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Anecdotes de voisinage
La coloscopie matinale
abouchement chirurgical du colon à la peau pour créer un anus artificiel
jeudi 28 janvier 2010, par
jeudi 28 janvier 2010
Se faire bousculer le matin a six heures dix alors que vous êtes dans votre lit en train de vous réveiller, que vous vous étirez tranquillement, et que vous entendez le voisin du dessous taper dans les tuyaux parce que le lit a du faire du bruit depuis cinq minutes, cela tient de la caricature, mais non cela existe... et ce n’est pas la première fois... le dernier rappel à l’ordre avait eu lieu vers minuit alors que je m’allongeais sur ce même lit.... quand je lui ai dit qu’il confondait la photocopieuse avec un lit, il a répondu avec énervement "vous vous foutez de ma gueule ! " mais non, même pas, la caricature dépasse les faits. Il m’a parlé à plusieurs reprises des bruits de photocopieuse la nuit, le matin, et j’ai finalement compris d’où venait le bruit. La dernière vague de tapage nocturne sur les tuyaux date de la période ou j’ai eu un abcès aux dents et je ne pouvais pas dormir la nuit, je bougeais sur le lit et paf.... toc toc toc.... C’est une prise de tête quand même assez conséquente ! En plus comme j’ai été blessé à la cheville, je n’ai dernièrement pas pu énormément bouger et suis resté sur mon lit... et toc toc toc... cela frise le harcèlement...
Avant hier soir, ce charmant locuteur m’a téléphoné en me demandant, pourquoi je le provoquais en faisant du bruit, pourquoi je me levais à moins de six heures du matin ? (le 26 janvier) " mais pour aller travailler", et pourquoi je je ne devrais pas marcher dans mon appartement à cette heure là ! Il faudrait donc que je fasse attention "sinon cela risque de mal se passer"...
Les menaces ne sont plus du tout cachées... "et vous pouvez aller déposer une main courante en expliquant que vous avez été menacé, cela ne changera rien, ce qui devra se passer, se passera !" Voilà le monde entier prévenu par cet article. J’ai décidé que cet exemple sera largement diffusé et tiendrai informé régulièrement les lecteurs des aléas de la vie parisienne en appartement.
Il faut raison garder. Verbaliser aidera peut être chacun à se comprendre.
autres anecdotes
Pour bien replacer le contexte, il faut savoir que tout le monde entend vivre ses voisins d’à côté et du dessus dans ce type d’immeuble ancien avec parquet totalement sonore. Donc chacun sait qu’il ne vit pas seul et qu’il doit faire avec les aléas des sons et chacun fait des efforts dans ce sens.
à la fin d’un été 2008, au retour de cinq semaines de non présence, je reviens avec ma fille et nos bagages, en soirée vers 22 heures... le lendemain, je trouve sous la porte une injonction à ne pas faire de bruits, à cesser tout tapage... ouhaaaa ! le premier jour du retour à Paname...
De la même manière, j’évite d’inviter des amis en soirée car aux deux fois que j’ai invités (c’est tombé sur le même couple avec une enfant) j’ai reçu des visites viriles le lendemain me demandant de cesser tout bruit. Je pense que je décrirai les visites car j’ai une très très bonne mémoire des gestes et propos. J’évite donc d’inviter des proches mais c’est pénible et pesant, cela tient du harcèlement psychologique, tout faire pour que quelqu’un quitte un immeuble... Les arguments du type viril ne m’impressionnent pas car ils se finiraient obligatoirement par un procès en bonne et due forme avec demande conséquente de dommages et intérêts....
ce site accueille des centaines de milliers de personnes qui vont bien sourire devant ces anecdotes. Chacun à la sienne en matière de voisinage. quelle est la vôtre ? (vous pouvez la laisser dans la partie forum en bas de l’article)...
suite de la bêtise en action....
aujourd’hui 25 mai, 18h45, je viens de croiser ce voisin alors que je sortais de l’immeuble. il ne dit habituellement pas bonjour mais j’ai été habitué à dire bonjour même aux personnes indélicates alors je ne vais pas arrêter pour si peu. et voilà que le sieur, depuis plusieurs semaines, lors des croisements, non seulement ne dit pas bonjour, ce qui caractérise l’homme, mais se met à dire comme un gosse "oh ça sent mauvais !" . La première fois qu’il m’a fait ça, je ne m’y attendais pas et j’étais surpris qu’un déjà vieux de 50 ans, ait ce type de comportement scatologique "caca", "tu pues"... c’est caricatural penserez vous et rabaisse en fait cet homme dans son élément naturel mais il s’en sortira peut être un jour, on peut toujours l’espérer. Il lance son fiel et file droit, les naseaux frémissants, fier d’avoir su marquer son territoire. La première fois, il descendait du cinquième vers le quatrième où il habite, en tenant ces propos, "oh ça sent mauvais ici, oh ça pue". j’étais sidéré par autant d’intelligence dans un si brillant cerveau. Je n’ai pas osé lui répondre qu’il avait raison pour le quatrième qu’il fallait désinfecter car il devait surement y avoir un animal mort quelque part mais c’est ainsi. Je crois que j’aurai certainement d’autre éléments à vous rapporter d’ici quelques temps mais je pense qu’il faut le laisser mariner dans son jus.
Je pense que j’écrirai cette histoire car au quotidien, c’est quand même quelque chose qui oscille entre le guignolesque et la misère intellectuelle, humaine, voire même l’usage généreux de pouvoir car depuis que le sieur est responsable du syndic de copropriété, les affiches intimant les personnes à ne pas courir dans l’escalier et autre injonctions à bien se tenir fusent sur les vitres du hall. La chronique de l’immeuble a de beaux jours devant elle. Pour l’instant, c’est le jour du scato...
mercredi 17 juin, 18 heures
le mufle a recommencé alors que je descendais l’escalier accompagné par une amie. Il rentrait dans l’immeuble et s’est mis face à l’ascenseur en nous tournant le dos. nous avons évidemment dit bonjour sans attendre de réponse pour ma part et voilà qu’il baisse la tête et dit "oh ça pue ici !" et là nous étions deux à l’entendre, mon amie médecin et moi... alors là j’ai pété un plomb en lui demandant s’il allait bien dans sa tête, s’il n’était pas malade de dire des choses comme ça, de se comporter comme ça. je croyais qu’il allait répondre mais non il s’est mis à regarder l’ascenseur en espérant qu’il viendrait le plus vite possible, alors je lui en ai mis une bonne couche de moralité mais comme la personne m’attendait, j’ai laissé le mufle avec sa conscience et sa saleté. C’est quand même incroyable mais il vient de faire une faute de l’avoir répété devant une autre personne qui pourra attester de sa bêtise. Mon amie était outrée de ce manque de savoir vivre, non seulement pour le bonjour pas rendu mais pour cette vulgarité d’un individu qui baisse la tête et dit "ça pue ici" quand deux autres personnes ont le dos tourné. C’est Audiard qui disait que l’on reconnaît les cons à ce qu’ils osent tout !"
Messages
1. La ............ matinale, 30 janvier 2010, 07:46, par hayar44
A la suite d’une rupture, je me suis trouvée SDF avec mes deux enfants. Après quatre longues années d’attente, un appartement au sein d’un organisme HLM m’a finalement été attribué.
Soulagée et heureuse de pouvoir enfin bénéficier du luxe d’une salle de bain et des nécessités du confort moderne, j’ai du rapidement déchanter.
Dès le jour de mon arrivée, mes voisins immédiats habitant l’étage inférieur ont aussitôt nourri à mon égard une haine sourde. Lors de mes sorties de l’immeuble, il n’était pas rare que des projectiles soit jetés dans ma direction. Dans les magasins, j’étais bousculée par certaines de leurs connaissances qui passaient devant moi aux caisses. Les employés du magasin, soucieux de ne pas s’attirer d’ennuis me balayaient d’un revers de main et me dissuadant de ne pas réagir.
Entourée de voisins pourtant très bruyants, je me faisais abreuver d’injures lorsque par inadvertance, je laissais tomber un objet (petite cuillère ou autre). Il m’a été reproché de passer l’aspirateur le matin, car cette voisine qui gardait des enfants prétendait qu’ils faisaient une sieste et que je les dérangeais. De même l’après midi !
Mon compteur d’eau a vraisemblablement fait l’objet de "traficotages" si l’on en juge par une facture d’eau que je reçus un jour et qui se montait à plus de sept cent Euros (dois-je préciser que le dit compteur se situe dans une gaine technique de l’immeuble accessible à tout le monde). J’ai, à mes frais, demandé à la Compagnie des Eaux de bien vouloir vérifier le bon fonctionnement du compteur, ce qui a été accompli. La société m’a rendu ses conclusions en m’assurant qu’aucun disfonctionnement n’avait été remarqué. J’ai alors contacté le médiateur qui a fait part de mes difficultés à mon bailleur lequel s’est contenté de répondre qu’une fuite (décongelation d’un réfrigérateur ayant occasionné parait-il des infiltrations chez ma voisine)expliquait certainement l’importance de la facture qui m’avait été attribuée et qu’ils espéraient que j’y avais remédié...Affaire classée !
Je m’étais, dois je le préciser, efectivement soucié d’aider la voisine concernée (toujours la même) à faire sa déclaration de sinistre auprès de ma compagnie d’assurance, en temps voulu !)
J’ai finalement du solliciter la "bienveillance" de mon bailleur pour obtenir des facilités de paiement par échelonnements.Le comble !!!
Je me contente d’un repas par jour, ne m’ctroie jamais aucune fantaisie et ne pars jamais en vacances...
Un soir, alors que j’étais la seule locataire de l’immeuble à être raccordée au cable, je fus privée de la réception de programmes tv. J’en avisai Noos. Un employé fut dépêché (à mes frais) mais ne put que constater que "quelqu’un" avait placé un filtre sur mon installation (située dans la gaine technique commune), vraisemblablement dans le but de m’empêcher d’avoir accès au service. le technicien Noos exprima à cette occasion un certain étonnement en constatant que le solde de mon compte n’avait jamais présenté aucun retard de paiement.
A deux reprises, la serrure de ma boite à lettres a été enduite de colle (?)et a du être remplacée (toujours à mes frais).
Je dois préciser que des détritus de toutes sortes (chewing gums machés, papiers gras, lettres anonymes) étaient quotidiennement inserrés dans ma boite aux lettres depuis le jour de mon arrivée dans l’immeuble. Un soir, après avoir enduré cet état de fait plusieurs années durant, je surpris mon jeune voisin de l’étage inférieur dans le feu de l’action et me hasardai à lui demander s’il n’avait rien de plus intéressant à faire. Le lendemain, la serrure de ma boite aux lettres était inopérante et je dus la changer à mes frais bien entendu ! Je me rendis au Commissarait de Police le plus proche pour y déposer une main courante et adressai un courrier relatant ces faits à mon bailleur.
Le matin qui suivit le deuxième incident, je surpris le fils de ma voisine qui paradant devant des copains, ouvrit d’un geste large et assuré la boite à lettres de ses parents en clamant haut et fort : "c’est qu’elle marche super la boite".
Refusant de jouer profil bas, je décidai de devenir "parano" et d’assumer mon état pleinement.
Mes voisins (un couple, monsieur étant employé municipale, Madame étant "assistante maternelle agréée) inspiraient une certaine crainte dans le voisinage ; je fus laissée à l’écart (les portes étaient claquées à mon nez, l’ascenseur demarrait sous mes yeux, des insultes ou réflexions hostiles m’étaient adresssées sans que je puisse en trouver les raisons, des jeunes que je ne connaissais pas m’agressaient ; ils sont allés jusqu’à donner de coups de pied à mon chien que je tenais en laisse, alors que je traversais la coure pour le mener dans la rue, et à cracher sur mes vêtements, à d’autres reprises, sur mon passage...
Mon petit chien (un bouledogue français)fut également utilisé comme instrument de harcèlement à mon encontre. Des injonctions bruyantes de "ramasser" m’étaient adressées dans les rues du voisinage, avant que j’ai même eu le temps d’accomplir ce geste civique...qui était invariablement accompagné de ricanements méchants.
Je m’efforçais ainsi de m’acquitter des tâches de savoir vivre les plus élémentaires en ce qui me concernait, mais devais supporter de voir les rues du voisinage couvertes de crachats et de tessons de bouteilles....sans que personne ne semble y trouver à redire !
J’ai pu remarquer que l’immeuble que j’habite est occupé par des familles entières (cousins, cousines, frères, soeurs etc...) ce qui à mon sens pourrait expliquer pourquoi les personnes "isolées" puissent attendre si longtemps pour obtenir "leur tour".
Je suis également surprise de m’apercevoir que les lieux de rencontre courants que constituent les cafés de quartier ne soient dans mon voisinage fréquentés exclusivement que par des hommes, surprise également d’être insultée par les dits hommes ("pétasse", "connasse", "sale pute", "salope") lorque j’ai l’applomb de ne pas marcher sur le trottoir opposé.
Je dois préciser que suite à une sévère dépression, j’ai fait la connaissance d’une personne qui habite un immeuble voisin et qui observant le manège, m’a aidée à mettre un frein à cette situation. Au cours de conversations, j’ai appris que mes voisins immédiats avaient accueilli d’un très mauvais oeil que l’appartement sur lequel ils avaient des visées pour un des leurs, m’avait été attribué.
Mais la vie quotidienne continue en dépit de certaines améliorations, à être difficilement supportable...
Je ne puis me révolter contre les traitements orduriers qui me sont infligés de façon courante, ne disposant jamais de témoins à mes côtés dans ce type de circonstances. Les personnes qui me harcèlent sont parfaitement organisées, et opèrent en groupe, de façon insidieuse.
Des préceptes religieux sont souvent utilisés comme prétexte pour me dénier subrepticement le droit à des services que chacun est en droit d’attendre d’un commerce. Ainsi, à deux reprises, des tenanciers de "boutiques relais" (différentes) qui réceptionnent les commandes VPC ont prétendu ne pas avoir reçu les colis qui m’étaient destinés...alors qu’il s’est avéré que ces informations étaient fausses. Je me crois en droit de considérer ces brimades gratuites et quasi systématiques, comme des atteintes directes à mon intégrité psychologique et à mon bienêtre physique. J’en soupçonne la raison à un racisme latent, et pernicieux.
Je demande que la situation que je vis soit prise en considération, alors que jusqu’à ce jour, mes propos ont toujours été reniées par commodité et les brimades dont je fais l’objet ignorées.
Je demande justice pour le cauchemar que j’ai vécu depuis de trop nombreuses année. Je précise que n’ai pas la posssibilité de déménager.
Merci