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Bande dessinée educative et grand public

Les Migrants : Parcours Franciliens

Tome II : collection Paroles d’Hommes et de Femmes

mardi 26 février 2013, par Frederic Praud

SYNOPSIS : tome II

« LES MIGRANTS : PARCOURS FRANCILIENS »

L’ouvrage présente six récits de témoins migrants issus de différents pays. Les récits s’articulent autour des mêmes thématiques : l’enfance dans le pays d’origine ; les raisons du départ et le départ ; l’intégration en France.

http://www.lettresetmemoires.net/migrants-parcours-franciliens-tome-ii-bande-dessinee.htm

Chensamone Voravong – Laos

Chensamone Voravong naît en 1930 au Laos. De l’Indochine française au Laos communiste, il traverse les épreuves de l’Histoire avec ce souci de la recherche d’équilibre, de rester juste. Marqué par ses racines bouddhistes laotiennes, et sous l’influence culturelle française, encore adolescent après la seconde guerre mondiale et l’occupation japonaise, il s’engage auprès du prince rouge laotien pour l’indépendance de son pays. Après des études en France où il se marie avec une autochtone, il retourne au Laos comme directeur de l’Institut Géographique National, et découvre rapidement excès du totalitarisme communiste. Enfermé six ans en camp d’internement dans la jungle, il fuit le Laos une fois libéré, pour s’installer en France, et travailler comme professeur de tennis ; avant de reprendre des activités associatives, et poursuivre son engagement humaniste comme président du Forim notamment.

Danuta Nowakowska – Pologne

Danuta Nowakowska naît en 1932 à Varsovie. Marquée par la guerre dés son enfance, elle lutte toute sa vie pour la liberté et contre l’injustice, jusqu’à militer et participer activement au mouvement Solidarnosc. Danuta grandit à Varsovie, sous les horreurs de l’occupation allemande, des camps, de l’insurrection de Varsovie. Après la guerre, la famille part s’installer à Gdansk. Les Russes ont remplacé les Allemands, et imposent à la Pologne le régime communiste. Aspirant à plus de libertés pour elle mais surtout pour les autres, elle n’hésite pas à s’engager auprès des premiers mouvements de grèves sur les chantiers navals, et milite activement à Solidarnosc, pour en devenir déléguée nationale. Elle est en France à la déclaration de l’état de guerre par Jaruleski en 1981. Ne pouvant plus rentrer chez elle, séparée de ses enfants, elle continue la lutte depuis la France, aidée par les syndicats français. Devenue voix de la Pologne libre pendant les années noires sur radio Free Europe, elle lutte encore aujourd’hui contre les dernières dictatures de l’Est.

Chakameh Bozorgmehr – Iran

Chakameh Bozorgmehr est née en 1980 à Téhéran, en Iran. Elle appartient à cette génération iranienne, ayant grandi à la fois sous le conflit Iran – Irak et les gardiens de la révolution. Chakameh passe son enfance à Téhéran, avec pour quotidien, l’atmosphère particulière de la guerre et des bombardements, et son adolescence sous le gouvernement islamique et ses interdits. Fière de son identité perse, elle arrive en France pour poursuivre ses études et finalement s’y installer momentanément avec pour objectif de devenir journaliste. Adorant la France, sa volonté de s’impliquer dans la vie politique de son pays ne faiblit pas malgré les événements.

Mohamed Amri – Maroc

Mohamed Amri est né en 1940 à Bouanane au sud du Maroc. De la pauvreté au Maroc, à la condition ouvrière des usines Renault des années 60, il ne cesse de lutter contre l’injustice sociale. Fils d’un ancien goum de l’armée française, Mohamed Amri perd son père très tôt, et est amené à prendre en charge sa famille. Les difficultés financières le mènent à tenter sa chance en France. Une arrivée mouvementée, la rudesse du travail et des conditions de vie pour un jeune marocain en quête d’une vie meilleure s’imposent à lui. Embauché dans les usines Renault de Boulogne Billancourt, il comprend très vite l’importance du combat syndical pour obtenir des droits équivalents entre tous les travailleurs, étrangers et français. Il y prend part avec conviction et énergie, jusqu’à continuer aujourd’hui cet engagement pour la préservation de la mémoire de l’île Séguin, auprès de l’ATRIS.

Koné Gongo – Sénégal

Koné Gongo naît en 1942 à Diawara. Formé par l’école française au Sénégal, et reconnaissant à la France pour cette chance, il n’en reste pas moins combatif face à la situation des migrants africains et s’engage par le biais associatif dans sa ville de Saint-Denis. D’une enfance passée dans ce qui n’était alors qu’un petit village, il est envoyé très tôt loin de sa famille pour étudier à l’école française. Il y réussit, et poursuit son parcours jusqu’à trouver des emplois à Dakar puis en Mauritanie. N’ayant jamais pensé jusque là venir en France, un licenciement économique le pousse à choisir cette possibilité. Il découvre les foyers et leurs problèmes inhérents ; petit à petit il en vient à travailler pour l’AFTAM. Installé à Saint Denis, il change de branche professionnelle et travaille en librairie, sans jamais cesser son engagement militant auprès des migrants en France, ainsi qu’auprès du développement de son pays d’origine et de sa ville natale.

Chantal Ernoult–Rakotofiringa - Madagascar

Chantal Ernoult-Rakotofiringa naît en 1958 à Tananarive. Guidée par une volonté farouche de réussite scolaire et professionnelle, son attachement à son pays est profond et toute réussite personnelle ne peut se faire sans agir pour sa terre. Mérina de Tana, Chantal Ernoult-Rakotofiringa passe une enfance choyée et relativement aisée, dans Madagascar française puis indépendante, jusqu’au décès brutal de son père. Etant l’aînée, elle aide alors sa mère dans la prise en charge de la famille, tout en s’investissant dans ses études. Grâce à l’obtention d’une bourse, elle peut venir en France poursuivre les études supérieures dans le Nord à Lille. Conquise par cette région, elle s’y intègre totalement, y travaille en tant qu’ingénieur textile, s’y marie avec un « homme du Nord ». Des raisons professionnelles les font s’installer dans le Val d’Oise ; tout au long de son parcours professionnel, Chantal Ernoult-Rakotofiringa cherche le meilleur moyen pour travailler avec Madagascar et être utile aux siens. Elle y parvient en 2007 en créant sa société Er-Mada, qui lui permet de faire vivre l’artisanat malgache et une partie de sa famille restée là-bas..

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Voir en ligne : LES MIGRANTS : parcours franciliens - tome II

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