trop âgé. Blessé de la guerre de 1914, avait été gazé. Il avait passé un an à Nice puis un an à Amélie Les Bains. Il lui restait aussi de nombreuses autres blessures, des éclats d’obus dans le dos, etc.

Le pays de Mons en Montois

Mons était un pays tranquille de campagne. Il représentait la vie rurale par excellence : le travail des champs, la vie équilibrée et tranquille. C’était le genre de vie dont on peut rêver actuellement. Mon père était originaire de Dontilly. Il était né au Moulin à Tan en bordure de l’Auxence. Ce moulin s’appelait ainsi car il était utilisé pour le tannage.

C’était un pays rural où l’agriculture dominait. Il y avait quatorze fermes. Il n’en reste que trois, aujourd’hui. Des commerces : deux bistrots, deux épiciers, un charron, un maréchal-ferrant, un forgeron, un maçon, il ne reste qu’un bistrot aujourd’hui.

Cinq personnes du village ont été fait prisonniers de guerre. L’équilibre du village s’en est trouvé bouleversé.

Ecole

A l’école, tous les âges et les deux sexes étaient mélangés. Je me souviens très clairement de ma première journée d’école. J’étais assis à côté d’un grand. Je comptais des bûchettes par petits paquets de dix. Nous étions une trentaine d’élèves pour un petit village de cent cinquante habitants.

Exode

L’exode est resté ineffaçable dans ma mémoire. Avec ma famille et des amis, nous sommes partis en exode, en 1940, en direction le Sud sans savoir bien où. Arrivés avant Montereau, nous avons fait demi-tour parce que nous avons appris que le pont avait été bombardé. Le transport se faisait avec une voiture à cheval remplie de paille. Nous dormions tous là-dedans. Comme mes grands-parents étaient doreurs argenteurs, ils conservaient énormément d’argenterie chez eux. Avant de partir, mon père avait tout enterré dans une malle, dans le jardin.

Mon père avait accroché son vélo à une corde derrière la charrette. Un Allemand a voulu lui prendre son vélo en le menaçant d’un fusil. Mais mon père l’a repoussé. Il avait la tête près du bonnet ! Nous avons eu peur qu’ils se bagarrent mais l’Allemand a finalement abandonné. Tout le monde était juché dans la voiture. La bonne du curé était avec nous et elle priait constamment.

Nous avons fait demi-tour à Montereau pour nous retrouver dans une ferme à St Germain Laval qui n’a pas changé aujourd’hui. Au bout de quelques temps, nous sommes revenus à Mons. La propriétaire du cheval et de la voiture était une cousine fermière qui s’appelait Mme Pasquier dont le mari était prisonnier. Sur la voiture, il y avait ma mère, ma grand-mère, mes deux sœurs jumelles, etc.

Mes deux frères étaient partis séparément. Raymond s’est retrouvé à vélo du côté de Bourges où il s’est fait mitraillé. L’autre, René, travaillait pour un mécanicien et son patron lui avait donné pour mission de faire passer des véhicules de l’autre côté de la Loire. Il a pu passer en zone Sud avec ces voitures puis il est revenu. René était né en 1923.

Au retour d’exode, nous voyions les Allemands passer de chez les Pasquier. La maison avait était un peu bouleversée. Nous avons traversé le pays de Mons à pieds. Devant la maison d’un habitant de Mons, un drapeau avec la croix gammée était accroché au balcon. Nous sommes descendus jusqu’à l’école et y sommes rentrés. Les pupitres étaient de chaque côté de la salle, les Allemands avait dormi là.

J’ai trouvé un casque allemand, pour ma plus grande joie ! J’ai joué avec ce casque toute mon enfance. Les enfants jouaient à la guerre. Les autres avaient des casques français plus ou moins en bon état. En plus, nous nous étions fabriqué un canon avec deux roues de berceau et un tuyau de poêle. Nous avions aussi des épées en bois. Quand nous voyions les Allemands sous les tilleuls, nous allions près des militaires. C’était notre obsession. Ça faisait sourire les Allemands. Notre enfance a été marquée par la guerre.

Après un tour du pays, nous sommes rentrés chez nous. Les Allemands n’ont pas stationné longtemps. Après, ils passaient parfois pour chercher des œufs, ou autre chose… Je crois qu’il y avait quelques militaires à Lisines. Il s’agissait de militaires plutôt âgés. Ils s’installaient sur le banc et s’allongeaient sous les tilleuls. Une fois, on leur a pris leur guidon de vélo. Ce n’étaient pas des gros méchants loups. Ils étaient militaires, point final.

Mes frères et le STO

Raymond, l’aîné, était clerc de notaire. Pour échapper au STO, il a accepté d’aller travailler quelques mois à l’usine Degon, une fabrique de tubes à Longueville. Il y était « affecté spécial ».

Dès l’arrivée des Américains, René s’est engagé. Il a gagné Melun où il a fait des classes accélérée puis il a rejoint l’armée Delattre dans l’Est. On l’appelait la Première Armée. Il a participé à la fin de la guerre, puis à l’occupation de l’Allemagne.
Nous étions sans nouvelle de lui. La famille avait été éprouvée parce que mon cousin s’était fait tué à la guerre de 1940, à côté de Verdun. Ma mère pensait que nous subissions encore un coup dur mais un jour, une camionnette s’est arrêtée devant la maison. C’était mon frère René, brigadier chef. Il rapportait deux motos qu’il avait prises aux Allemands.

Raymond était resté chez Fromentin, le notaire. Il ne faisait pas partie des hommes raflés par les Allemands en 1944.

Ecole et église

A l’école comme à l’église, l’institutrice et le prêtre faisaient de la résistance à mots couverts. Notre maîtresse nous faisait comprendre que nous vivions sous le joug de ces gens-là, qu’ils nous faisaient subir leur autorité et que nous étions oppressés. Dans la classe, trônait une grande photographie du filleul de guerre de l’école de Mons qui était prisonnier. Elle nous demandait d’avoir une pensée pour lui.

Le prêtre faisait partie du réseau de résistance de Donnemarie. Quand il montait en chaire, il tenait des propos anti-nazi. Il prêchait avec un air dominateur et il nous imposait une résistance à l’ennemi. Il l’a échappé belle parce qu’il faisait partie du groupe de Bellaguer.

L’abbé nous faisait le catéchisme. Il avait un langage assez subtil pour nous faire comprendre les choses. Il nous parlait de la guerre de 1914. C’est une résistance passive mais réelle.

Vie pendant la guerre

Pendant cette période, mon père continuait son métier. Il travaillait aussi un peu à l’usine Passeman en haut de Donnemarie, une fabrique de jouets. Nous étions dix à nourrir, mes parents, cinq enfants, la grand-mère et deux femmes de la famille de Paris venues se réfugier là. Une cousine était couturière à Montmartre. L’autre, la sœur de ma grand-mère, avait eu un fils, qui était sculpteur sur bronze, tué près de Verdun. Tous les Parisiens amis de ma grand-mère venaient ici le dimanche. Pendant la guerre, certains profitaient de ces descentes à la campagne pour repartir avec du ravitaillement. Pourtant, même pour nous, il n’était pas toujours facile de trouver des vivres.

Ramassage des œufs par les Allemands et réquisitions

Nous étions à table le midi et deux Allemands se présentent pour nous réclamer des œufs. Ma grand-mère qui avait la tête près du bonnet assène : « Pas de Prussiens à la maison. » Nous étions en train d’écouter les fameux messages de Radio Londres. Mon père n’avait pas eu le temps de couper la radio. Ces Allemands parlaient très bien français. Avant de partir, ils nous ont dit : « Pour le poste, mettez un peu moins fort. »

Enfant, je n’avais pas peur des Allemands. Nous n’étions pas au courant des choses horribles qui se sont perpétrées. On nous mettait pourtant en garde. Hormis la rafle des résistants de Donnemarie, il n’y a pas eu de problème. Les cultivateurs craignaient qu’on leur prenne leurs chevaux. Je me rappelle quand les chevaux ont été marqués sur la place. Un Belge avait amené deux chevaux qui étaient un véritable tas d’os. Les Allemands n’en avaient pas voulu.

L’avion anglais écrasé

Un avion s’est écrasé entre Mons et Donnemarie. A la sortie de l’école, tous les gamins se sont précipités pour récupérer ce qu’ils pouvaient. Les Allemands sont arrivés et ont tiré en l’air. Nous nous sommes sauvés mais, beaucoup d’entre nous avaient récupéré des bouts de parachute. Une de mes sœurs, couturière, faisait des pochettes avec.

Résistance

Mon frère René, qui travaillait comme mécanicien chez Caix, avait eu la visite du fameux Cognard qui a dénoncé tous les résistants de Donnemarie. Un jour, une moto tombe en panne dans Mons. Cognard frappe chez mes parents pour faire réparer la moto. Avec lui, se trouvait un soldat en uniforme avec un fusil dans le dos. C’était probablement après la dénonciation. Comble de bizarrerie, comme René n’était pas là, nous l’avons envoyé chez M. Meurisse qui était le maire et le maréchal-ferrant. Il faisait lui aussi partie du réseau de résistance. Habituellement, Cognard allait faire réparer sa moto chez Caix à Donnemarie.
Quand René s’est retrouvé à Melun pour faire ses classes, il a été désigné pour faire partie du peloton d’exécution pour fusiller le fameux Cognard. Mais comme il le connaissait, il a demandé à se faire remplacer.

Bellaguer était le copain du père de ma femme. A Donnemarie, il avait repris le garage de l’oncle de ma femme, M. Ducorbier. A l’époque, personne ne savait qu’il était résistant.

A Mons, on ne ressentait pas de méfiance les uns envers les autres. La vie était peut-être plus égalitaire qu’aujourd’hui. On avait tous des petits moyens et il y avait moins de jalousie.

Rafle des hommes de Donnemarie

Aucun des hommes n’a été retenu à Donnemarie. Je me suis laissé dire que les gens qui n’habitaient pas Donnemarie avaient été renvoyés chez eux.

La Libération et l’arrivée des Alliés

Prêtre et instituteur nous faisaient vibrer pour la France. Beaucoup de membres de ma famille sont décédés. Nous avions un grand esprit de patriotisme. Nous savions que les Allemands étaient nos oppresseurs. Quand la Libération est arrivée, le souffle de joie était communicatif. Les prisonniers allaient revenir. C’était un signe d’espoir : le pays allait renaître. Je le ressentais même enfant. J’ai été éduqué avec le sens de la patrie. Mon frère a d’ailleurs suivi cette lignée en s’engageant.

Sur la place du village, à Mons, nous avons vu arriver un grand diable d’Allemand qui voulait se rendre. A ce moment-là, survient une traction des FFI. Nous, les enfants, ne savions pas ce que c’était. Nous voyons des gars descendre avec leurs brassards. Ça tombait bien ! L’Allemand leur tend son fusil. Il était pacifique. En le voyant, les FFI arment leurs fusils. Nous, les gamins, nous sommes mis entre l’Allemand et les FFI pour le protéger. Le mari de l’institutrice qui était en train de tailler ses glycines est venu :
« Vous n’allez quand même pas tuer ce gars-là. »
Ce souvenir reste important pour moi.

Dès l’arrivée des Américains à Donnemarie, nous les gamins, on s’est précipités. Les gens du village nous suivaient. Entre Mons et Donnemarie, nous avons aperçu deux jeeps sur le bord de la route. En voyant des gens habillés en vert, nous avons cru que c’étaient des Allemands. Nous avons fait patte de velours et nous nous sommes enfuis ! Nous avions à peine fait cent mètres… « Ah, Les Tommy ! » C’étaient des Canadiens qui parlaient français. Nous avons fait demi-tour. C’est là que nous avons rencontré les premiers libérateurs.

Nous sommes retournés au pays pour sonner les cloches. On a tiré tellement fort sur la corde qu’elle a cassé. Nous sommes montés au clocher pour continuer avec le bout de corde qui restait. Ça faisait un tel barouf ! C’était un coup à se péter les tympans. Le balancier a même cassé. Maurice Minost avait mis une inscription à la craie à l’intérieur de la cloche pour rappeler l’arrivée des libérateurs.

Les Américains s’en allaient vers l’Allemagne mais en marquant des étapes pour se réapprovisionner. En principe, ils s’arrêtaient sous les arbres pour ne pas être repérés par l’aviation allemande et ils mettaient des toiles de camouflage sur l’ensemble de leurs véhicules.

On allait les voir entre Mons et Thénisy. Ça nous intéressait beaucoup. Il était très difficile de distinguer les gradés, des hommes de troupe. Il y avait beaucoup de convivialité.

Avant de partir, les Allemands avaient réquisitionné une maison, en face de chez nous. Elle leur servait de PC. Quand les officiers passaient devant les sentinelles, elles se figeaient au garde à vous. Ils tremblaient comme s’ils avaient peur. Avec ma tête de gamin, j’avais remarqué la différence entre Américains et Allemands. L’autorité ne se manifestait pas du tout de la même façon. Nous sommes allés voir les Américains jusqu’au jour de leur départ. Ils sont repartis en bon ordre. Tous leurs détritus avaient été enterrés.

La 2ème DB

Après la guerre, l’armée Leclerc est restée ici quelques mois. C’était le bordel le plus absolu ! Il y avait énormément de pieds-noirs et d’arabes. Ils étaient logés chez l’habitant. Quand l’armée reste trop longtemps dans un endroit, ils cherchent à se faire du fric par des moyens détournés. Il y avait des trafics d’essence. Il n’y avait pas de commandement. C’était le bazar contrairement à l’organisation américaine qui était extraordinaire pour tout.

La 2ème DB faisait tirer les enfants avec la carabine. Une maison à Mons leur servait de cuisine. Comme il y avait des mouches, ils faisaient brûler de l’essence là-dedans. C’était noir !

Des « jouets » dangereux

Quand les Allemands sont partis, à Donnemarie, à côté d’un silo à blé, il restait des chariots abandonnés. Ils étaient chargés de munitions anti-aériennes (petits obus, barils de poudre, grenades…). Nous les mômes, nous lancions ces grenades à manche long en se cachant derrière une butte de terre pour s’amuser. Les enfants ont remonté jusqu’à Mons des petits chariots avec des roues en fonte chargées de petits obus. Personnellement, je ne me souviens pas d’en avoir ramené mais il y en avait chez mes parents. Nous faisions tomber les petits obus enfermés dans une caissette du haut des chariots.

Mon frère René avait démonté une ogive de ces fameux obus. Nous avions aussi récupéré des barils de poudre. Nous nous cachions derrière un petit lilas à la sortie du pays. Nous faisions une traînée de poudre et quand les gens passaient nous craquions une allumette pour y mettre le feu. Nous étions des garnements !

Notre plaisir d’enfant était de faire des feux dans les bois et d’y jeter des poignées de cartouches pour les faire péter. On avait été plongés dans la guerre… On jouait aussi avec des balles de Lebel trouvées dans les greniers. Dès que l’enveloppe de cuivre est un peu chaude, elle claque… J’avais beaucoup de libertés, je n’en ai pas laissé autant à mon fils. En me remémorant toutes ces bêtises, je trouve ça incroyable aujourd’hui. C’était très dangereux et inconscient !

Relations entre jeunes de Donnemarie et de Mons

Nos relations équivalaient un peu à celles de « La Guerre des Boutons ». Il y avait des guerres de groupes. Nous nous déguisions tous en soldats. L’état-major des gars de Donnemarie se trouvait dans un verger. Ils avaient récupérés des galons, des casques, etc… Nous avions fait la même chose. A Mons, nous avions construit un fort sur le chemin des remparts. Nous faisions la guerre. Ils venaient nous assaillir. Nous avions des stratèges parmi les nôtres qui nous faisaient creuser des trous sur lesquels nous mettions des sacs et de la terre.

La théorie consistait à les laisser avancer pour les surprendre et les encercler en sortant des trous. Mais, nous avions oublié qu’ils étaient très nombreux et qu’ils arrivaient par petits groupes si bien qu’ils se faisaient alpaguer dès qu’ils sortaient des trous. Ils étaient prisonniers. Ils devaient coupaient du bois ou ils les mettaient torse nu pour les piquer avec des orties.

Nous avions récupéré les patins en caoutchouc d’un vieux char allemand abandonné pour les faire brûler. Quand les gars de Donnemarie approchaient, nous prenions les patins au bout d’un morceau de bois pour les leur balancer. Evidemment, je subissais des représailles quand mes parents m’envoyaient faire des courses à Donnemarie. Ils me foutaient une bonne peignée à trois ou quatre.

Nous ne jouions qu’à la guerre. Nous avions été élevés là-dedans. Beaucoup de nos jeux étaient des soldats de plomb. Nous avions suivi les soldats allemands comme des grands frères. C’était pareil pour les soldats français ou américains. Pour eux, nous faisions figure de mascottes.

Message pour les jeunes

Il faut œuvrer et faire attention pour que cette horreur, la guerre, ne se perpétue pas. Les jeunes doivent faire attention à leur comportement et à leur façon de penser vis-à-vis des autres. Il faut savoir faire preuve de tolérance et répandre l’amour autour de nous. Il est important de se méfier des dérives.

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